Chapitre 36 : J'ai eu peur !

1.2K 63 1
                                    

Un soir où nous étions dans notre chambre, Yumiko nous faisait part de ce qu'elle avait fait dans la journée, malheureusement, je ne fournissais pas une grande attention dans ce qu'elle disait. Ma marque me brulait, ce qui signifiait qu'il voulait qu'on aille plus vite. Quand je dis "il" j'entends Voldemort.

Draco ayant échoué avec le collier et Katie Bell, le seigneur nous en avait fait baver pendant les vacances. Draco allait devoir prendre d'autres mesures. En parlant de ses "mesures", il était entrain de faire une tentative avec Slughorn. Il allait offrir anonymement une bouteille de vin au cassis et au réglisse à notre professeur de potions, seulement, elle allait être empoisonnée. Draco avait jeté un sort au professeur pour qu'il offre le vin à Dumbledore. Et je priais pour que son plan marche.

Le lendemain, McGonagall vint dans notre chambre, elle nous réveilla, Hermione et moi.

« Mesdemoiselles, Mr Weasley a eut un accident. Veuillez me suivre jusqu'à l'infirmerie, le jeune homme est inconscient. »

A ces mots, peut importait les disputes ou les jalousies qu'il y a avait avec ce garçon, l'amitié avant tout. Nous nous levâmes et suivîmes notre professeur jusqu'à là où Ron reposait. Il était allongé sur un lit. Ginny et Harry était à ses côtés et Hermione pris une chaise pour pouvoir tenir la main de son ami.

Lavande Brown arriva en criant :

« Où est-ce qu'il est ? Est-ce que mon "Ronron" va bien ? » ahhh, je détestais quand elle l'appelait comme ça, c'était irritant et en plus, elle avait la pire voix de crécelle du monde !

Elle s'arrêta de crier, ce qui était un soulagement pour mes oreilles. Regarda Hermione et s'exclama comme si ma soeur n'était même pas là :

« Qu'est-ce qu'elle fait là ? »

Hermione lui répondit en se leva et en haussant le ton :

« Je pourrais te poser la même question ! »

Les professeurs n'osèrent même pas rentrer dans ce qui me semblait être un crépage de chignon, pas même Rogue.

« Il se trouve que Ron est mon petit-ami. » dit-elle avec un ton que je n'appréciais pas plus que ça. Hermione lui répondit un peu trop rapidement :

« Et il se trouve que Ron est mon.. ami. » dit-elle en se détendant un peu.

Elles continuèrent à se crier dessus jusqu'à ce que le principal concerné se mette à marmonner quelque chose dans son sommeil. Il murmurais un prénom, je ne comprenais pas vraiment mais quand je vis Hermione sourire et Lavande partir en pleurant, je compris.

Les professeurs sortirent de la salle suivit d'Harry, Ginny et moi. Nous laissâmes Hermione avec Ron.

Le jour d'après, au matin, nous étions dans le Grand-Hall. J'étais assise à côtés de Ron. Celui-ci était dévisagé par Lavande à l'autre bout de la pièce, celle-ci le fusillait du regard. Elle avait l'air plus que contrariée. Quelques minutes après, Katie Bell entra dans la salle et Harry se précipita vers elle. Je ne sais pas vraiment ce qu'il se sont dit, mais Harry avait l'air déçu.

Draco pénétra dans la salle et fixa Harry, mais il ressortit tout aussi vite suivit du garçon à lunettes. Je les suivis également car je savais que tout cela allait mal se finir. Sur mon chemin, Pansy m'arrêta.

« Tu comptes aller où comme ça, Perez. »

« Ce ne sont pas tes affaires, Bull-dog. » lui lançai-je.

Elle sortit sa baguette, mais avant même qu'elle eut le temps de prononcer un sort, je la frappa, la faisant s'écrouler parterre en se tenant le nez.

« Ne t'approche plus de moi, Pansy Parkinson, sinon tu le regretteras ! » dit-je avant de m'en aller en courant.

En arrivant aux toilettes des préfets, je pus découvrir Draco sur le sol, baignant dans un bain de sang, son sang. Harry était là, c'est lui qui lui a fait ça. Je le poussa pour pouvoir aider Draco, mais celui-ci était à l'agonie.

« Malfoy ! Je t'interdit de me quitter ! » dis-je en pleurant. « Tu m'entends ! »

Rogue arriva et me demanda de m'écarter pour pouvoir soigner le blond. Le professeur n'arrêtait pas de dire " Vulnera Sanentur ". Après que le sang soit balayé de Draco, son parrain l'emmena à l'infirmerie car celui-ci s'était évanoui à force d'avoir perdu du sang. Je ne le quitta pas de la journée. Je suis restée à ses côtés toute la journée, je ne suis pas retourné en cours et personne n'aurait osé essayer de me sortir de là, même pas Mme Pomfresh.

Ce n'est que deux jours après qu'il daigna prendre ma main dans la sienne, je ne l'avais retirée que pour boire mais apparemment, mon contact lui manquais. Toute mon attention était maintenant braquée sur lui. Sa tête bougea lentement et, peu à peu, ses yeux s'ouvrirent.

Mon autre main vint se poser sur sa joue. Il sourit un peu.

« Monsieur Malfoy s'est réveillé ? » dis-je.

Il hocha la tête lentement et essaya de s'asseoir.

« Hey, princesse. Combien de temps ai-je passé ici ? » me demanda-t-il.

« Deux jours, sais-tu pourquoi Harry aurait pu te faire ça ? »

Il soupira et me dit :

« Il savait pour Katie. Et, en la voyant dans la grande-salle, je n'avais pas le cran de la regarder dans les yeux après ce que j'ai fais. » Il déposa un léger baisé sur le dos de ma main.

Mme Pomfresh pénétra dans la salle en disant :

« Ah, Monsieur Malfoy s'est enfin réveillé ! Quel bonne nouvelle ! Saviez-vous que vous n'avez qu'une seule personne sur qui vous pouvez vraiment compter ? Mademoiselle Perez à été la seule à rester à vos côtés jour et nuit. Elle pouvait être dans de mauvaises positions, peu lui importait tant qu'elle restait à vos côtés et qu'elle vous tenez la main. Vous avez trouvé la perle rare, jeune-homme, tachez de ne pas la perdre ! » dit-elle en s'en allant.

« Ne vous inquiétez pas, ça ne risque pas ! »dit-il avant de m'embrasser. Il me porta et me déposa sur ses jambes.

« T/P Perez, après que toute cette histoire avec Voldemort, voudrais-tu emménager avec moi ? Ma mère serait ravie de t'avoir parmi nous. »

Je n'avais plus de mots, donc je me contenta de l'enlacer. Il répondit à mon étreinte. Je m'approcha de lui et lui murmura à l'oreille :

« J'en serais très heureuse. »

« Je t'aime, T/P. » ses mots venaient du plus profond de son cœur.

« Je t'aime aussi, Draco. » Il resserra l'étreinte et on s'endormi l'un sur l'autre.  

Amour Impossible - Draco Malfoy X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant