Chapitre 26

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Nous sommes partis récupérer les décorations de Noël. Tout est si clair avec des couleurs comme le rose et le blanc.

Je suis presque sûre que c'est ma mère qui a voulu ces couleurs, elle aime tout ce qui est clair.

- C'est si clair, dit Sarah.

- C'est exactement ce que j'étais en train de me dire, tu lis dans mes pensées ? Demandais je.

- Qui sait, peut-être bien que oui, peut-être bien que non, dit elle.

- Tant de mystère en toi, c'est dingue.

- De nous deux je doute sérieusement que je suis la plus mystérieuse, t'es plutôt douée dans ce domaine. Je suis même sûre que toi-même tu ne sais pas tout de toi.

- Là pour le coup, j'en suis presque sûre. En même temps on m'a caché ce qui est le plus important dans ma vie, c'est-à-dire qui je suis réellement. Donc autant dire que je pense vraiment qu'il y a des choses que je ne sais pas.

- Tu va essayer de les découvrir ?

- Ouai je pense, après tout je n'ai rien à y perdre, si ce n'est du temps.

- Et si tu ne trouve rien ?

- Je trouve toujours quelque chose, mais bon si je trouve rien je me résignerai et j'abandonnerai, dis je.

- T'as l'air sûre de toi quand tu dis que tu trouve toujours ce que tu cherche, dit elle.

- Parce que c'est vrai, regarde pour mes origines, j'ai finalement trouvé d'où je venais et qui sont mes parents. En ce qui concerne John et Marion j'ai découvert il y a bien des années qu'ils n'étaient pas mes vrais parents.

- Et pour tout ce qui est magie ? Demande t elle.

- Honnêtement j'étais loin de me douter de l'existence de la magie ou d'un éventuel autre monde, donc je n'ai pas vraiment eu l'idée de chercher de ce côté là.

- Pas même quand tu étais petite ?

- Mes rêves étaient déjà brisés, je m'étais fait une raison. Je n'ai pas réfléchie ou vécue comme une enfant normale, j'étais brisée bien jeune.

- J'imagine que ça a dû être bien dur pour toi, je suis désolée, dit elle.

On peut voir la sincérité dans ses yeux. Sarah n'est pas du genre à exprimer de sentiments comme la compassion ou autre, elle se fait comprende qu'avec sa façon d'être.

- Tu n'as pas à l'être, c'est de ma faute en faîtes, dis je.

- Comment ça ? Demande t elle.

- Si j'avais eu plus de caractère étant petite je n'en serais sûrement pas là. La Candy que tu connais maintenant est bien différente de celle d'avant. Quand j'étais petite je me laissais faire, j'étais bien trop gentille et généreuse. J'étais incapable de me défendre, parce que j'avais peur. Peur de ce qui pourrait m'arriver si je ripostais. Chrys et Aera sont si souvent venus m'aider quand il m'arrivait quelque chose, leurs parents aussi d'ailleurs. Mais tu t'imagine bien que John et Marion n'étaient jamais là. Je me suis laissée faire et sa m'a pratiquement détruite.

Je marque une pause avant de continuer.

- Avec les années ça ne s'arrangeait pas, jusqu'au moment où j'ai eu un déclic. J'ai réalisé que si je ne faisais pas vite quelque chose ça pourrait me coûter extrêmement cher. C'est comme ça que j'ai commencée à faire des sports de combats. Quelques années plus tard, Aera est partie et Chrys m'a trahie. C'est cet événement qui m'a forcée à me renfermer sur moi-même, à cacher mes sentiments et ne rien dire quand je me sentais mal. Je suis devenue celle que tu connais aujourd'hui.

Candy à l'Académie ÉcarlateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant