Chapitre 5

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Point de vue de Coral

Les rayons du soleil me réveillèrent lentement. Je métira, perchée sur ma branche. Un rapide coup d'oeil m'annonca que la grotte était vide. Je souris presque malgré moi. Mes ailes avaient besoin d'un bon nettoyage. Je me rendis au ruisseau afin d'y remédier. L'eau coulait entre mes plumes, libérant les impuretés incrustés. Je plongea ma tête sous l'eau et observa les poissons. J'avais l'impression qu'ils me souraient. Je me trouva bête de penser ceci. Je sortis sur la berge et me secoua. Mes vêtements étaient trempés, mais j'avais un semblant de propreté. Je les enleverais surement a la grotte si Tyson était vraiment parti. Je jetta un regard au ciel bleu, fixa la lune avec inquiétude.

Point de vue de Tyson

Je ne savais pas qui était derrière ma guérison, mais je ne voulais pas partir sans le savoir. Le dernier soir, je n'avais qu'apercut une forme dans le noir. Une voix de fille m'avait alors demandé de partir. Ce matin-là, j'étais partit chasser avec un petit couteau. On ne me l'avait pas enlever. Je voulais comprendre ce qui faisait peur à la créature que l'on disait sans pitié dans mon village. Une part de moi me disait de l'écouter, mais la plus têtu voulait comprendre. J'ai découvert des petits pièges a lapin qui était accrocher dans les arbres afin de ne pas en attraper. J'en descendit quelques-uns. J'entendis un bruissement d'eau et decida de me dirriger vers la direction. Je m'accroupis derrière un buisson. Je vis le plus beau spectacle de toute ma vie. Elle était là, Coral dans toute sa splendeur. Sa peau brillait sous le soleil. Son corps nageait avec grace. Deux ailes noirs comme la nuit étaient repliées dans son dos. Tout à coup, elle plongea. J'attendis patiement qu'elle sorte, mais les minutes passèrent et je devins de plus en plus inquiet. Elle sortit sans bruit à quelques mètres de ma cachette. Je retins mon souffle. Coral passa sans m'adresser un regard vers la grotte. Je la suivis. Elle me fascinait tant.

Point de vue de la Mort

J'attendais avec impatience le soir. Même les squelettes remarquèrent ma fébrilité. Je ne cessais de répéter mes consignes pour mon messager. Pas que j'avais peur, non, mais bien parce quej'avais hate. Je me sentais comme un enfant le jour de Noël. Pour mon plus grand bonheur, aucune âme ne s'était encore égarer de son chemin. Je devais la rencontrer. Je devais lui expliquer. Pour l'instant, je me contentais de la voir aller. Elle me ressemblait cette jeune Coral. Elle ferait de grandes choses. Elle serait surtout meilleure que moi. J'en étais certaine et cela était mon souhait.

Une Vie Sans FinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant