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Je regarde la scène complètement impuissante

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Je regarde la scène complètement impuissante. Ces trois inconnus martèlent mes parents de coups, ils hurlent alors que les deux autres inconnus qui visiblement me bloquent conte ce mur, sans savoir comment, se mettent subitement face à face. Ils lient leurs mains et ferment les yeux, quand soudain, une des hommes qui s'en prenait à mon père bondit sur eux.

Les deux garçons tombent contre le sol et moi aussi. Je me lève précipitamment pour aider ma mère qui ne va pas tenir longtemps sous la tonne de son assaillant. Amarille et Sid sont paralysés de peur, je ne peux pas leur en vouloir pour ça. J'aurais sûrement pris mes jambe à mon cou si ça n'était pas mes parents. Je pousse l'homme de toutes mes forces jusqu'à ce qu'il s'éloigne de ma mère.

- Partez Faith ! me dit-elle quand elle voit un des hommes se ruer sur papa.

Je me tourne vers les deux jeunes inconnus qui se battent difficilement avec l'un des hommes. C'est l'anarchie totale.

- Hors de questions, lui dis-je en l'aidant à se relever.

Papa parvient à assommer son ennemi puis vient m'aider avec maman qui est beaucoup trop affaiblie.

- Ta mère a raison, partez et ne revenez pas.

Sans m'y attendre, l'un des hommes m'attrape par les vêtements et me balance contre les deux garçons que j'écrase sous mon petit poids. J'essaye de ne pas écouter la douleur qui se repend dans ma cuisse et dans mon crâne. Je regarde les deux garçons sonnés et roule sur le coté pour descendre de leur corps. Je relève les yeux vers mes parents.

Deux des hommes empoignent leurs bras et le dernier récitent quelque chose si bas que je ne l'entends pas et un genre de portail s'ouvre devant eux. J'ai l'impression de rêver, d'imaginer tout ce qui est entrain de se passer. Je tente de me relever pour les rejoindre mais ils s'engouffrent tous les cinq dans cette substance violette et disparaissent.

Je me relève et regarde un peu de partout chamboulée et complètement déroutée. Où sont passés mes parents ? Je ne comprends rien. Qu'est-ce que ces hommes voulaient ? Je m'approche de mes amis qui sont complètement tétanisés. Amarille se jettent dans mes bras en pleurant comme jamais je ne l'ai vu pleuré auparavant.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé Faith ? Qui c'était ?

Je tente de l'apaiser mais rien n'y fait. Amy est complètement effrayé. Je me retourne pour voir les deux garçons qui se lèvent doucement et s'approchent de nous. D'un geste protecteur, je me place entre eux et mes amis. La peur m'envahit mais je n'en fais rien.

- Qui êtes-vous ?

Le brun lève ses mains avec un sourire afin de me prouver son innocence probablement.

- Je suis Omen et lui, Samuel.

- Où sont mes parents ?

- Ils sont probablement bien amochés à l'heure qu'il est, déclare le roux.

Je serre les dents en les dévisageant.

- On n'est pas des méchants Faith.

- Comment vous connaissez mon prénom ?!

- Ton amie l'a dit.

C'est plausible mais je n'ai aucune confiance en eux après ce que je viens de voir. En fait, je n'aurais plus jamais confiance en personne après cette journée. Je me tourne vers mes amis qui sont toujours sous le choc. Sid regarde dans le vide et Amy tremble comme une feuille.

- Aidez-moi à retrouver mes parents.

Samuel, le brun me regarde la tête aux pieds avant de s'arrêter sur ce qui pend le long de mon cou. D'un geste de panique, je cache mon pendentif dans mon haut mais il s'approche de moi et le ressort. Je le regarde assez étonné de son geste assez, envahissant alors je le dévisage pendant qu'il montre le pentacle à Omen.

- Ils venaient pour ça.

- C'est sûrement un faux Sam. Le vrai a été détruit.

Samuel se retourne vers moi et son regard croise le mien. Il semble douter des paroles de son ami, pour autant il ne lâche pas mon collier ce qui nous garde à une certaine distance assez minimale.

- Tu vas nous suivre.

- Non, je dois retrouver mes parents.

Samuel s'éloigne de moi puis s'approche de mes deux amis qui sont toujours en trans. Il s'abaisse puis attrape leur tête. Il dit quelque chose d'inaudible et comme par magie, mes deux meilleurs amis se lèvent et s'en vont tels de vrais zombies.

- Qu'est-ce que tu leur as fait ? crie-je en me jetant sur eux.

Le brun me récupère par la taille tandis que Samuel prend mon visage entre ses mains.

- Tu dois nous faire confiance parce que même si c'est un faux, Omen n'a pas voulu que l'ont vienne pour rien.

Je me calme parce que même si leurs auras ne semblent pas mauvaises, je ne sais pas qui ils sont et ce qu'ils peuvent me faire.

- D'accord mais dis-moi ce que tu leur as fait.

- Je les ai fait oublié cette journée et l'ai remplacé par une autre.

- Comment ? demande-je complètement abasourdie.

- Tu comprendras tout quand nous serons au coven.

Sans m'y attendra, un genre de portail comme le violet des ennemis s'ouvrent face à moi. Omen me pousse dedans sans lâcher mon bras, Samuel nous suit et nous ressortons face à un grand bâtiment, type Poudlard. Je me tourne vers les deux garçons qui sourient. C'est tellement magnifique. L'endroit est extrêmement lumineux, la plupart des gens ont l'air d'une joie de vivre sans nom c'est assez étrange.

Nous sommes entourés d'une forêt épaisse de sapins alors j'en déduis que je n'ai pas d'autre choix que de passer l'immense portail de cet endroit. Je fais un pas dans l'enceinte de ce lieu puis me retourne vers les deux garçons, ils sourient davantage en se regardant.

- On ne sait pas ce que tu es Faith mais une chose est sûre, tu n'es pas humaine, proclame Samuel en venant passer son bras autour de mon cou.

Je suis surprise de son geste mais ne dis rien. Tous les trois, nous traversons un grand parc bondé de personne avec des grands sourires entrain de cueillir des plantes, jouer avec l'eau de la fontaine ou encore grimper aux quelques arbres du parc.

- La rentrée était hier, mais tu vas être acceptée, déclare Omen.

- Où sommes-nous ? demande-je.

- Bienvenue à Lord Light High, le coven des sorciers blancs, dit Samuel d'un ton théâtral en s'avançant devant moi les bras ouverts.

- Pardon ? ris-je, vous vous foutez de moi j'espère ?

Omen secoue la tête.

- Et toi, ma chère Faith, tu es aussi une créature magique, affirme-t-il.

ᴡɪᴛᴄʜOù les histoires vivent. Découvrez maintenant