𝙏𝙃𝙀 𝙃𝙀𝘼𝙍𝙏 𝙊𝙁 𝙏𝙄𝙈𝙀 [2]

[5] 𝑨𝒅𝒊𝒑𝒐𝒔𝒆 𝑰𝒏𝒅𝒖𝒔𝒕𝒓𝒊𝒆𝒔

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~ 𝟚𝟘𝟘𝟡, 𝕃𝕠𝕟𝕕𝕣𝕖𝕤 ~

Une fois installer dans son bureau au sein de l'open-space, Lillian Smith commença à télécharger toutes les informations qu'elle pouvait saisir, s'assurant qu'elles étaient indétectables.

Plus tard dans l'après-midi, elle fut chargée de se rendre à la salle de conférence puisqu'elle était une nouvelle employée pour Adipose Industries. Si elle voulait travailler plus efficacement, les seniors lui avait dit qu'elle avait besoin d'en savoir plus sur l'entreprise elle-même.

Sans se plaindre, Lillian s'assit dans un siège bien positionné vers l'arrière. Alors qu'elle attendait sur son siège, elle remarqua que les gens se rangeaient un par un, et finalement, Donna Noble se joignit à la mêlée alors qu'elle s'asseyait quelques rangées devant elle. Lillian sourit, sachant exactement ce qui se passait au début de la présentation.

« Adipose Industries, la façon de perdre du poids au XXIe siècle » confia la responsable d'Adipose Industries, Miss Foster. « Pas de sport, pas de régime, pas de manque ni de souffrance. Rien que la libération à vie de toute matière graisseuse. Le Saint Graal de la modernité, là en exclusivité » Elle brandit une des pilules Adipose et Donna continua à prendre des notes. « Vous avalez une seule capsule. Une capsule, tous les jours pendant trois semaines, et la graisse, comme ils disent... »

"La graisse disparaît à jamais" déclara le film sur l'écran derrière elle.

Lillian leva juste les yeux au ciel à la signification littérale du slogan que la société avait inventé.

« Excusez-moi, Miss Foster, si vous permettez ? » une femme bien habillée leva la main. « Je suis Penny Carter, journaliste de l'Observateur à la rubrique "Sciences". Il existe déjà des centaines de ces pilules sur le marché, de centaines de charlatans qui volent les gens. Qui dit que ce dégraissage ne va pas engraisser votre compte en banque personnel ? »

« Oh, Penny, si le cynisme me brûlait les calories, c'est à la maigreur qu'on s'attaquerait  » déclara Miss Foster. « Le point de vue scientifique est autrement plus intéressant »