Chapitre 44 : A l'amour comme à la guerre

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Ladies, gentlemen and no-binary people, here I am ! 

J'espère que tout le monde va bien, que vous ne manquez pas trop de vitamine D (parce que mine de rien personnellement j'ai pas beaucoup aperçu le soleil depuis décembre) et que tout va bien dans vos vies ! 

CONSEIL LECTURE : j'ai lu toute la soirée hier Les grandes oubliées : pourquoi l'histoire a effacé les femmes de Titiou Lecocq Bon c'est de la vulgarisation historique avec un ton qui s'adresse clairement à la jeunesse et quelques raccourcis mais c'était très intéressant de comprendre comment le processus patriarcal s'est mis en place, comment les libertés des femmes ont existé, puis reflués au fil des époques (vraiment rien n'est acquis, ça nous le prouve !), comment on a totalement invisibilisé leurs accomplissements, leurs œuvres et leur impact. Concis et très accessible, bourré d'anecdote et d'histoire inspirantes ! 

(En parallèle, la série Arte avec des vidéo de 5 minutes sur des femmes qu'on a oublié dans l'histoire, dont le travail a été revendiqué par les hommes ou effacé derrière eux). 

CHAPITRE MAINTENANT. 

Il faudrait vraiment que je me remette à l'écriture de LDP. Fin octobre j'avais 12 chapitres d'avances et je me suis dit "laaarge je peux écrire O&P". Yeah, sauf que depuis j'écris que O&P et maintenant j'ai en 7. Va falloir se bouger. MAIS O&P C'EST SI BIEN EN CE MOMENT ARGH. Je pense que je vais prendre le temps de finir ma phase, pour ne pas être frustrée. 

Bonne lecture pour celui-ci, enjoy <3 

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Ce n'est pas le fait d'être aimé par quelqu'un qui guérit notre guerre civile intérieure, c'est d'être aimé par soi-même, s'accepter, de la racine à la cime. 

- Placide Gaboury

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Chapitre 44 : A l'amour comme à la guerre.

Jeudi 11 avril 1991

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Je me sens comme une putain de reine

Et ça fait PLAISIR.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

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Elle était arrivée en furie, claquant les talons contre les marches avec détermination, investissant le salon comme si elle était chez elle. Elle était arrivée comme une reine dans son royaume, le menton relevé, les yeux étincelants, ses cheveux blonds soigneusement attachés en une queue-de-cheval presque martiale. Elle était arrivée avec un « Josie, aiguise tes couteaux, astique ta baguette et échauffe ta voix. La guerre est déclarée et tu seras ma lieutenante dans cette lutte ». Pour ensuite s'assoir à table comme si de rien n'était et étaler ses classeurs et échantillons de tissus au mépris des parchemins et grimoires qui couvraient déjà le plateau.

Oui, Ophélia Abbot était arrivée. Et face à une entrée si fracassante, Joséphine ne comprenait pas qu'on puisse la traiter de diva. Sa reine et son mentor en la matière s'était installée en face d'elle avant même qu'elle n'ait pu prononcer le moindre mot.

La scène était surréaliste, songea Joséphine tout du long alors qu'Ophélia lui présentait les différentes couleurs qu'elle envisageait pour elle et Bérénice, ignorant à côté d'elle un Farhan qui avait semblé trop déconcerté pour protester contre l'invasion de son appartement. La jeune fille étouffa un grognement. Depuis qu'elle était rentrée en Angleterre, elle prenait comme ses camarades sa part à la boutique de Nolan et le hasard (qui n'en était pas un si elle en croyait les sourires échangés par Lauren et Charlie) avait voulu que Farhan et elles se retrouvent ensemble pour les révisons de l'après-midi. Bien décidé à le faire craquer, elle avait vu tous ses espoirs se fracasser avec l'arrivée de sa sœur. Tentant d'ignorer la présence lourde de Farhan à côté d'elle, Joséphine se concentra sur les échantillons apportés par Ophélia. Les lunettes sur le nez, recroquevillé dans le morceau de table qu'Ophélia avait daigné lui laisser, Joséphine le voyait parfois réagir d'un sourire ou d'un haussement de sourcils à leurs délibérations.

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