Chapitre 24

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Point de vue de Coral

J'étais sortie me promener dans mon petit jardin secret. Il communiquait au jardin royal donc j'étais tranquille. Les fleurs avaient eut de la difficultées à pousser sous la terre, mais c'était le seul endroit où je me sentais bien. Après quelques minutes, je sentis une présence dérrière moi. Je me retourna et le vit.

- C'est magnifique. Dit-il.

- Mer.. Merci.. Dis-je en rougissant.

Je n'amenais jamais personne ici et étrangement, cela ne me dérangeais pas que Tyson m'avait suivit. Il était peut-être un ami, mais mon coeur me soufflais qu'il était plus. Je rougissais encore à cette pensée. Tyson me prit dans ses bras. Je me sentais si bien avec lui. Mon coeur battais vite, trop vite. Des points noirs dansaient devant mes yeux. Une pensée horrible se glissa dans ma tête. J'avais oublié. Je m'évanouis.

Point de vue de Lotha

Ma mère, Ostaha, m'avait fait quelques visites. Elle tentait de se faire pardonner, mais ce n'était pas pardonnable. Ma propre génitrice avait enlever de ma vie un rayon de soleil. J'attendais depuis un moment. Elle m'avait promise, le matin même, de m'apporter des vêtements propres pour jeter ceux tachés de sang. Lorsqu'elle se retournerais pour éviter mes cicatrices, je prendrais les clés et l'enfermerais. C'étais un plan a la va-vite je dois l'avouer, mais c'étais le meilleur de ceux que j'avais trouver. J'entendis les clés se faire secouées avant d'entendre la serrure se débarrer. Je me cacha le long du mur, près de la porte. Elle entra sans aucune méfiance. Je lui fis un croche patte. Je pris les clés maintenant par terre et sortit en coup de vent. Je barrais la porte pendant que ma mère hurlait des insultes dans toutes les langues qu'elle connaissait. Je ne voulais pas lui faire de mal, ce qui expliquait mon plan avec peu de violence, malgré qu'elle l'aurait mériter. Je marcha dans un couloir en évitant de jeter un regard vers l'autre extrémité. Un escalier large montait vers le haut, un autre descendait vers les plus noirs étages. Je pris celui qui montait. Il me fallait traverser trois étages encore avant d'arriver aux tunnels qui menaient à la surface.

Ellipse du trajet vers les tunnels..

Je sortis à l'air libre. J'avais réussit a sortir car les gardes changeaient de ronde au même moment. C'étaient des êtres difformes sans aucune âme, des handicaps différents sur le corps. Un avait trois yeux, un autre un bras, etc. Je poursuivis ma route entre les arbres. Je sentis une odeur de tarte au pommes. Ici, il n'y avait qu'au château que les tartes se faisaient. Je m'y dirigeai les pieds trainant, le nez en l'air humant les aromes qui torturaient mon estomac. Je vis Coral dans son petit jardin, elle me manquait tant. Elle était dans les bras de Tyson. Je la vis s'évanouir. Mon cœur lutta contre l'envie de mon corps d'aller l'aider. Je resta bien caché et le suivit. Tyson la ramenait au château. Deux heures plus tard, Coral se réveilla avec un atroce mal de ventre. Je le voyais au travers de son visage qui se voulait calme. Je siffla quelques notes que seule Coral reconnaitrait. Elle fit sortir les personnes présentes en vitesse. J'entra par la fenêtre. Je la serrai dans mes bras de longues minutes. Je pleura même dans ses bras.

- Qu'est-ce qu'il y a mon ami ? Me demanda-t-elle.

- Ma mère m'a enlever Fegg. Elle a brisé ou caché notre lien. Lui répondis-je en reniflant.

Mon amie me regarda comme si je lui avais appris que j'étais une fille. Ses yeux étaient ronds, la bouche grande ouverte et le visage blême. Je me sentis un peu mieux en lui racontant ce qui s'était passé.

- Je vais te cacher de ces deux femmes qui te veulent du mal( elle ne voulait plus appeler Ostaha ma mère ). Je t'aiderais a redevenir amoureux mon ami, car c'est surement merveilleux. Tu mérites se bonheur malgré que l'on t'ai enlever. Je vais en glisser un mot à Feggora, ne t'inquiète pas. Me dit Coral.

J'avais confiance en elle. Elle dirait tout ce que je ne pouvais dire. Je lui embrassa le front. Je ressortis par la fenêtre. Me promenant dans les rues de la ville, je vis des enfants essayer de rattraper leur jouer qui roulait trop loin. Je le prit et leur donna. Ils me sourirent si franchement que mon malheur devint plus léger. Je passa la journée à les regarder. Peut-être avais-je trouver une nouvelle voix? Je trouverais un moyen d'aimer ma douce tout en m'occupant des jeunes enfants des familles les plus pauvres. Vivre simplement. Cela me plaisait. Un des enfants arriva devant moi. Il me fixa de ces yeux brillants. ( celui sur l'image )

-Vous n'êtes pas d'ici monsieur. Dit-il dans son jargon d'enfant.

Cela ressemblait plus a : Vouz n'êtse pas d'ichi monsssieur. Cette simple phrase conquit mon cœur. Il attendait une réponse alors qu'il la connaissait. Il prit ma main et je le suivit. Cet enfant m'amenait vers mon destin peut-être, mais que sais-je ? A ce moment précis, il était mon guide que je suivais aveuglément.

Une Vie Sans FinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant