Chapitre 45 : La grande aventure

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Bonjour bonjour ! 

Bon j'ai survécu à ma première semaine de chômage à 80% mais il faut dire que j'ai été occupée par une fuite d'eau dans mon plafond et des révisions (Une semaine avant le concours TOUT VA BIEEEEN) 

Heureusement que j'ai mes soirées pour écrire parce que j'ai tendance à passer mon stress sur mon ordinateur. Malheureusement j'avance sur O&P en laissant LDP en plan en ce moment, mais comme je suis stressée je n'ai pas envie de me forcer alors que sur O&P ça coule si bien ... Bon tant que je suis pas arrivée à 4 chapitres d'avance je dirais que ça va. Ce qui arrive bientôt ... 

Bon sinon comment vous allez ? 

Maintenant place au chapitre. Bon j'ai conscience qu'il a un intérêt limité, et j'en suis désolée mais il s'est construit comme ça ! J'espère qu'il vous plaira quand même, bonne lecture ! 

***

Ah, ah, ah ! Riez, riez fort !
Vous verserez des larmes qu'ils s'aimeront encore
Dieu que c'est facile pour les imbéciles
D'être aveugle et sourd à un grand amour
D'être aveugle et sourd

(...)

Ah, ah, ah ! Quoi ces deux-là s'aiment ?
Ah, ah, ah ! On ne parle pas des mêmes
Deux enfants gâtés ne peuvent pas s'aimer
L'amour c'est pour ceux
Oubliés des dieux
Qui l'ont mérité

- « Des beaux, des laids »
Roméo et Juliette


***

Chapitre 45 : La grande aventure

Dimanche 14 avril 1991

J'ai rarement été aussi stressée pour une rentrée.

Est-ce que parce que j'ai conscience que c'est la dernière fois que je fais le trajet dans ce sens ? Que la prochaine fois que je prendrai le train après ça, ce sera pour qu'il me dépose au quai du monde des adultes et qu'il m'éjecte de l'enfance ?

Ou c'est parce que je vais revoir Farhan et que je suis nerveuse comme une gamine face à son premier béguin ?

La seconde. Définitivement, la seconde. J'ai l'impression que l'enjeu est énorme, qu'au moindre faux pas je pourrais encore tout gâcher ... On ne s'est pas revu depuis jeudi. Et même si rien de ce qui ne s'est passé jeudi n'a d'ambiguïté, j'ai peur d'arriver à la gare et de découvrir que c'était un rêve, un doux songe dont je me serais bercée, c'est véritablement ...

***

-Josie ? Ça va ?

Prise au dépourvue, Joséphine leva un regard éberlué sur Ophélia tout en rabattant son journal sur sa poitrine. Les voitures de fonction du Ministère qui les ramenait exceptionnellement voie 9¾, puisqu'aucun de leurs parents n'avaient pu se libérer pour les accompagner, avait été magiquement agrandi et elle s'était sentie assez en confiance pour se lamenter dans son journal sans risquer le coup d'œil indiscret de l'une de ses deux sœurs. Par ailleurs, Bérénice somnolait, la tête sur la vitre et la bouche légèrement ouverte. En revanche Ophélia, assise au milieu d'elles, le dos droit et les cheveux élégamment relevés en un chignon, avait les yeux grands ouverts et rivés sur Joséphine.

-Tu as l'air ... tourmenté.

-C'est parce qu'elle va retrouver Farhan, ricana Bérénice, qui ne devait pas dormir tant que cela.

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