Chapitre 48 : Les erreurs de jeunesse

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HELLO 

Marion m'a grillé la priorité, je voulais craquer aussi ! Donc voilà, je persiste et signe pour mon craquage. J'ai eu une rude semaine, j'ai le droit ! 

A participé a ma semaine déprimante l'écriture d'un chapitre EPROUVANT AU POSSIBLE d'O&P vraiment. ça a été au point où mon copain m'a interdit l'écriture avant la fin de la semaine (tout en étant mims, ne vous en faites pas). HEUREUSEMENT  que je vois l'Hydre ce WE ça va faire du bien comme tout (Même si c'est la dernière fois avant longtemps ...) 

BON CHAPITRE maintenant. J'espère que vous vous êtes remis des révélations de la semaine dernière ! On va faire retomber un peu la pression maintenant ... Bonne lecture ! 

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On se console d'une erreur de l'esprit et non d'un égarement du coeur. 

- Sophie Cottin. 

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Chapitre 48 : Des erreurs de jeunesses.

Mardi 23 avril 1991

Je ne suis toujours pas satisfaite.

Oui je sais, je tourne en rond. Mais il n'y a plus qu'ici que je puisse le faire : si j'ouvre la bouche sur cette affaire, j'ai un Charlie sauvage qui va me briser la nuque. Et honnêtement, je ne pourrais pas le blâmer. Maya a l'air constamment au bord de la nausée, Farhan contemple le vide à longueur de journée. C'était le coup de grâce.

MAIS JE NE SUIS PAS SATISFAITE.

Ce sont les signatures. Elles m'obsèdent. Pourquoi une même personne auraient signé leurs dossiers d'adoption, dans deux structures différentes ? Dans deux MONDES différents, sorciers et moldus ? Si ce n'est pour être certain que frères et sœurs ne se retrouveraient jamais. 

Et papa. Papa devait savoir pour tout, forcément. Un Oscurus, ça ne s'oublie pas. Pourquoi se taire, pourquoi entretenir le silence ? Pourquoi prétendre ne rien connaître? 

C'est la faille de ce bel étalage. Un Obscurus, d'accord. C'est une histoire assez sinistre pour qu'un mystère la baigne. MAIS LES SIGNATURES. Je n'en démords pas. 

Que c'est dur de se taire. Farhan, je te déteste de t'aimer.

***

Avril touchait à sa fin. Cela se sentait aux journées qui grignotaient la nuit, à la température qui s'élevait ostensiblement, aux fleurs qui s'épanouissaient sur les branches des arbres. De façon presque traditionnel, c'était le moment où les beaux jours revenaient que Bérénice s'enfermait dans la bibliothèque en vue des examens finaux. Cette fois l'enjeu était de taille car ce n'étaient pas de simples examens : c'étaient les BUSE, déterminants pour son avenir. C'était l'objectif qu'elle s'était fixée depuis des années, elle devait concrétiser sa parfaite carrière scolaire. Elle devait prouver qu'elle était la meilleure des Abbot, la perle de la famille, digne de son père. Voire même battre son père.

Alors que faisait-elle dans les bras d'Aidan, à l'ombre des remparts de l'école, à l'embrasser à perdre haleine ?

Elle était pourtant attablée, ses deux mains retenant sa tête alors qu'elle tentait d'ancrer dans sa mémoire ses innombrables formules de Métamorphose quand Aidan était passé devant elle. Leurs regards s'étaient accrochés, un sourire avait ourlé leurs lèvres et Bérénice avait senti le besoin irrépressible de mettre son cerveau sur « pause ».

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