Chapitre 14 : Effacer les étiquettes

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HEY HEY HEY 

Je suis en train de trépigner parce que ce soir C'EST LES VACANCES et très clairement CANT'T WAIT ! Décembre est passé beaucoup trop vite, je ne sais pour vous. J'ai l'impression que j'ai commencé mon calendrier de l'avent hier. 

Sinon je n'ai ... pas grand-chose à dire. Je vais manger des crêpes chez ma mamy ce soir si ça vous intéresse. Et regarder le biathlon pendant que je surveiller les élèves cet aprem mais CHUUUUT 

PLACE AU CHAPITRE. Encore une fois si je vais des imprécisions ou si je suis maladroite sur les termes, n'hésitez pas à le pointer (avec douceur, je suis un pocito sensible) et j'y remédierai ! 

Bonne lecture et surtout ... BONNE VACANCES 

(Et à ceux.elles qui n'y sont pas ... bon courage. Je pense à vous et vous enverrez des forces lundi parce que j'ai besoin des miennes pour finir ma journée !) 

***

Tu sais pas bien où tu vas
Ni bien comment, ni pourquoi
Tu crois pas à grand-chose ni tout gris, ni tout rose
Mais ce que tu crois, c'est à toi


T'es du parti des perdants
Consciemment, viscéralement
Et tu regardes en bas mais tu tomberas pas
Tant qu'on aura besoin de toi. 

- Jean-Jacques Goldman 

Famille


*** 

Chapitre 14 : effacer les étiquettes.

Samedi 27 octobre

JE SUIS FURIEUSE CONTRE CHARLIE.

Furieuse, mais reconnaissante. Tellement furieuse que le lien s'est coupé, de façon violente et irrémédiable. En Sortilège hier, je sentais qu'il me lorgnait avec un air ... cet air ... Argh ! Je n'ai même pas de mots à mettre dessus, il m'horripile. Comment il jouait les chiens de garde devant Farhan, j'ai vite compris que je ne l'approcherais pas sans en assumer les conséquences. Et c'est moi qu'on appelle la tempête ! Mais S'IL VOUS PLAIT.

Il m'a gâché mon envie d'aller à Pré-au-Lard. Je n'ai tout simplement pas envie de le croiser. Au moins ça l'a fait sortir de mon système mais ... je ne sais pas, ça a réveillé quelque chose. Qu'il me pense monstre, ça réveillé un autre monstre et ça c'est insupportable. Ça me laboure les entrailles. Je n'ai pas envie de l'attiser ... C'est peut-être aussi pour ça que je n'approche ni Farhan, ni Maya. Je n'ai pas envie d'exciter la bête. Non, je vais qu'elle se rendorme ... Enfin arrêter de penser que tout ce que je fais est mal. Tout ce que je touche devient le mal ...

Non, ce n'est pas moi. Ce n'est pas moi.

***

Charlie sursauta quand la porte des Trois Balais s'ouvrit, mais ce n'était qu'un groupe de quatrième année de Poufsouffle qui riait beaucoup trop fort – à en faire grogner Farhan, qui plongea le nez dans sa chope de bièraubeurre. Charlie mit une main dessus pour le faire arrêter.

-Tout doux, l'Irlandais. Tu ne tiens pas l'alcool, je te rappelle.

-Ce n'est pas comme si c'était la boisson la plus forte de la carte, râla Farhan en essuyant la moustache de mousse que sa gorgée avait laissée sur sa lèvre. Et toi détends-toi, il va arriver ton frère.

Charlie toisa Farhan mais ne répondit pas, malgré la froideur relative de sa voix. Plus d'une semaine que la tempête Joséphine s'était déchaînée dans sa vie, et une semaine que son ami semblait préoccupé au-delà des mots. Alors même si la Serdaigle semblait garder ses distances, y compris pendant leur cours commun de Potion, la graine semblait bien s'être plantée dans l'esprit torturé de Farhan. Charlie tentait pourtant de le tranquilliser, de lui assurer que Joséphine n'avait pas d'argument, qu'il ne servait à rien de chercher des fantômes. Il se sentait hypocrite à réfréner ainsi Farhan après avoir passé tant d'année à le pousser à comprendre ses origines, mais il réalisait seulement maintenant la brèche qui s'ouvrait lorsqu'il le faisait. Alors il s'était tourné vers Bérénice pour lui demander que Maya lui assure qu'il n'y avait rien à chercher, mais même de ce côté, c'était un silence des plus pesants. De plus, Maya était absente depuis quelques jours. La rumeur la disait malade. Joséphine avait fini par la rendre malade.

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