Chapitre 61 : Se contempler dans un miroir

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Je vous jure j'ai regardé cent fois que je postais bien au bon endroit cette fois 

BONJOUR

Perri est de retour dans son Nord natal parce que ce soir ELLE VA AU STADE VOIR LA COUPE DU MONDE, FRANCE URUGUAY ME VOILAAAAAAAAA. Je suis aux anges, croyez-moi, j'espère que ça va chanter la Pena Baionna histoire d'avoir un peu de folklore. PNIFEAIBGAEjh ça va être trop bien. 

CONCERNANT LES POSTS alors pour celle.eux qui n'ont pas insta, sachez que j'ai fait un sondage si vous voulez un calendrier pour voir venir ou avoir la surprise. Et la surprise l'a largement emporté donc je vais continuer comme ça ! 

Cela dit pour que vous ayez un point de repère : je prévois de poster la dernière partie du "Et après?" le 30 septembre ! 

Alors concernant ce chapitre ... tant attendu ... c'est un peu particulier. Je vous expliquerai tout à la fin, mais sachez que c'est le premier jalon d'un projet ... 

Je ne vous en dit pas plus et je vous laisse savourer ! Bonne lecture les enfants ! 

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Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou détestes en toi.


- Friedrich Nietzsche 


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Chapitre 61 : Se contempler dans un miroir

Lundi 23 Juin 1991

Bon, check-list final deux secondes avant de partir.

Je suis bien habillée. Je suis bien maquillée. Mieux maquillée qu'habillée, d'ailleurs, mais j'ai écouté Lauren. Flitwick m'a donné une autorisation spéciale pour sortir à Pré-au-Lard mais je dois rentrer sous une heure. Et je me suis faite menacée par Charlie donc si je n'y vais pas je suis certaine de finir dans le lac noir et je refuse de lui faire ce plaisir. Ça ne donne une motivation suffisante n'est-ce pas ?

Tu parles. Je tremble de partout. ARGH. QUELLE IDEE.

***

Pour la centième fois depuis qu'elle l'avait enfilé, Joséphine tira sur le col de l'impeccable robe de sorcière que Lauren l'avait forcée à porter, et tâta, incertaine, le chapeau pointu qui l'accompagnait. Le tout était d'un parme qui d'après elle ne faisait que ressortir son teint verdâtre mais qui selon Lauren lui donnait « une classe folle ». Elle n'avait pas trop protesté, pendant qu'elle et Bérénice vidaient consciencieusement son armoire dans la quête de la tenue parfaite pour se présenter à son entretien d'embauche. Mais ses vieux instincts s'étaient réveillés lorsque Lauren était sortie de la salle de bain avec une brosse et des épingles coincées entre ses lèvres. Joséphine lui avait jeté un regard si féroce qu'elle avait battu en retraite. Cela lui avait donné la force d'ensuite reprendre la main sur sa préparation en se chargeant elle-même de sa main experte le maquillage. Bérénice avait plissé les yeux, réprobatrice, devant l'écarlate qui parait ses lèvres, mais cela avait fait naître un immense sourire sur le visage de Joséphine. Enfin, elle se retrouvait.

Mais seule face au pavé inégal de Pré-au-Lard, elle n'avait pas de miroir pour se nourrir de cette certitude et se battait contre le col trop étouffant de la robe ou avec le chapeau qui avait une tendance certaine à tomber sur son front. Lorsque l'enseigne des Trois Balais fut en vue, sa poitrine se comprima. Elle n'avait jamais éprouvé d'affection particulière pour ce vieux village dont les pavés avaient été éternellement battus par les sorciers et petits sorciers de Poudlard. Ce qui expliquait qu'elle ait si peu de scrupule à sécher la dernière sortie de sa vie pour rester calfeutrée dans les couvertures avec Farhan ... Le souvenir fut comme un poing qui lui fracassa les côtes. Sans réfléchir, elle s'immobilisa sur le bas de la porte, luttant brusquement contre les larmes.

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