Point de vue de Coral
Cette voix revenait sans cesse. Toujours et encore d'aussi loin que je me souviennes. Elle était dans ma tête comme si j'étais possédée. Lorsque j'étais en colère, elle devenait plus insistante encore. Je n'arrivais pas à savoir ce qu'elle faisait là ni pourquoi elle était là. En se moment, elle semblait simplement me dire la vérité, me dire ce que je voyais. Parfois, elle me mentais, mais aujourd'hui, c'était si proche de la vérité.
Laisse-moi faire.. je vais te rendre service..
Elle se faisait si insistante. Si grave, si posée. Je m'étais écroulée par terre au milieu de la forêt. Je n'arrivais plus à controler mes larmes. Je devais être en pleine crise. Je ne savais même pas pourquoi des larmes coulaient sur mes joues. J'avais si mal. Mon coeur se serrait dans ma poitrine. Je ne voulais plus bouger. Je cria de toute mes forces. Je me foutais bien que quelqu'un m'entende.
Point de vue de Fegg
Après m'avoir réveillée, je m'étais redirigée vers la salle de fête. Tyson s'était assit et semblait assez agité. Je fis mon rôle de jeune fille et alla me coller sur lui comme un enfant. Je remarqua que Coral se tenait dans le cadre d'une porte. Elle nous regarda quelques secondes avant de partir les larmes aux yeux. Tyson ne semblait pas s'en être rendu compte.
- Hey, Tyson, qu'est-ce qu'il y a ?
- Je m'inquiète pour Coral.. Dit-il en soupirant.
- Je dois t'avouer un truc. Je n'ai pas presque 11 ans. J'ai 16 ans et je crois que Coral le savait déjà. Elle vient de nous voir comme ça. Je crois qu'elle t'aime bien si elle n'est pas carément amoureuse de toi. Et sans déconner, je crois que tu es amoureux toi aussi. Ne me demandes pas comment je le sais ce n'est pas important pour l'instant. Elle a besoin de toi. Elle est partie en pleurant. Cours-y. Dis-je.
Il ne me regarda même pas. Il se leva seulement en murmurant un bref: Merci. Il sortit de la pièce. je me laissa tomber sur le canapé sur lequel nous nous trouvions. Pourquoi une prostituée devenait un petit cupidon? C'était un mystère que je ne tenais pas à résoudre.
Point de vue de Tyson
J'avais été insensible devant les révélations de Fegg. Elle m'avait menti, mais alors que personne ne lui avait rien demander, elle avait décidé de dire la vérité. Je ne savais pas dans quelle direction aller. Je marcha tout d'abord sans but. Je finis par sortir du chateau. Je vis qu'il y avait une forêt pas très loin. Je n'eu aucun doute à me dire que Coral avait prise cette direction. Après quelques minutes, j'entendis des cris. Des cris remplis de douleur. Je suivit au pas de course ces sons. Elle était là, couchée sur un lit de mousse froid, le visage en larmes. Sa douleur se reflétait dans son visage. Maintenant plus proche, ses cris fendèrent mon âme. Ils me déchirèrent de l'intérieur. Je m'approcha doucement. Coral n'essaya même pas de ce cacher. Je la pris dans mes bras. Elle pleura longuement. Lorsqu'une de ses larmes tombait, une petite marguerite poussait au même endroit. J'étais si émerveillé. Plus je la regardais, plus je me disais que Fegg n'avait pas tord. Je trouvais Coral si belle malgré son visage ravagé par la douleur. Ses yeux se noyaient dans un océan de tristesse qui me brisa le coeur. C'était de ma faute si elle pleurait tant. Ses lèvres tremblaient et j'aurais aimé les calmer par un baiser. Une fois calme, elle de dégagea de mes bras. Je me sentis vide comme si mon coeur ou mon âme était parti avec elle.
- Pourquoi es-tu là ? Demanda-t-elle avec une pointe de rage. N'étais-tu pas avec elle ?
Je ne me retins plus. Ses yeux me dardants de toute la colère qu'ils contenaient me fascinaient. Son corps de femme m'appelait. Je pris son visage de mes deux mains et l'embrassa. Elle commença par résister, mais après le deuxième baiser, elle se joignit à moi. Ses lèvres si douces contre les miennes s'abandonnèrent à mes baisers. Ses mains se posèrent sur mon cou avec prudence. Coral tremblait dans mes bras. Je la fis reculer pour la coucher doucement sur le lit de mousse. Il était si moelleux. Après quelques instants, une de ses mains se posa sur mon torse et me recula assez pour que l'on soit les yeux dans les yeux, les lèvres si près sans se toucher.
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Une Vie Sans Fin
Science FictionJe me cache, car personne ne sait qui je suis. Pas même moi. Je vivais en meute, maintenant seule. J'ai l'air douce, mais je suis mortel. Mon monde est bouleverser. Me voila, la mort dans les bras, l'amour dans le ventre, les oiseaux dans le dos. Je...