Chapitre 33 : Espoirs déchus

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Hello tout le monde ! Comment vous allez bien? 

Vous savez que je suis sortie de mon lit en m'écriant "C'est l'heure de POSTEEEER". Mon copain a éclaté de rire, et j'ai un peu galéré à trouver une citation, mais voilà c'est la première chose à laquelle j'ai pensé !

Well je vous remercie pour les réactions du chapitre précédent, j'avoue que j'avais très peur que mon choix ne soit pas compris, je suis rassurée que vous trouviez du sens à cette histoire ! C'est un sujet tellement sensible ... 

Bon maintenant le chapitre ! Bonne lecture <3

PS : je suis juste trop refaite de la sortie de la série House of the Dragon apgrznjfal ! Vraiment je ne suis pas très série comme personne, mais là j'ai l'impression de retrouver la Hype de GOT ! 


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L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout. 

- Gustave Lebon

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Chapitre 33 : Espoirs déchus.

Dimanche 3 mars 1991

Ça tourne

En boucle en boucle en boucle dans ma tête. Spirale infernale.

Ma tête tourne aussi.

Mais surtout ça tourne à l'intérieur.

Je me refais toutes les images. Elles ont un sens, des mots. Et ça tourne, ça tourne encore, mais cette fois avec le mot et les sens. Et c'est pire.

Arrêtez ça.

Pitié, arrêtez ça.

***

Joséphine avait complètement disparu.

Et au bout de deux jours sans nouvelles, Farhan commençait à sérieusement s'inquiéter. Joséphine avait été certes une habituée de l'absentéisme, il y avait une éternité qu'elle n'avait pas ainsi disparu pendant deux jours. Même Charlie s'était fait du souci et s'était rendu en quête de Bérénice pour avoir des nouvelles, les traits tendus, fuyant le regard de Farhan. Mais lui-même était trop occupé à éviter le contact visuel pour le remarquer. Regarder Charlie dans les yeux devenait chaque jour plus difficile, à mesure que les résolutions prenaient formes dans sa tête. Un fourmillement s'éprit de ses doigts, comme un écho fugace de ceux de Joséphine qui s'étaient noués aux siens. C'était presque pire qu'un baiser. Plus significatif qu'un baiser. C'était un geste de couple, calme, simple, loin de la folie éphémère qui les avait emportés dans la salle de bain.

Mais c'était surtout sa résolution qui le hantait. « Se mettre ensemble ... ou arrêter de se voir ». Et ces deux jours mettaient en lumière une chose : cesser de voir Joséphine, c'était littéralement s'arracher le cœur.

Parce qu'elle disparaissait peut-être physiquement, mais dans l'esprit de Farhan, elle était partout, presque tangible. Il pouvait entendre son rire résonner dans sa boite crânière, sa voix à son oreille susurrer d'un ton moqueur « je te manque O'Neil ? ». Oui, elle lui manquait. Il s'était senti orphelin lors du cours du Potion. Il l'avait cherché des yeux partout dans la Grande Salle à chaque repas, hier. Il faisait de même ce dimanche matin, alors qu'il savait pertinemment que Joséphine ne descendait jamais pour le petit-déjeuner et préférait se prélasser dans son lit pour mieux lui piquer des vivres. Il était en train de fouiller la table des Serdaigle du regard, le cœur serré, quand il se reçut une giclée acide proche de l'œil.

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