Chapitre 60 : Le jugement des orphelins

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Bonjour tout le monde <3

(JE SUIS IDIOTE MERCI AUX ATTENTIFS.IVES vous êtes oufs ! Que voulez-vous, c'est la chaleur qui écrase mon pauvre cerveau, heureusement que votre cerveau à vous fonctionne. Pour celle.eux qui arrive après, j'avais d'abord posté ce chapitre sur O&P. STUPIDE JE SUIS) 

Oui je suis déjà des retours. J'avais prévu que je risquais d'accélérer : mais hier j'ai réfléchi, et je n'ai pas réussi à m'arrêter sur un calendrier des posts. Dites-moi, maintenant qu'on a repris, ça vous dérange beaucoup les chapitres en semaine? Vous avez des jours moments préférentiels? Dites-moi toooout

JE SUIS DEVANT AFRIQUE DU SUD ECOSSE. Mes pauvres écossais souffrent, et je suis sûre que c'est parce qu'ils ont dû subir leur hymne sans cornemuse. Sinon je suis RAVIE de la victoire de l'équipe de France vendredi, ça m'a grandement rassuré pour la suite de la compétition (parce que clairement on a une belle marge de progression). Merci à qui m'a bien tenu compagnie !

Ensuite je vous remercie infiniment pour vos nombreuses réactions au dernier chapitre, j'ai beaucoup aimé avoir vos impressions sur cette fameuse nuit, les décisions des uns et des autres et au final j'ai eu ce que je voulais : quelque chose de gris, difficilement lisible où on comprend les uns, les autres. La situation a échappé à tout le monde avant de dégénérer ...

Et on continue pour tout doucement refermé les actes les uns après les autres. Act I : pardon ou poursuite? C'est parti !

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Le pardon est certainement l'une des plus grandes facultés humaines et peut-être la plus audacieuse des actions, dans la mesure où elle tente l'impossible - à savoir défaire ce qui a été - et réussit à inaugurer un nouveau commencement là où tout semblait avoir pris fin.

- Hannah Arendt

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Chapitre 60 : Le jugement des orphelins.

Vendredi 20 juin 1991

Je me sens tellement vide depuis que je suis sortie de l'infirmerie.

C'est mon constat. J'ai beaucoup pleuré, j'ai beaucoup écrit, j'ai beaucoup volé aussi. Et à la fin, que du vide. C'est paradoxal parce qu'en même temps je cogite beaucoup trop pour une personne qui est censée être vide.

- Pourquoi j'ai pris ce couteau ? Pour hurler autrement ? Pour obtenir des réponses ? Pour tous leur faire payer ? Je ne sais même plus. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir une réponse. Heureusement que Berry est rentrée, finalement. Bon sang, heureusement ...

- Que faire, papa ? Te pardonner parce que j'ai vu l'homme sous le masque ? Alors qu'il a fallu qu'on se pousse à l'autodestruction l'un et l'autre ? Enfin, papa ... papa ...

- Comment vont Farhan et Maya ? Apaisés ou détruits par les nouvelles ? Qu'ont-ils décidé ? J'aimerai tellement être là ... mais est-ce que c'est bon ? J'ai fait ce que j'avais à faire ... maintenant, et peut-être pour la première fois, ils ont le destin entre leurs mains. Qu'ont-ils décidé ?

Ça me fait du bien de poser sur ça à l'écrit. Non, il n'y a pas à dire, la plume c'est vraiment la meilleure chose que j'ai. Mon meilleur outil, mon plus grand équilibre. Je ne suis plus sûre d'aimer grand-chose en ce moment, je suis trop épuisée ... mais j'aime ma plume.

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Depuis qu'il était descendu du bureau de Dumbledore, Farhan était resté muré dans un silence effroyable. Pourtant, son histoire s'était transmise, de bouche à oreille, dans l'intimité de leur cercle. Son unique récit avait été murmuré à Maya. Troublée, pleurant sur son histoire enfin retracée, Maya l'avait narré à Bérénice pour l'encrer définitivement dans son identité. Pour prouver que leur plan n'avait pas été vain et que jusqu'au bout, elle avait eu raison, Bérénice avait répété les mots exacts de Maya à Joséphine. Pour compléter le cercle, Joséphine avait bravé ses anciennes horreurs pour rejoindre Charlie chez Hagrid, le visage grave. Epouvanté, Charlie l'avait écoutée en silence jusqu'au bout, sans même songer à l'interrompre. Depuis une semaine, il subissait le mutisme de Farhan dont il parvenait toujours juste à saisir les nuances. Affligé parfois, déboussolé d'autres, courroucés pour certains. Jamais silence n'avait paru plus pesant à Charlie, mais ses mots, Farhan les réservait depuis une semaine à Maya. Alors quelque part, il était soulagé d'en avoir enfin l'échos de la bouche de Joséphine.

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