Une Vie Sans Fin

Chapitre 33

Point de vue de Coral

- Je.. Je crois que j'ai une autre annonce pour toi. Me dit Tyson.

- Et ?? Demandai-je impatiente.

- Je dois repartir. Je vois bien que cela ne marche plus. J'ai tenté de faire le point, mais mes espoirs étaient utopique à vrai dire. Je vais retourner vers mon père qui se meurt. De toute manière, tu n'as pas besoin de moi. Tu vas avoir ta famille ici, chez toi.

Il baissa la tête, honteux. Le sentiment qu'un cannibale se délectait de mon coeur petit à petit se faisait ressentir au plus profond de moi. La douleur fut si forte. Il allait partir, à nouveau loin de moi. Je restait là sans rien faire pour tenter de lui faire changer d'idée. Les oreilles bourdonnantes de ces paroles si cruellement vraies. Il croyait que je n'avais pas besoin de lui. Je lui avais bien fait croire en fait. S'il partait, c'était uniquement ma faute.

Point de vue de Mami

- Ma chambre est aussi petite qu'une trappe à souris! ( Jack )

- Arrête de te plaindre ! On est les deux dans la même, pas les trois. (Louis)

- J'avoue. Ça serait pire avec des inconnus ou Miles. (Jack)

Lotha m'avait mise dans une chambre des plus coquettes. La tapisserie était d'un rose très pâle et les couvertures étaient fleuries. Il connaissait bien mes goûts ce jeune galopin. Par contre, cette ancienne bâtisse était mal isolé. Je pouvais entendre ces enfants plus éduqués que les autres se plaindre à tout heure du jour ou de la nuit. Je croisa Tyson, le valeureux défenseur de ses dames, dans les escaliers. Il semblait abattu par un poids si énorme que toute joie avait disparut de ses traits d'homme.

- Qu'y a-t-il très cher ? Lui demandai-je en me redressant comme les dames digne doivent le faire.

Il me regarda simplement comme un enfant regarde sa mère lorsqu'il apprend que la vie est plus compliqué que " amis pour la vie". Je lui tendis ma main afin qu'il me suive.

- Où dors-tu ?

- Lotha viens de m'annoncer que je dois partager la chambre avec l'un des triplets, madame. Répondit Tyson.

- Allons dans la mienne alors.

Une fois assit, il m'ouvrit son coeur et ses problèmes de manière si poétique que j'en oubliais son âge. Il pourrait être roi ou représentant d'une cause un jour prochain. Il me raconta sa vie, sa famille, ses choix dernièrements, mais il ne me demanda jamais de conseils. Il n'excusa pas non plus ses bétises par des paroles sans but.

- Ne te laisse pas souffrir ainsi. Écris lui ta douleur, écris lui ton amour. Les mots sont plus faciles à trouver dans une pièce sombre sans avoir le regard lourd de ton interlocuteur devant toi. La vie est faite de souffrance dont nous devons apprécier les expériences au niveau de la sagesse, puis de s'en détacher au niveau du bonheur. Crois-moi, j'ai 75 ans. Lui dis-je avec un clin d'oeil.

Une larme, deux larmes, un soupir. Le mal avait sortit de peu, mais une fois seul, il y aurait torren.

Point de vue de Lotha

Miles ne cessait de se plaindre sur sa chambre et je peinais à l'écouter. Elle était trop petite, pas assez fonctionnelle, mais le comble c'est qu'il se plaignait de son colocataire.

- Je te le dis, au nom de notre amitié, je ne le sens pas ce type. Me répéta-t-il pour la centième fois.

- Tu me casse les pieds là. De toute façon, pourquoi tu te plains ? Ta chambre sera surement libre cette après-midi ou demain maximum. Lui dis-je les dents serrés.

Je sortis prestement car je savais qu'il allait me poser des tas de questions. Tyson m'avait demander mon avis quand à sa décision de partir. Je lui avait donner mon accord. Son père avait besoin de lui plus que Coral. Elle avait Miles sur qui s'accrocher même si je doutais qu'il soit efficace comme distraction. Mami pourrait m'aider ainsi que Feg et Jule. J'allais devoir me tenir à carreaux durant les prochaines semaines. Je n'étais pas Steph. Par chance, il venait avec Juliha. Lui et Mami était les personnes les plus sages de toute la famille. Jeunes comme vieux, tous leur demandaient conseils.

Trois jours plus tard

Point de vu de Tyson

Mon père se remettait peu à peu. Les médecins nous avaient dit qu'il avait attraper un virus. En gros, ils n'en avaient pas la moindre idée. Loane avait de plus en plus de responsabilité dans son groupe. Dernièrement, ils avaient découvert des zones de magies qui se déplacaient. C'était la première fois depuis leur création. Ma soeur ne pouvait pas m'en dire plus sur leur recherche, mais c'était passionnant à la voir s'époumonner. Pour le moment, je prenais une pause. J'en avais eu marre de ses domestiques et leurs phrases du genre " il doit etre changé" ou " c'est l'heure de le nourir". Lorsqu'elles disaient cela, on aurait pu croire qu'elles parlaient d'un bébé. Marre de voir la table vide par leur absence a tout les deux. Marre de ses bruits d'hopital et ses toussotements creux. Alors, j'étais venut me promener sur la plage. Changer d'air en fait.

- Encore ici ?

Je me retourna vers ma soeur qui me regardait avec amusement. Un de ses collègues se tenait à sa droite.

- Les hopitaux me font peur. Que veux-tu ? Lui ai-je répondut.

- Le chef aimerait te voir demain.

- J'y serais.

Sur ce, Loan partit ayant autres choses de plus important à faire. Moi, je restais là avec un visage et une peur. Celui de Coral et la mort de mon père.