BONJOUR TOUT LE MONDE
Bienvenu.e.s donc dans cette nouvelle fanfiction ! Merci pour vos réactions au topos et votre confiance et votre fidélité : vous êtes des lecteur.ice.s extras <3
Avant de rencontrer Charlie, je vous propose donc un petit prologue. J'ai hésité à céder et vous le poster avant, mais j'ai eu un ... problème (j'ai fait une connerie et mon meilleur chapitre ainsi que ce prologue se sont effacés de mon document ... Il a eu des larmes et de la rage mais tout est en train de retourner à la normale). Bref, avec cet incident j'ai pris un peu de retard sur mon planning mais rien de dramatique ! (OK peut-être que sur le coup c'était le drama).
Pour la citation : le seul, l'unique, le merveilleux Jean-Jacques Goldman et ses paroles qui sont toujours d'une grande justesse. Pour ceux qui ne connaissent pas je vous invite à aller écouter cette chanson !
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« Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens,
De trahir, tendre une main ? »- Né en 17 à Leidenstadt,
Goldman-Fredericks-Jones***
Prologue : A feu et à sang
Belfast, 17 février 1978
Nolan O'Neil se réveilla en sursaut face au son caractéristique d'une explosion. Ses yeux s'ouvrirent sur le plafond lézardé de fissure, fixes, alertes, avant qu'une nouvelle secousse ne le force à se redresser brusquement. A l'aveugle, il attrapa la baguette qui ne quittait jamais sa table de nuit et se dépêcha vers la fenêtre, la respiration sifflante. Il tira quelque peu le rideau pour avoir une vue sur la rue que bordait son immeuble miteux de Belfast. Il entrebâilla légèrement sa fenêtre pour percevoir des fracas lointains, des cris, une agitation caractéristique qui faisait partie du paysage de la ville. Nolan consulta sa montre, mortifié. Vingt et une heure. Il s'était endormi dès qu'il était rentré de son travail à une serre de Champifleur, éreinté. Une heure de quiétude avant que le monde ne sombre à nouveau.
Depuis quelques années, Nolan ne dormait que sur une oreille, réveillé par le moindre soubresaut. Il fallait dire que Belfast devait être l'un des lieux les plus dangereux de Grande-Bretagne, depuis quelques temps. Côté moldu, l'IRA faisait des ravages et les rixes entre catholiques et protestants avaient forcé la commune à ériger des murs dignes de celui de Berlin mais qui portait le nom de « la paix ». C'était navrant pour Nolan de constater que seuls les murs pouvaient sauvegarder la paix ... Mais le pire était sans doute côté sorcier avec les sbires du Seigneur des Ténèbres qui profitaient du chaos dans lequel était plongé l'Irlande-du-Nord pour camoufler leurs propres carnages et envenimer une situation déjà plus que critique côté moldu pour faire imploser le gouvernement du Royaume-Uni. Attaquée de toutes part, Belfast était déjà à feu et à sang.
On finissait par s'y habituer. A ces murs qui étaient tout sauf celui de la paix, aux disparitions et morts qui s'étalaient dans les dernières pages de La Gazette. C'était quotidien, ça s'était insinué dans leurs vies comme un poison qui les consumait lentement, sans réellement se manifester mais qui éteignait progressivement leur feu intérieur. La révolte et l'horreur avait fini par se muer en résignation. Des gens mourraient tous les jours sous les feux des bombes et de la magie : qu'est-ce qu'un pauvre cueilleur de Champifleur pouvait y faire ?
Des cris se firent entendre dans la rue et Nolan se pencha sur l'entrebâillement de la fenêtre, affolé.
-L'IRA ! hurlait quelqu'un plus bas. C'est encore l'IRA, l'hôtel brûle !
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La dernière page
FanfictionFarhan O'Neil a toujours été à l'ombre de tout. A l'ombre de la boutique d'apothicaire de son père adoptif, dans l'ombre du populaire Charlie Weasley, dans la masse d'anonyme qui constitue Poudlard. Même son passé est constitué d'ombres : tout a som...