Chapitre 29 : L'ultime roulement de tambour

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Hello again my darlings <3 

Comment allez-vous par cette belle journée? Les 3e courage, le brevet est bientôt fini, et pour ceux qui ont encore des oraux, Perri est de tout coeur avec vous et vous donne de quoi vous changer les idées ! 

Mais pour Perri c'est jour de TOUR DE FRANCE (je suis deg parce qu'ils passent littéralement CHEZ MOI dans le Nord mercredi ... mais je travaille jusque jeudi donc je pourrais pas T.T). Ai-je versé ma petite larme quand France 2 a repassé les plus belles images du Tour de France? Oui. 

Bon maintenant le chapitre ! Je vous laisse le lire et je retourne à l'écriture parce que l'avance fond un petit peu - j'ai réussi à boucler un chapitre laisser en stand-by depuis un moment hier, je vais continuer de surfer sur la vague ! 

Bonne lecture <3 

*** 

Le son du tambour dissipe les pensées ; c'est par cela même que cet instrument est éminemment militaire. 

- Joseph Joubert 

*** 

Mercredi 20 février 1991

A ce qu'il paraîtrait c'est le grand jour aujourd'hui.

A ce qu'il paraîtrait, Farhan me tuera si jamais je commets la moindre négligence. Je ne le crois qu'à moitié : il n'avait pas l'air d'y croire beaucoup en prononçant ces mots. Mais bon, on va faire un effort, n'est-ce pas ?

***

La victoire de Serdaigle contre Serpentard améliora grandement le quotidien de Farhan. Il avait passé le match en compagnie de Maya et pour la première fois, il avait eu la sensation de parler à une sœur. Ils avaient parlé de leurs cours, s'étaient largement plains de Rogue, de sa sévérité et de la difficulté de ses devoirs. Elle lui avait raconté ses préparatifs du ramadan qui arrivait courant mars. Il lui avait même prêté son écharpe quand elle s'était mise à grelotter face au froid humide. Qu'ils ne sachent pas qui était Shahrazade ou que leur passé soit en suspens avait eu peu d'importance : dans cette histoire, un avait gagné une sœur et ce jour-là ça lui avait paru inestimable.

Ce match redonna espoir à Charlie qui s'entraina de plus belle, portée par une équipe qui selon lui s'améliorait grandement. Il était là-dessus secondé par Oliver Dubois qui se chargeait de lui rappeler chacun de ses entrainements, secondé par Lauren qui avait retrouvé par ce biais un nouveau souffle. La préfète était même retournée dans sa chambre où l'ambiance était finalement courtoise à défaut d'être chaleureuse – mais elle avait retrouvé l'énergie nécessaire pour effrayer quiconque la regardait de travers.

Et bien sûr au milieu de cela, il y avait eu Joséphine. Elle avait gardé le Vif d'or dans un bocal, avait-t-elle malicieusement annoncé à Farhan le lundi matin en cours de Potion, dans lequel elle avait par ailleurs excellé, sans cesser une minute de sourire – pas même quand elle s'était retrouvé face à Tonks. Face à chacun d'entre eux, Farhan avait senti la boule dans son estomac grossir sans pour autant lui peser. Non, la seule chose que cela lui avait appris, c'était qu'il adorait ce qu'il voyait. Une Joséphine épanouie.

Ce fut sans doute grâce à tous ses éléments qu'il se leva serein le matin du concours. Les élèves concernés avaient été libérés de la matinée de cours, leur avait annoncé McGongall la veille avant de le prendre à part.

-O'Neil, nous savons tous les deux ce que vous valez en Potion, lui avait-t-elle glissé en le fixant par-dessus ses lunettes strictes. Même Severus le sait. A vous de le lui faire admettre. Ce n'est pas lui qui vous jugera, c'est Damoclès de toute manière. Vous pouvez le faire, je le sais.

La dernière pageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant