Prophecy - Draco Malfoy

Chapitre 17

[ Ivy ]

Le match entre la Bulgarie et l'Irlande avait été énorme. Nos oreilles étaient encore remplies des applaudissements et des protestations de fin de match.

Nous dinions devant la tente comme la plupart des sorciers. Le soleil se couchait doucement sur le champ de tentes. Ron et Cédric argumentaient sur le match pendant qu'Harry essayait de suivre comme il pouvait. Le pauvre n'avait aucune culture en Quidditch. Hermione semblait perdue dans ses pensées mais avait un immense sourire aux lèvres qui attisait la curiosité de Ginny. Tout était parfait.

...

- Debout tout le monde ! Vite ! C'est urgent ! me réveilla Mr Weasley.

Le père Weasley s'activait et s'apprêtai déjà à quitter la tente. On entendait des cris de peur de tous les côtés de la tente. Des flashs de lumière verte nous servaient de lumière. Tout le monde comprit bien vite ce qu'il se passait à l'extérieur. Je sortais en dernière de la tente.

Toute la compagnie s'était dispersée et je ne pouvais plus que compter sur moi-même. Je me dirigeais dans la même direction que tous les sorciers qui fuyaient. Des sorciers masqués incendiaient tout sur leur passage et tuaient le plus possible. Les mangemorts n'étaient pas d'humeur ce soir.  

Soudain, une silhouette blonde m'attrapa de côté et m'entraina dans un recoin d'un des seuls bâtiments en pierre. Il me fit signe de passer devant sans un bruit. Nous nous retrouvions entre deux murs à attendre. L'endroit était si petit que nos genoux se touchaient. Draco semblait furieux mais surtout paniqué.

- Je t'avais dis de fuir !

- Tu pensais vraiment que j'allais t'écouter ? ricanais-je. 

Il me lança un regard noir.

- Tu es louche Malfoy ! finissais-je.

Il ne prit pas en compte ma remarque. Les bruits s'éloignaient petit à petit mais il voulait être sur que plus personne ne soit dans le coin. Seulement, plus le temps passait, plus notre cachette avait l'air de se réduire et l'air de manquer. La tension était forte et comme il aimait faire, il me regardait droit dans les yeux avec insistance. Je n'avais pas envie de me cacher de son regard alors je lui rendais.

Au bout de plusieurs minutes, les bruits n'étaient presque plus perceptibles alors il sortit le premier. Il m'expliqua rapidement qu'il y avait une cheminée dans la tente de son père et que je pourrais l'utiliser pour rentrer chez moi.

...

Pleine de cendres, je débarquais dans le salon du Terrier. Tout le monde était là et semblait inquiet mais quand ils me virent, toute inquiétude sembla s'envoler. Ginny me prit dans ses bras et ne me posa pas de question sachant que je n'y répondrais pas forcément. Molly avait faillit faire une crise cardiaque en me voyant apparaître mais d'après elle, c'était de la bonne façon.

Le journal du lendemain nous apprit que l'attaque de mangemorts avait été préméditée et qu'elle avait été revendiquée. Ce qui m'inquiétait c'est la situation de Draco dans celle-ci. Il avait voulut me prévenir de son arrivée donc il était forcément au courant qu'un drame allait se produire. Je n'eu pas beaucoup le temps d'y repenser car Ginny m'occupa tout le reste des vacances.

...

Nous venions d'apprendre que cette quatrième année était spéciale grâce à la Coupe de Feu quand les écoles arrivèrent chacune leur tour dans la grande Salle. Durmstrang était faite de plus au moins beaux garçons. Je pu reconnaître Viktor Krum par dessus l'épaule d'Hermione qui s'était relevée quand il était apparut. Les bleues que lui avait causée la World Cup avaient cicatrisés et toutes les filles de Poudlard l'acclamait. Pathétique. Seule Ginny et moi étions un peu plus objectives sur la personne. La réaction des garçons était hilarante, surtout celle d'Harry qui s'était retourné pour vérifier que Ginny ne l'admirait pas aussi. Ma meilleure amie l'avait aussi remarqué et avait esquissée un petit sourire de moquerie.

Parkinson gueulait encore plus fort que toutes les filles réunis et agaçait particulièrement Blaise, Draco et Théodore qui n'étaient qu'à quelques mètres d'elle. Elle aussi était pathétique. Elle le comprit quand elle croisa mon regard alors que je la toisais.

Quand les garçons (ou plutôt les athlètes) furent assis, les filles de l'école française de Beauxbâtons fit son entrée. Puisqu'elles étaient française et que je savais parler français grâce à mes origines, l'idée de faire la connaissance de certaines d'entre elle avait poussée dans ma tête mais que je vis leur têtes, j'abandonnai. Trop gentilles et trop naïves pour moi... A la limite pour les manipuler elles seraient idéales, mais pas plus.

La fin des présentations arrivée, un festin ,comme je n'en avais jamais vu avant, apparut devant nos yeux. Dumbledore voulait faire bonne impression et tout le monde l'avait comprit. Ses joues étaient occupées par un immense sourire de satisfaction.

...

- Mais bordel Cédric ! Tu as entendu Dumbledore ? Ce n'est pas une décision à...

- ... prendre à la légère, oui je sais Ivy !

J'étais en pleine discussion avec mon meilleur ami qui avait eu la bonne idée de se présenter au tournoi.

- Très bien, fais comme tu veux ! Tu ne viendras pas te plaindre quand tu mourras... Ah oui c'est vrai, tu ne pourras pas !

Puis je le laissai planté au milieu de la cour. 

Pourquoi voulait-il à tout prix se mettre en danger pour un tournoi aussi inutile ? Il ne gagnait rien à part la possibilité d'y laisser sa peau. Mais bon, il fallait encore qu'il soit tiré au sort.

...

La coupe qui servait à déposer sa participation était déposée au milieu d'une salle. J'étais posée sur les bancs avec Ginny pour observer les candidats au tournoi. Fred et Georges venaient de se faire expulser de la zone délimitée et protégée par Dumbledore que Krum apparut dans l'encadrement de la porte. Il était suivit de son directeur, un homme peu chaleureux à la barbe noir sale. La salle qui était remplit de rires par le spectacle des jumeaux redevint calme à ce moment-là. Hermione était ici aussi. Quand le bulgare passa devant elle, telle une intello de première classe, elle serra son livre contre sa poitrine. Elle était piquée mais son comportement était surtout très comique.

Quelques minutes après que Krum ai déposé son nom dans la Coupe et soit sorti de la salle, l'air redevint respirable et Cédric fit son entrée. Il avança alors que tous les regards étaient braqués sur lui. Ginny avait remarquée que je n'aimais pas qu'il participe à ça et avait aussi essayée de le résonner mais visiblement, sans succès.

Mon meilleur ami m'avait vu et évitait mon regard même s'il comprenait bien que je n'étais pas d'accord. Vu ma tête, toute la salle pouvait se rendre compte de mon désapprouvement. Cédric mit un pied dans la zone tant convoitée par les jumeaux et fut acclamé. Il lâcha son nom dans la coupe et après quelques secondes d'attente, la confirmation de la coupe fut positive. Il venait surement de signer son arrêt de mort.