Point de vue de Tyson tout le chapitre
La rencontre avec le chef de Loan ne me faisait pas peur. Il n'était pas le plus intimidant des hommes. Trapu et maigrichon, il avait l'allure d'un rat. Il furetait partout afin de trouver de quelconques renseignements ici et là qui en faites n'en étaient pas. Ses soldats doutaient parfois du fond des ses pensées ou de ses actions ce qui les rendaient hésitant. Je crois qu'il n'y avait que ma sœur qui lui faisait confiance. Une fois rendu dans son bureau, on m'avait enlever le bandeau qui m'avait empêcher de voir où nous nous trouvions. Le dit chef se retourna vers moi avec un de ses sourires dont lui seul savait comment les rendre laid.
- Bonjour, jeune homme. Quel plaisir de te voir ! Je ne passerais pas par quatre chemin cela dit, nous avons un gros problème. Notre équipe d'éclaireur qui est allé voir la progression des techniques ennemis n'est pas revenu. Nous sommes inquiet de n'avoir aucune nouvelle d'eux. A-t-il dit.
- En quoi, est-ce mon problème ? Lui ai-je rétorquer.
- Ton problème est que ses disparus ont envoyer un dernier message. Ils parlaient avoir découvert un projet visant la forêt et la recherche de certains demis. Ils allaient s'y rendre pour avoir de plus ample informations, mais rien depuis. A-t-il répondu avec un air malin.
- Et alors ? Ils se sont sans doute perdus. C'est courant dans les forêts. (Haussement d'épaules )
- Pas n'importe quelle forêt mon cher. Celle-là même où vous avez passer un agréable séjour. Votre problème étant que votre sœur souhaite y aller sans escorte afin de ne pas effaroucher la dangereuse créature qu'y garde ce lieu. Accepteriez-vous de l'aider à trouver les rescapés ?
Il savait que je n'avais d'autres choix que d'y aller. Mon père revenait lentement à lui après ses semaines de maladies que je ne pouvais pas le laisser seul, mais laisser une Loan des plus hargneuses voir ma chère Coral n'était pas une option non plus. Un sourire sardonique passa sur le visage de mon bourreau. Il savait ma décision.
- Je veux une compensation : le meilleur des traitements médicaux et sécurisés pour mon père et je guiderais ma sœur pour trouver vos hommes. Ai-je dit entre mes dents serrés.
Il hocha la tête, visiblement satisfait de son chantage. Mon aînée ne disait rien. Elle n'en avait pas besoin. Pour elle, étant le plus jeune, je devais rester à la maison à m'occuper de papa. Ma dernière mission lui avait laisser un gout amer car j'étais partit sans rien lui dire. Je pouvais sentir sa colère de caresser le dos pendant qu'elle était derrière moi. Le trajet du retour se fit dans le plus grand des silences. Certains des hommes se taisaient par pitié, d'autres par soulagement de revoir leurs proches.
- Mais tu es fou ? A hurlée ma sœur une fois arrivée à la maison. Pourquoi venir avec moi alors que papa est souffrant ?
- Tu ne connais rien de la forêt, alors que moi je suis rester plus longtemps que toi !
- Alors à toi de préparer le voyage le génie. On part demain.
La panique s'empara de moi. Demain le départ ? Non, non et non. Demain s'était la pleine lune et je savais plus ou moins quelles horreurs en sortaient. J'allais devoir trouver un stratège afin de retarder d'une journée.
Le lendemain...
J'avais trouver une alternative. J'avais tout expliquer à mon père durant sa convalescence. Tout dans absolument tout, tel que les sirènes sortant les pleines lunes ainsi que Coral. Il avait trouver cela merveilleux à mon plus grand bonheur. Il était également de mon avis de tout dire lentement à ma sœur lors de cette excursion. Pour se faire, il allait faire une diversion qui devait durer toute la journée. Vers trois heures, j'ai finalement entendu le cri qui m'annonçait le plan. Mon père devait faire exprès de voir des démons un peu partout et de courir dans les couloirs, nu comme un bébé. De mon coté, je devais déverrouiller la porte lorsque les infirmières l'enfermeraient et partir l'alarme de feu lorsque l'on découvrirait son petit jeu.
