Chapitre 21 : La moitié d'un cadeau

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COUCOU TOUT LE MONDE 

Je suis de fort bonne humeur aujourd'hui :

- On a eu une semaine MAGNIFIQUE en terme de temps (et c'est si rare que je tiens à le souligner), avec des vibes de printemps hyper agréable (j'ai pu me balader en veste, ouvrir les fenêtres sans être transformée en glaçon ...). 

- On a fait aussi une semaine spéciale pour la journée internationale des Droits de la femme du coup j'ai fait pleeien d'activité avec les élèves autour de ce thème donc c'était vraiment chouette ! 

- Et j'ai retrouvé ma flamme de l'écriture et ça c'est fantastique j'ai pas les mots, ça fait UN BIEN FOU

Et vous comment ça va ? 

POUR CE CHAPITRE. C'est un des tout premiers que j'avais en tête et honnêtement j'ai adoré l'écrire. J'espère qu'il vous plaira tout autant <3 Bonne lecture à tous.tes ! 

***

Ce soir-là ... - Vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks - ou de la limonade 
- On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade. 

- Roman
Arthur Rimbaud 

***

Chapitre 21 : La moitié d'un cadeau.

Dimanche 23 décembre 1990

Oh Merlin, je n'en reviens pas qu'il me force à faire ça.

Prie avec moi, cher journal, et on se retrouve dans l'autre vie !

***

Ce n'était pas dans les habitudes de Joséphine de se réveiller tôt. Alors beaucoup auraient été surpris de la voir debout à sept heures du matin, le premier jour des vacances, vêtue de sa robe de velours bordeaux et de collants noirs, déjà maquillée comme si elle s'apprêtait à sortir. C'était peu ou proue le cas. Car si elle trouvait quelque chose, elle ne comptait pas s'attarder.

Sept heure trente. Mrs. Glenfyre venait de passer réveiller sa mère. Son père, lui, était déjà en bas, voire même parti. Il faisait tout pour être opérationnel au bureau des Aurors dès huit heures et parfait très souvent de la maison avant l'aube. Et l'aube était même très loin : derrière les rideaux de Joséphine, le ciel était encore noir d'encre, même pas illuminé par un clair de lune. Non, ce n'était pas le matin, c'était encore la nuit. Et la nuit, c'était l'heure du vol.

Joséphine osa à peine respirer quand la gouvernante passa devant sa porte, accompagnée de sa mère. Elle les entendit discuter à voix basse pour ne pas risquer de les réveiller. Elle savait qu'elle n'avait rien à craindre de Bérénice, qui profitait toujours de la tranquillité du matin dans sa chambre ou dans le salon privé, ou d'Ophélia qui se levait rarement avant le soleil. Alors quand elle entendit les escaliers grincer sous les pas de sa mère, elle ouvrit sa porte. C'était le moment.

A pas de chat, sac à l'épaule et baguette à la main, elle se précipita vers le bureau de son père au premier étage. Si le rez-de-chaussée était l'espace public avec le salon d'apparat, la grande salle à manger, et les jardins, les étages étaient de la sphère du privé. Sans attendre, elle tenta d'ouvrir la porte qui lui résista. Peu surprise, elle leva alors sa baguette et des étincelles jaillirent de sa pointe, marquant son impatience.

-Alors papa, est-ce que tu es comme moi ? murmura-t-elle en passant sa baguette sur la porte. Est-ce que toi aussi, tu nous sous-estimes ... ?

Elle savait leur demeure protégée par des sortilèges : les Aurors avaient été des cibles privilégiées pendant la guerre, et une maison avec trois petites filles était si tentante ... Leur père n'avait pas laissé la moindre chance aux Mangemorts de les éprouver. Alors pourquoi protéger complètement son bureau, si sa maison était déjà imprenable ? Surtout en temps de paix ...

La dernière pageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant