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Dans l'une des nuits les plus obscures que le monde a pu connaître, une femme, du nom de Marie-Jeanne Sinners vit un amas de personnes étranges s'engouffrer dans l'une des forêt les plus denses des alentours

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Dans l'une des nuits les plus obscures que le monde a pu connaître, une femme, du nom de Marie-Jeanne Sinners vit un amas de personnes étranges s'engouffrer dans l'une des forêt les plus denses des alentours. Curieuse comme n'importe quelle femme ayant des doutes sur la véritable nature de ces personnages, elle les suivit. Elle grimpait derrière eux dans cette forêt où on n'entendit aucun bruit hormis, leurs capes rappant les branches et les feuillages. L'ambiance était obscure, sombre, malsaine mais elle continuait. Elle les suivit jusqu'à un plateau, une plaine aussi vaste que personne n'avait jamais vu. Par la suite, elle les vit se mettre en cercle alors qu'elle restait dans la peine ombre, caché derrière un chêne.

Soudain, Marie-Jeanne les vit se tenir les mains. Elle pouvait apercevoir le visage de ceux qui étaient face à elle, ils avaient l'air vide, c'en était presque effrayant. La seule lumière qui les rendait visible étant celle de la lune, elle ne vit pas grand chose. D'un seul coup, ils se firent tous entouré de flammes immenses alors ça devenait plus compliqué pour cette femme de voir ce qu'il se passait vraiment. Elle parvint tout de même à discerner une fine pluie tomber au centre du cercle tandis qu'un grand coup de vent fit voler les capuches de ces personnages, ainsi que ses propres cheveux. Petit à petit, elle pu même entendre leurs voix, elles s'élevaient de plus en plus fort dans le ciel et lui donnait des frissons. C'était effrayant à regarder.

- Ignis, terra, aqua, aer et spiritu. Ut ad abscondere mundi magicae, lets 'dividat elementa. Represents potentia ens. Sola virtus victus est a filia mundi. Sit scriptor abscondere mundi ab aliis, avellamus.

Marie-Jeanne pouvait par la suite voir une source de lumière descendre dans le cercle alors qu'ils n'arrêtaient pas de hurler leur phrase en une langue qu'elle ne parlait pas. Elle supposait du latin et elle avait raison, mais peu lui importait. Elle commençait à comprendre ce qu'il se passait, qui ils étaient vraiment et ce qu'était leur véritable nature.

La lumière se retrouvait finalement être une longue épée chatoyante, c'est comme si elle mettait le feu au poudre. Tout s'intensifiait, le vent, les flammes, la pluie, tout. Malgré tout, la totalité des évènements s'arrêtèrent brusquement. L'obscurité retombèrent et au tintement du métal contre le sol, tous ces personnages disparurent sans laisser de trace. Marie-Jeanne avait du mal à comprendre alors elle sortit de sa cachette pour aller voir cette fameuse épée mais avant qu'elle ne puisse s'en approcher, elle disparut à son tour. Elle était définitivement perdue.

La femme cherchait autour d'elle désespérément tous ces gens, toutes ces personnes et cette épée mais rien n'était là. Elle venait d'assister à quelque chose d'anormale. Ça ne pouvait pas exister, elle n'y croyait pas mais pourtant tout concordait. C'était si... impensable qu'elle pensait devenir folle mais non, Marie-Jeanne ne l'était pas. Elle était bien saine d'esprit et ce qu'elle avait vu était réel.

Désespérée, elle se laisse tomber à genou lorsque soudainement, quelque chose se mirent à briller. Elle essuyait les larmes d'incompréhension qui s'était mise à couler puis elle pris entre ses doigts l'objet. C'était un genre de pendentif, un cercle avec une petite chainette. Simple mais à son goût, elle le passa autour de son cou mais une fois contre sa poitrine, il se mit à la brûler alors elle tenta de le retire mais ce fût impossible, il se resserrait autour de son cou. Ses hurlements étaient si puissants qu'on les entendit au village, terrifiant les enfants et les parents encore réveillés.

Marie-Jeanne s'effondra contre l'herbe en gesticulant jusqu'à ce qu'elle ne sente plus rien. Elle essaya d'enlever le pendentif qui glissa à merveille hors de son cou. Elle regarda à nouveau et vit un trait qui s'était formé. C'était étrange mais elle avait compris que quelque chose de gros allait arriver avec cette chose alors elle rentrait chez elle rapidement pour le cacher.

Néanmoins, le lendemain matin à son réveil, tout était différent. Elle entendait des choses, elle pouvait entendre son mari penser à sa belle et jeune voisine ou même sa fille penser à sa vie de rêve. Elle était heureuse d'avoir ce pouvoir même si c'était agaçant parfois de savoir la vérité sur tout le monde.

Le lendemain qui suivait, Marie-Jeanne se remémorait les mots de ces étranges personnes quant elle se rendit compte que cette fois-ci, elle comprenait ce que ça voulait dire et elle pouvait même parler en latin.

"Feu, terre, eau, air, et par l'esprit. Afin de cacher le monde de la magie, divisons les éléments. Représentant potentiellement. Le seul pouvoir peut être vaincu par la fille du monde. Cachons le monde des autres."

Les phrases étaient étrangement construites mais au moins, elles avaient un minimum de sens. Marie-Jeanne comprit alors que cette épée étaient probablement ce qui divisait à présent ces êtres magiques. Elle comprit aussi qu'elle avait eu le pouvoir de l'esprit. Le pendentif qu'elle avait reçu devait certainement être utilisé afin de retrouver l'épée.

Le jour suivant, elle en parlait avec sa fille, elle la mettait dans la confidence parce que finalement, elle comprenait qu'elle avait eu des pouvoirs grâce à cet acte. Au premier abord, sa fille la traitait de folle mais quand elle lui prouvait par une simple voix dans sa tête qu'elle était doté de pouvoir magique, la petite se calmait et l'écoutait.

C'est à compter de ce jour que les Sinners devinrent les protecteurs de l'épée de génération en génération, ils gardèrent tous le nom de famille originelle afin de récupérer le pendentif et ses pouvoirs. Evidemment qu'ils pouvaient rétablir l'ordre et permettre à tous les gens de leur nouvelle espèce d'avoir plus de pouvoir, de faire ce qu'ils voulaient mais l'égoïsme et l'avarice de pouvoir prenait toujours le dessus alors il gardait le collier caché de tous, en espérant tous, ne jamais connaître la fille du monde.

ᴡɪᴛᴄʜOù les histoires vivent. Découvrez maintenant