Point de vue de Lotha
Il faisait nuit. Les enfants dormaient paisiblement à cette heure. Ils étaient quatre par chambre lors de leur jeune âge afin de maximiser la socialisation. Rendu adolescent, ils avaient leur chambre ou partaient. Au sous-sol, il y avait les classes, le garde-manger et la salle de lavage. Au rez-de-chaussée, il y avait la cuisine, le salon et la salle des loisirs dans la bibliothèque. Dans le fond du jardin, il y avait une cabane séparée en deux. Un côté, il y avait les éléments de jardinerie et de mécanique, et de l'autre, ma petite demeure qui ne contenait qu'une toilette, un lavabo, une commode et un lit. Au premier étage, il y avait les chambres des enfants et des personnes qui m'aidaient tout les jours. Je ne pouvais pas les appeler mes domestiques car ils étaient ma famille. Cela regroupait les deux cuisinières, les trois professeurs, le concierge, celle qui nettoie les vêtements et le mécanicien/jardinier. Ma première restera toujours avec Coral. Cette dernière faisait des tas d'efforts pour m'aider. Je lui en étais si reconnaissant. Je traversa le jardin jusqu'à la grille qui entourait le bâtiment. Je sortis sans bruit. Les adultes étaient au courant de ma manie, mais pas les enfants. Je me rendis sur la terre. La lune était haute. J'avais commencé à construire une plus grosse bâtisse. Là, les enfants seraient les plus éloignés des dangers comme le vol, les gangs, etc. Il y aurait de grande fenêtre un peu partout. Près de deux cent enfants pourront venir, et ce, sans compter le personnel. La princesse finançait mes dépenses car cela formait de futur travailleur pour le royaume. Je regarda la foret devant moi. Je crus y voir une forme noire bouger. Elle s'approcha de moi. Je la reconnus. Après deux mois, elle m'avait trouver. C'étais Ostaha en panthère. Elle fut si proche que je sentis son souffle chatouiller mon visage. Elle ronronnait doucement, en signe d'appel pour la rejoindre. Je ferma simplement les yeux, tournant la tête vers la droite. Lorsque je les rouvris, elle était partie.
Point de vue de Ostaha
Il m'avait rejeter. Quel ingrat ! Je marcha longtemps entre les arbres. J'arriva devant un ravin. Un arbre permettait de le traverser. Je le fit, dans une autre pensée. Ma douleur face à se rejet était énorme. J'avais tout donner pour cet enfant, mon enfant. Cette petite créature que la Mort ne voulait pas que je garde. Il a fallu que son démon de père intervienne pour le laisser vivre. Oh mon bel ange, tu ne sais pas tout ce que j'ai fait pour toi. Si la Mort savait ce que nous avions fait, nous mourrions. Tu aimais, c'étaient interdit. J'ai fait la même erreur que toi en voulant trop t'aimer. Tu ne sais pas toute les règles qu'encourent une place comme la notre. Que de sacrifice, que de souffrance ! Aimer, c'était pêché. Les Morts ne pouvaient aimer, pour ne pas les blesser plus, nous ne pouvions aimer. Ma patte glissa et je tomba. Dans ma chute, je pensa à une dernière chose. Que la Mort le savait et qu'elle me punissait.
Point de vue de Fegg
Cela faisait plusieurs jours que je passait dans la rue Simontre. C'était celle où habitait Lotha. J'avais promit à Coral de ne rien tenter pour ne pas le blesser plus, mais de ne pas m'en approcher, ça non. Je savais juste qu'il était bon pour les enfants du coin. Selon Coral, les enfants lui faisaient oublier sa douleur, mais une fois seul, il en tremblait. Ils cherchaient une solution. Moi de même. À force de voyager pour affaire sur toute la planète, je pouvais prendre mes temps libre pour mes recherches. Il n'y avait que deux possibilités pour l'instant. J'allais les faire confirmer dans deux jours. J'alla voir Coral. Elle était toute aussi triste que moi, mais pour Tyson ET Lotha. J'allais la faire manger et donner des nouvelles à Orine. Je m'occupais d'elles. Elles en avaient de besoin.
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Une Vie Sans Fin
Science FictionJe me cache, car personne ne sait qui je suis. Pas même moi. Je vivais en meute, maintenant seule. J'ai l'air douce, mais je suis mortel. Mon monde est bouleverser. Me voila, la mort dans les bras, l'amour dans le ventre, les oiseaux dans le dos. Je...