Dans les hauteurs d'un petit village à l'ouest de Londres, un rassemblement étrange débuta. Plusieurs femmes se vêtirent d'une longue cape rouge d'un velours étrangement propre. Malgré la majorité d'elles, des hommes se joignirent à ce rassemblement, eux aussi vêtus d'une cape mais pour leur part, elles étaient d'un bleu sombre, un bleu nuit qui ne retirait rien à l'étrangeté de ces individus.
Sans aucune lumière pour se diriger, ces personnes dotées d'un aura plutôt particulier ne semblaient pas gêner pour se déplacer dans l'obscurité des bois. Leur seule et unique source de lumière fût la lueur de la lune au travers des branchages des arbres, qui s'agitaient au passage de ces étranges personnages.
Ils ne disaient rien. Aucun bruit ne venait d'eux, la seule chose qui animait leur présence était le bruit des feuilles frottés par le vent, les petits animaux qui habitaient cette forêt ou encore, le son de leur cape rappant le sol et ainsi les feuilles, les branches et les pierres bougeaient émettant un infime son. C'est comme si la nature les accueillait. Comme si leur aura aussi étrange soit-il, ne soit en aucun cas un problème pour la forêt et ses habitants, comme s'ils attendaient leur venue.
Au sommet d'une colline, toujours aucun d'entre eux n'avaient prononcés un mot. Ils étaient comme qui dirait taciturne à cause de cette aura sombre et étrange ainsi que de ce silence aussi pesant que curieux. Malgré tout, sans toujours prononcé un mot, ils se mirent en un cercle parfait. La pleine lune au dessus d'eux, éclairait l'intérieur de leur rassemblement mais leur visage étaient toujours voilés par leur capuche.
Ils tendirent tous les mains afin d'attraper celles de leurs voisins pour ainsi, fermer le cercle puis ils levèrent la tête en direction du rond blanc dans le ciel. La lueur de la lune frottant cette fois-ci leur visage. Aucun n'avait une véritable expression sur leurs faces, ils semblaient tous détacher de la situation comme si ce qu'ils s'apprêtaient à faire n'était pas de leurs volontés.
Soudainement, des flammes jaillirent autour d'eux, des genres de lianes vinrent encercler les mains déjà lier, une pluie vint tomber juste au centre du cercle et un vent aussi puissant qu'une tornade vint souffler dans les capes de nos étranges personnages, faisant ainsi tomber leur capuche. Pour finir, certains d'entre eux se mirent à parler d'une voix presque inaudible mais peu à peu, elle s'éleva si fort que la maison d'un des pauvres petits marchands du village aurait pu trembler.
- Ignis, terra, aqua, aer et spiritu. Ut ad abscondere mundi magicae, lets 'dividat elementa. Represents potentia ens. Sola virtus victus est a filia mundi. Sit scriptor abscondere mundi ab aliis, avellamus.
Ils récitèrent cette phrase en boucle jusqu'à ce qu'une source de brillance apparaissent au centre du cercle dans l'amas de pluie et de vent qui se déchainaient. Une longue épée, chatoyante, brillante, magnifique avec pour elle seule, une source de lumière divinement éblouissante. La lame se posa au centre alors que le vent souffla encore plus fort, les flammes s'agrandissaient, la pluie devinrent une tempête, le vent une tornade et les lianes se resserrèrent. Ils se mirent à hurler le dernier mot de leur récit, de plus en plus fort, de plus en plus vite.
Ils s'arrêtèrent subitement. Les flammes disparurent, la pluie et le vent cessèrent et les lianes retombèrent sur l'herbe. Dès lors où l'épée tombèrent sur le sol, ils disparurent tous sans laisser aucune trace, sans aucun son, sans rien. Leur aura ne volait même plus dans les airs, c'est comme s'ils étaient morts au moment où l'épée s'est écroulée contre l'herbe. Il ne fallut pas longtemps à cette dernière pour disparaître elle aussi dans l'obscurité de la nuit qui laissa doucement sa place au soleil levant.
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ᴡɪᴛᴄʜ
FantasíaJe pensais connaître le monde dans lequel je vivais mais le jour de mes 18 ans, une nouvelle vision du monde est apparue. J'ai découvert que toutes ces histoires de sorcières, de vampires et encore tant d'autres créatures magiques, étaient plus ou m...