- Papa cesse de courir ! Habille-toi non d'un chien ! Criait ma chère Loan.
J'essayais de retenir mon fou rire en écoutant mon père hurler des non face aux ordres de ma sœur. Il passa près de ma chambre où je lui donna de l'eau.
- On se remets en forme le vieux ? Lui demandai-je tout sourire.
- C'est parce que tu es jeune que sa semble facile, mais ta sœur est une athlète. Répondit-il tout époumoner.
Et il repartit de plus belle. Il continua ce jeu jusqu'à l'heure du souper. Même là, il a sortit le grand jeu: lançant sa nourriture partout, il riait comme un enfant. Au soleil couchant, ce fut le moment où je devais actionner l'alarme de feu. Ma sœur hurla et pesta pendant près d'une heure.
- Tyson, tu as tout manigancer pour me retarder !
- Je l'ai fait pour notre bien à tout les deux. Lui ai-je affirmer.
- Nous partons demain sans faute ! Je ne veux plus de ses enfantillages.
Le lendemain
- Debout la sœur! On a une grande route à faire en le moins de temps possible.
- Tu as raison. Si on veut les trouver vivants, on doit se grouiller. Allons vers leur dernier point qu'indiquait le message. Ordonna ma sœur.
- Je croyais être le guide, mais si tu veux te perdre, alors vas-y.
Je n'étais pas inquiet pour nous. Il était proche de midi, les horreurs avaient eu le loisir de partir. Loan se faisait de plus en plus anxieuse à mesure que nous approchions de la forêt. Elle n'avait pas supporter une seule journée lors de sa précédente mission. En fait, ma mission qui m'avait amener à trouver Coral était celle que ma sœur avait échouer. Un léger grondement se fit entendre en le bruissement des feuilles.
- C'étaient quoi ? Demanda Loan.
- Un Demis. Après autant de temps passée avec eux, j'aurais penser que tu les connaissait mieux. Lui ai-je répondu hésitant.
- Les civilisés oui, les sauvages non. A-t-elle dit hautaine.
J'allais devoir la suivre de proche alors. Si elle se mettais en colère ceux qui allaient nous accueillir, je ne donnais pas cher de notre peau. Au fur et à mesure de notre progression, ma sœur ne cessait de se plaindre. Une fois devant les derniers vestiges de la nuit passée, elle se tus. Il y avait des cadavres d'animaux de temps en temps complètement vidés de leurs entrailles. D'autres étaient accrocher dans les arbres.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? A chuchoté Loan.
- Les restes de la pleine lune, grande sœur.
- Ce sont des Demis qui ont fait sa ?
- Aucunement.
On marche ensuite en silence. Je croyais que nous étions perdus jusqu'à voir la minuscule colonne de fumée devant nous. Il fallait avouer que je nous envoyais dans tout les sens. Mon ancien trajet jusqu'à la grotte était brumeux. Dans la grotte de Coral, il ne restait qu'un tas de cendres. Aucune trace de ceux qui s'en occupait. Les peaux avaient disparus, signe qu'ils étaient toujours chez Lotha.
- Mangeons. Nous n'avons fait que le tiers du chemin. Dis-je a ma sœur en m'assoyant près des os.
- Tu nous emmènes où là ?
- Loin, là où la folie côtoie la réalité. Lui ai-je répondu avant de penser : Là où ma vie s'est arrêter.
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Une Vie Sans Fin
Ciencia FicciónJe me cache, car personne ne sait qui je suis. Pas même moi. Je vivais en meute, maintenant seule. J'ai l'air douce, mais je suis mortel. Mon monde est bouleverser. Me voila, la mort dans les bras, l'amour dans le ventre, les oiseaux dans le dos. Je...