Chapitre 22 : Les rouleaux du passé

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Bon, pas de problème d'italique cette fois, je suis EN JOIE

Sachez que je viens de subir ma première inspection. Que ce n'est pas forcément quelque chose d'hyper agréable, je déconseille l'expérience. Est-ce que ça s'est bien passé ? Je ne saurais pas trop le dire mais personnellement je l'ai mal vécu, c'est tout ce que j'aurais à dire ! 

Du coup quel meilleur moyen de se détendre et de rebooster sa confiance que de poster? N'est-ce pas? 

Bon je sais ce n'est pas O&P ... Mais j'ai l'impression d'avoir TOUTE votre attention depuis le dernier chapitre héhéhé. J'ai vraiment l'impression le dernier chapitre c'était "Ah ouiii là tu nous parles Perri !" 

Allez je vous laisse avec celui-là. Bonne lecture, prenez soin de vous et souvenez-vous que vous êtes exceptionnel.les <3 Perri vous aime. 

*** 

Il y a des moments magiques, de grande fatigue physique et de grande excitation motrice où surgissent des visions de personnes connues dans le passé surgissent partiellement de livres non encore écrits. 

- Umberto Eco 
Le nom de la rose

*** 

Chapitre 22 : Les rouleaux du passé.

Je repars de chez les O'Neil.

Je me sens toute bizarre. Je ne sais pas ... Moitié triste, moitié mélancolique, moitié en colère – ça fait beaucoup de moitié.

Je ne comprends pas grand-chose. Pas grand-chose à ce qu'on a lu ... pas grand-chose à ce qui s'est passé. Quelque chose est apparu que je ne saurais même pas définir ... je connais juste son origine.

Ça fait peur. Il faut étouffer ça Joséphine. Tu n'as pas le droit. Ce n'est pas le moment ... Ce n'est pas la personne.

***

Joséphine pensait avoir été éprouvée pendant cette matinée : mais elle réalisa qu'elle n'était pas au bout de ses surprises lorsque Farhan ouvrit la porte qui menait au petit appartement des O'Neil et qu'une voix déformée par un fort accent irlandais fusa :

-Mon neveu ! Et une fille !

Joséphine venait d'apparaître derrière lui pour découvrir sur la table de la cuisine Nolan O'Neil occupé à mettre la table à l'aide de sa baguette. Mais surtout, debout à côté des fourneaux, un tablier d'un vert, blanc et orange noué à sa taille, l'une des créatures les plus étranges qui lui était donné de voir. Ses cheveux étaient d'un blond trop clair, trop éclatant pour être naturel et sous son tablier elle était vêtue d'un pantalon de velours violet en patte d'éléphant et d'un tee-shirt de tournée des Bizzar'Sister. Des lunettes papillons étaient juchés sur sa tête, rendant visible des yeux clairs d'un bleu délavé et son visage aux nombreuses taches de rousseur. La vieillesse se sentait sur quelques détails – les rides aux coins des yeux, la peau fripée de son cou. Mais malgré cela et son accoutrement, elle débordait d'une énergie folle visible dans le geste qu'elle vit, ouvrant grand les bras pour accueillir Farhan avant de joindre les mains au niveau de son cœur puis se taper l'épaule de Nolan avec frénésie.

-Il nous ramène une fille ! Mais Nolan, pourquoi tu ne m'as rien dit ? J'aurais préparé quelque chose de plus élaborée qu'un pain de viande ! Et si ça avait été un garçon, mon chou, tu aurais eu le droit au festin que j'ai fait à l'ambassadeur de Londres !

Joséphine demeura paralysée sur le bas de la porte, complètement abasourdie. Elle ne réfléchit même pas à détromper la femme tant elle restait sur l'analyse. Farhan se tourna d'un quart vers elle, un sourire tordu aux lèvres.

La dernière pageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant