Midorima Shintaro x Reader

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Ce stage était un bon moyen pour l'équipe de se ressouder et surtout de diversifier leurs entraînements. La défaite contre Seirin aux préliminaires de l'Interhigh avait plombé le moral de l'équipe, même des plus positifs. Et pour encadrer les grands dadais, c'était elle de corvée. Même en n'étant qu'une seconde, elle était envoyée au front. Quel désastre. Soupirant une dernière fois, elle sortit, prête à affronter les joueurs de basket. 

-Vous allez déposer vos affaires dans les chambres, on se retrouve dans dix minutes ici. Prenez vos tenues, vous n'êtes pas ici pour vous reposer. 

Les garçons acquiescèrent et disparaissèrent dans le bâtiment, sacs à la main. Être la seule fille ne la dérangeait pas, loin de là, elle aimait bien s'entourer de l'équipe et avait un peu l'impression d'être entourée de grands frères. Non ce qui l'inquiétait c'était son autorité. Elle n'était que dans l'ombre de l'entraîneur préférant observer qu'agir sur les joueurs.

-Et maintenant coach ?, demanda Otsubo, la tirant de ses pensées. 

-Entraînement. Le lycée Seirin est ici aussi je vais voir avec leur manager pour arranger nos entraînements. Ça ne peut pas vous faire de mal, n'est ce pas ? 

-Si vous le dites, fit le plus vieux des frères Miyaji. 

Elle hocha la tête et se dirigea vers le gymnase avec les garçons, discutant entre eux tel un essaim d'abeilles. Elle ne fit pas attention à leurs conversations et entra dans le bâtiment grand ouvert, laissant entrer la brise du soir. Il était vide, ce qui surprit la jeune fille. Elle s'attendait à rencontrer l'équipe de Seirin mais décidément ils ne devaient pas s'entraîner ce soir. 

-Allez les feignants, au vestiaire et on se dépêche ! On n'a pas toute la soirée. 

**********

La jeune fille soupira de nouveau et elle eut l'impression que c'était la cinquantième fois qu'elle le faisait aujourd'hui. Après l'entraînement qui avait été plutôt bon, elle avait réussi à trouver Riko Aida, la manager de Seirin et elles avaient établies un entraînement commun aux deux équipes, leur permettant de se répartir les tâches et surtout de pouvoir faire des matchs. 

Mais ce qui l'embêtait le plus, c'était elle-même. Bon sang, ce stage allait la tuer. Son corps n'arrêtait pas de réagir face au tireur de son équipe. Elle était presque sûre que c'était un des effets secondaires de la pilule, ses hormones n'étant avant pas si détraquées. La lycéenne attrapa finalement ses affaires de bain et se prélassa dans l'eau. Ses muscles apprécièrent le moment et se délièrent au contact de l'eau chaude. Malheureusement le calme fut de courte durée. 

-T/P, y'a un problème avec nos joueurs dans les vestiaires, fit Takao de l'intérieur du bâtiment. 

La jeune fille le remercia en grommelant et se dépêcha, sortant de l'eau et s'entourant d'un serviette. L'idée d'enfiler ses affaires lui effleura l'esprit mais plus vite le problème serait réglé, plus vite elle pourrait retourner dans l'eau. Suivant Takao, elle ouvrit la porte des vestiaires, son air le plus menaçant collé sur la face. 

Mais tout allait bien. Non seulement rien n'était cassé mais surtout il n'y avait presque personne. Seul Midorima et un autre joueur se tenait là, torses nus. Le shooter se tourna vers elle, après avoir remit ses lunettes, essuyant son bras de sa main bandée. 

-Je peux vous aider, coach ?, demanda-t-il, poliment

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-Je peux vous aider, coach ?, demanda-t-il, poliment. 

Mais la jeune fille ne l'entendit même pas, son cerveau brumeux l'empêchant de recevoir un quelconque signal. Clairement, elle venait de court-circuiter. Elle qui maudissait ses hormones quelques minutes auparavant, se retrouvait à nouveau empêtrée dans ceux-là. Ses yeux ne voulurent pas quitter cette peau blanche sculptant un corps digne des plus grandes œuvres en marbre des artistes de la Renaissance italienne. Bon sang. C'est ce qui se cachait sous les vêtements amples de basket ? 

-T/P

-Merde... 

Mais elle ne sut si elle disait ça car elle manquait de baver sur ce torse ciselé ou si son cerveau eut un éclair de lucidité. Soudain le rouge lui monta aux joues, comprenant qu'elle l'avait maté sans vergogne puis claqua la porte, la refermant devant elle. Autant passer pour une débile jusqu'au bout ! 

-TAKAO KAZUNARI !! 

Elle entendit des rires provenant du vestiaire voisin et ouvrit à la volée se fichant parfaitement du tableau sur lequel elle pouvait tomber. Les membres de l'équipe étaient presque tous réunis et riaient aux éclats, cachant mal les larmes roulant sur leurs joues. Le brun aux yeux de faucon se tenait au centre de la pièce, un bras sur le ventre, plié en deux de rire. 

-Vous l'avez fait exprès ! Vous êtes vraiment une bande de crétins ! Et je reste polie ! 

-On t'a aidé à te rendre compte de quelque chose T/P, c'est rien, rajouta Yuya Miyaji. 

-Mais surtout comment vous avez su ?! 

-J'ai mes sources, fit Takao, avec un sourire en coin. 

La jeune fille voulut lui sauter dessus mais une main se posa sur son épaule. Avant même de relever la tête elle sut à qui elle appartenait. La lycéenne ne connaissait qu'une personne à la main bandée en permanence. 

-Tout va bien, T/P

-Oui merci Shintaro, j'ai une petite explication avec tes débiles de coéquipiers. 

-Si c'est par rapport à ce qu'il s'est passé, ce n'est pas la peine. 

Tous se turent et ils se tournèrent vers lui d'une seule et même personne. Le shooter rosit et rehaussa ses lunettes, gêné. 

-Je veux dire, c'est de l'histoire passée. Je ne t'en tiens pas rigueur et ce n'est pas la fin du monde, nanodayo

-Shin-chan tu es malade ?, questionna Takao avec un sourire malicieux. 

-Tais toi, Takao, firent Midorima et la jeune fille en même temps. 

Il se mit à glousser alors que les joueurs se retenaient tant bien que mal de le rejoindre. Avant qu'elle ne puisse ajouter quelque chose, Otsubo entra et lui demanda de le rejoindre afin de jeter un coup d'œil aux entraînements qu'il avait mit au point. La jeune fille hocha la tête et lança un dernier regard noir à l'équipe, en leur intimant de se rendre dans leurs chambres. Avant qu'elle ne sorte, Midorima la retint par le bras, les joues rouges. Elle rougit à son tour alors que les coéquipiers du vert gloussaient comme des pimbêches en entendant la phrase qui la hanterait pour les prochaines minutes : 

-Si tu veux venir discuter sans ces crétins, tu peux venir dans ma chambre ce soir. 




Fin ouverte !! Je vous laisse tout le loisir d'imaginer ce qu'il se passera dans cette chambre !! N'hésitez pas à laisser un petit avis c'est toujours sympa eheh :))


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