Chapitre 36

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PDV Candy

C'est pas vrai...

J'ai vraiment... tué quelqu'un...

- Candy... ça va ? Me demande ma mère.

- Vous venez de me dire que j'ai tué quelqu'un, vous pensiez que j'allais le prendre comment ? Demandais je en passant mes mains sur mon visage.

- À ce moment là tu avais l'air de parfaitement savoir ce que tu faisais, tu as tiré de sang froid, dit mon père.

- Oui peut-être, mais tout de même, j'avais 6 ans et encore je venais à peine de les avoir. Aujourd'hui j'ai 15 ans et j'apprends ça ? Pourquoi m'avoir enlevé ce souvenir ? Où même les souvenirs des moments que j'avais passé avec vous ?

- Nous ne pouvions pas te laisser ces souvenirs, tu imagine le traumatisme pour une enfant de savoir qu'elle à tué quelqu'un ? Dit ma mère.

- Crois moi, savoir ça à l'âge que tu avais n'étais pas vivable, sourtout dans ton cas, me dit mon père.

- Surtout dans mon cas ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Quand tu étais petite tu laissais vite tes sentiments prendre le dessus sur toi, tu étais trop sensible, et beaucoup trop faible, dit il sec.

...

- Shariz ! Ça va pas de lui dire des choses comme ça ! Lui dit ma mère.

- Je ne fais que dire la vérité, et si je devais donner mon avis, je pense que tu l'es toujours, moins qu'avant c'est certain, mais tout de même encore un peu.

- C'est vraiment ce que tu penses ? Demandais je.

- Oui.

...

D'accord.

- Candy..., dit ma mère.

- Très bien, alors laisse moi te dire que tu ne me connaît pas.

- Tu en es sûre ? Moi je ne crois pas, dit il.

- Ooh oui j'en suis certaine, je me connais et je sais aussi que de moi vous ne savez pas tout. Toi tu ne me connais pas vraiment, t'étais même pas là ces dernières années.

- Candy tu-, commence t il.

- S'il vous plaît, je suis fatiguée et j'aimerais dormir, dis je en le coupant.

Je suis à deux doigts de frapper quelque chose là...

- Très bien, dit mon père en partant.

Il part dans sa chambre et ferme la porte derrière lui, sans dire un mot, sans un regard envers moi ou même ma mère.

- N'y penses plus chérie, je vois bien que tu es enervée. N'en veux pas trop à ton père, tu sais comment il est, beaucoup trop franc, dit ma mère.

- Ouai mais tout de même, il n'avait pas à me dire ça, surtout de cette façon. Il pense me connaître ? Bah il se trompe. Toutes ces années j'ai été seule, sans rattache, sans véritables figures parentales sur lesquelles je pouvais me reposer et à qui je pouvais demander de l'aide...

- Peut-être, mais tu ne sais pas non plus ce que ton père à traversé, tu n'es pas bien différente de lui. Tu lui ressemble plus que tu ne le pense.

...

- Va te coucher, demain les SEA continues, je ne voudrais pas que tu sois fatiguée, les épreuves sont importantes dans ta scolarité.

- Ouai...

- Bonne nuit, me dit ma mère en prenant dans ses bras.

- Merci, toi aussi, dis je.

Candy à l'Académie ÉcarlateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant