Et qui se présente devant vous avec 1K d'abonné.es ?
ça fait quelque chose ce petit chiffre mine de rien ! Infiniment merci à tous.tes de me suivre et de faire vivre mes histoires, vous êtes incroyables <3
Et si on fêtait ça avec un chapitre qui de toute manière était déjà prévu?
Je poste en direct depuis la belle montagne (bon aujourd'hui il faut trop moche pour skier, mais j'en ai profité toute la semaine, si bien que mon nez a cramé !). J'espère comme toujours que vous allez tous bien et que les terminales ont survécu aux épreuves du bac ! alors, comment ça a été?
Maintenant chapitre ! Bonne lecture les enfants et profitez bien !
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L'ignorance fait notre tranquillité ; le mensonge notre félicité.
- Anatole France
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Chapitre 49 : Les ombres de l'histoire
Samedi 27 avril 1991
La bouteille à la mer n'a pas reçu de réponse.
Et j'en suis furieuse parce que Bérénice, elle, a reçu sa petite lettre avant-hier. Et moi rien. Je prends sur moi pour mettre mon cœur sur parchemin, parce que toute manière je sais qu'écrire mon cœur, c'est l'unique manière pour lui de s'exprimer, je fais le premier pas, et c'est Bérénice qui reçoit la lettre.
Ça se finir par un meurtre, qu'on se le dise. Joséphine ouvre pas son cœur pour des prunes. Farhan m'a déjà empêché d'en envoyer une deuxième nettement plus enflammée. Et en plus aujourd'hui il va voir son père. Et demain il révise avec Tonks. Il m'a demandé si je voulais me joindre à eux.
Déconne pas O'Neil. J'ai des principes.
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Depuis quelques jours, Farhan avait la sensation d'être couvé. Par Joséphine qui s'était donnée pour mission de lui redonner le sourire – et il devait l'admettre, elle avait été douée en l'exercice : penser à quelqu'un d'autre qu'elle lui réussissait. Par Charlie qui craignait les répercussions des dernières révélations et surtout que Farhan l'estime responsable – mais vu l'acabit de la chose, il avait totalement oublié que son meilleur ami avait enquêté dans son dos. Bref, depuis quelques jours, Farhan avait l'impression d'avoir sans cesse une paire d'yeux inquiète qui le suivait à la dérobée. Impossible d'être seul : la brûlure du regard ne s'estompait pas.
Mais alors jamais, au grand jamais il n'avait songé être un jour couvé par Minerva McGonagall en personne.
Contrairement à une professeure Chourave assez maternelle – voire trop – ou un professeur Flitwick porté sur la bienveillance, McGonagall n'avait jamais été adepte de faire de sa classe un cocon. Et pourtant elle était là, debout devant le grand escalier du hall, un parchemin à la main et à réajuster sans cesse ses lunettes d'un geste nerveux. Pour la centième fois, elle vérifiait l'autorisation de sortie que Nolan O'Neil avait fait parvenir par hibou express pour que son fils puisse venir le visiter.
-Les visites de Ste-Mangouste se terminent à vingt heures, mais soyez là pour dix-huit heures trente O'Neil, je m'en voudrais que vous ne puissiez pas dîner, déblatéra-t-elle en redressant ses lunettes pour la millième fois.
Et c'est moi qui aie un tic. C'était Joséphine qui lui avait fait remarquer qu'il ne pouvait pas s'empêcher de toucher ses lunettes – les retirer, les essuyer, les replier. Quand il s'en était défendu, l'ensemble de ses camarades – comprenant ces traitres de Charlie et de Tonks – lui était tombé dessus pour soutenir la jeune fille. Ça m'apprendra à sortir avec Joséphine Abbot ...
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La dernière page
FanfictionFarhan O'Neil a toujours été à l'ombre de tout. A l'ombre de la boutique d'apothicaire de son père adoptif, dans l'ombre du populaire Charlie Weasley, dans la masse d'anonyme qui constitue Poudlard. Même son passé est constitué d'ombres : tout a som...