Prophecy - Draco Malfoy

Chapitre 38

[ Ivy ]

Draco était sortit du pub depuis maintenant dix minutes alors que je répétais une énième fois à Ginny, mot pour mot, ce que lui et moi nous étions dit. J'avais du mal à contenir mes larmes mais par simple dignité, je le faisais. Le lieu était bondé d'élèves et même de certains professeurs.
Quand nos Bièraubeurre furent terminées, je quittai rapidement Ginny pour me rendre aux toilettes et me clarifier les idées. Je restai bien cinq minutes en face du miroir, la tête au-dessus de l'évier afin de me vider l'esprit puis je me rendis dans une des cabines pour vomir. Quand mes remontées furent passées, je sortis pour me laver les mains et rejoindre Ginny. Seulement, un petit paquet se tenait près de l'évier que j'avais quitté il y a quelques minutes. C'était un paquet cadeau noir simple entouré d'un ruban vert. Il y avait un petit mot placé dessus : « Joyeux anniversaire en retard ». Il n'était pas signé mais ce qui m'intriguait le plus c'est que mon anniversaire n'était plus d'actualité depuis un bon bout de temps.
Je pris la décision de le prendre et de l'ouvrir sur le chemin.
Quand je retrouvais Ginny devant le bar, je me sentais déjà un peu mieux. Nous rentrions tranquillement au château. Cette fois-ci, je sentais la présence et entendais les voix des trois serpentards derrière nous. Ils n'étaient donc pas rentrés directement.

- Qu'est-ce que c'est ? me demandai Ginny, curieuse comme elle était.

- J'ai l'air de savoir peut-être ? je riais doucement.

- Ouvre le dans ce cas là, me suggéra-t-elle.

Alors, tout en marchant, j'ouvrais délicatement le paquet mystère. Une fois le papier cadeau enlevé et refilé à ma meilleure amie, je me rendis compte que c'était une boîte à bijoux noire. Je l'ouvris doucement, à moitié attentive à ce que je faisais. L'autre partie de mon cerveau était tourné vers le son que faisaient les pas de Draco, Pansy et Astoria. Cependant, mon attention ne resta pas longtemps sur eux quand je réalisai ce que je tenais entre les mains. Ginny fut aussi choquée que moi. Sur un petit coussin aussi noir que la boîte, un collier en opale vert se dessinait.

- On a un admirateur secret, Bransdal ? se moqua la rousse.

- Tout ce que je peux dire c'est qu'il a de bons goûts... je dis le souffle coupé.

- Qu'est-ce que tu attends pour l'essayer ? me pressa-t-elle.

Alors elle m'arracha la boîte des mains pour que je puisse prendre le collier qui s'y trouvait. Les pierres étaient froides mais je n'eus pas le temps d'en savoir plus car au contact même du collier, je reçue comme une onde électrique. A partir de ce moment-là, tout devint flou. Je me sentis partir, ne vis plus rien et j'eu la sensation étrange de léviter. J'aurais pariée que mes pieds quittaient le sol mais je fus prise d'une telle douleur que je ne pus rien faire si ce n'est crier et m'effondrer de souffrance.

[ Draco ]

Je me sentais mal d'avoir parlé à Ivy comme je l'avais fais moins d'une heure plus tôt. Je marchais derrière elle et Ginny, accompagné par Pansy et Astoria. La blonde tenait un paquet que je n'avais pas vu avant et qui m'intriguais. Les deux serpentardes qui discutaient entre elles n'avaient pas fait de remarque à ce sujet. Toute mon attention était tournée vers le déballage du paquet par Ivy. J'entendais les exclamations et les commentaires de Ginny. Elle aurait reçue ça d'un admirateur secret pour son anniversaire. Pour je ne sais quelle raison, je trouvais ça louche et suivais la scène de loin.
Après quelques hésitations, mon ex petite amie prit dans ses mains ce qui semblait être un collier. Mais aussitôt attrapé, elle le reposa en vitesse comme si elle avait été victime de quelque chose d'invisible. Puis elle se mit à crier et des bourrasques de vent se mirent à se rassembler autour d'elle. Sans prévenir, ses pieds s'élevèrent du sol comme si elle était possédée. Un peu comme la jeune poufsouffle qui... était morte il y a quelques années...
Sans réfléchir, je me mis à courir pour quitter Pansy et Astoria et me jetai presque sur Ivy. Ginny était aussi paniquée que moi et commençait à pleurer de panique.

- Aide moi à la faire descendre, je lui criai alors qu'elle était pétrifiée.

Elle dû sentir la peur dans mes yeux car une décharge électrique sembla la réveiller et elle m'aida a attraper le buste de la blonde. La force qui la poussait vers le haut était plus forte que nous. Ivy était comme aspirée et nous n'y pouvions rien. Elle ne cessait pas de crier et ses yeux étaient grands ouverts. Pourtant, je savais qu'elle ne voyait rien à ce moment précis.

- Ivy, écoute-moi s'il te plaît, je lui criai. Tout va bien se passer, il faut juste que tu te laisse faire, je dis désespérément.

Puis, comme si elle m'avait entendue, ses cris cessèrent et la résistance qui nous empêchait de la ramener sur terre se fit de moins en moins forte. Après quelques secondes de lutte, elle tomba dans mes bras, inconsciente.