Bonjour tout le monde !
J'espère que notre Noël s'est bien passé, que vous avez été gâtés et surtout que vous avez passé de bons moments avec vos familles ! Alors quelle est la star de vos cadeaux?
Je poste un peu tard désolée, je suis littéralement fracassée par les fêtes et la maladie c'est à peine si j'arrive à garder les yeux ouverts. MAIS je le fais pour vos beaux yeux ! Et évidemment parce que je ne doute pas que vos commentaires me reboosteront un peu.
Concernant le concours merci pour toutes les participations ! Je posterai ça quand j'aurais un peu le temps et l'énergie, ce sera peut-être après le Nouvel An !
Maintenant le chapitre ! J'espère qu'il vous plaira, bonne lecture <3
***
Est-ce que tu veux bien être mon grand frère
M'aider à porter mes chagrins
Me relever quand je prends un gadin ?
Est-ce que tu veux bien être ma petite sœur
Faire de moi le grand de quelqu'un
Me rendre fort par tes yeux dans les miens ?- Frère et sœur
Le soldat rose***
Chapitre 43 : Joyeux anniversaire, petite sœur.
Dimanche 7 avril 1991
Bande de saloperie de petites sœurs.
C'est un complot, un immense complot j'en suis persuadée. Berry ne sait pas mentir, j'ai senti le sourire dans sa voix quand elle m'a demandé de la faire transplaner pour aller chercher Maya à Leeds pour son anniversaire. Ne fais pas l'innocente : la belle petite araignée que tu es referme une nouvelle fois sa toile sur moi. Comment vas-tu manger l'insignifiante mouche que je suis ?
C'est tellement un complot que j'ai refusé, pour que PAPA me force à y aller parce qu'il n'est pas forcément rassuré de voir sa petite fille chérie fréquenter le bas-peuple dans le Magicobus.
NON MAIS BERRY T'AS AMMENE PAPA DANS LE COMPLOT !?!
Mais je rêve, comment je résiste à une telle coalition, moi ? Hein ?
Vraiment j'enrage, je n'avais pas prévu de revoir Farhan de ci-tôt ... Vraiment je voulais lui laisser ses deux semaines pleines, libéré de ma présence pour réfléchir sereinement sans que je sois là pour parasiter.
Et je ne veux pas m'infliger cela non plus. Parce que moi j'ai cessé de réfléchir à partir du moment où j'ai réalisé qu'absolument chacune de mes raisons de le repousser ne tenaient plus la route à présent. Pomfresh m'a bien conseillé de regarder vers l'extérieur, non ? Vers l'avenir. J'ai envie de Farhan en fasse parti. Je crois que j'ai rarement eu autant en vie de construire quelque chose de vrai, de solide. D'enfin m'investir dans quelque chose qui ait du sens. Et ça me fait peur de me retrouver face à lui avec tous mes espoirs et de me prendre un mur, exactement comme celui que j'ai pu lui mettre. Il peut très bien décider que je lui ai fait trop mal, qu'il ne me le pardonne pas ... Il peut très bien décider que sa vie est trop compliquée. Il peut exiger de savoir pourquoi. Bien sûr qu'il le peut, bien sûr qu'il en a le droit. Mais la deuxième chose que j'ai décrétée, c'était que je n'étais pas prête à lui en parler. Prête à vivre, oui mais replonger attendra ...
Alors le déni jusqu'au mur de la rentrée, ça m'allait parfaitement.
Et pourtant ... pourtant ... Vraiment à l'idée de retrouver notre complicité, nos gestes, de prendre sa main comme je l'ai fait dans le couloir, je souris comme une idiote. Une idiote, il n'y a pas d'autres mots. Même là face à toi, je souris comme une idiote. Quand j'ai claqué la porte au nez de Berry, j'ai souri comme une idiote. Il va falloir que je régule ça quand je vais me trouver face à lui. Je vais être cramé en deux-deux. Oh par les chaussettes de Merlin, j'espère que Charlie ne sera pas là. J'aurais jamais dû lui parler à lui, c'est le pire entremetteur du monde, j'aurais vraiment jamais cru. Je vais lui faire changer de voix à 180 degré et lui proposer d'ouvrir une agence matrimoniale.
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La dernière page
FanfictionFarhan O'Neil a toujours été à l'ombre de tout. A l'ombre de la boutique d'apothicaire de son père adoptif, dans l'ombre du populaire Charlie Weasley, dans la masse d'anonyme qui constitue Poudlard. Même son passé est constitué d'ombres : tout a som...