Chapitre 16 : Se découvrir

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Pss. Un petit réconfort pour oublier la rentrée demain, ça vous dit ? 

C'EST MOIIIII

ET BONNE ANNEE A TOUS.TES !! Plein de bonheur, de joie et de réussites dans vos divers projets ! J'espère que votre réveillon s'est parfaitement bien passé et que l'année 2021 s'est parfaitement clôturée pour vous ! 

Pour ceux que ça intéresse, mon séjour aux Rousses s'est parfaitement bien déroulé, à base de ski, de rando et de fromage - beaucoup de fromage, heureusement qu'il y a eu le ski. Mais vraiment vraiment vraiment la flemme de reprendre le travail demain alors aidez-moi à oublier tout ça. 

Sinon pour le dernier chapitre, je voulais soulever un point qui me tient à coeur : mais c'est que je commence à vous la faire apprécier Joséphine ! Ce n'était pas gagné, mais croyez-moi ça m'a fait un plaisir vous de voir que certain.e.s d'entre vous commencez à vraiment s'attacher à elle, c'est vraiment l'un de mes meilleurs personnages toutes fanfics confondues ! 

Mais là on va démarrer sur quelqu'un d'autre - avec un autre point de vue. J'espère qu'il vous plaira ! 

Bonne lecture et encore bonne année ! 

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Quelle chose étrange qu'une famille ! Une réunion fortuite de gens étrangers, une association absurde. 

- Alberto Savinio 

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Chapitre 16 : Se découvrir.

Jeudi 8 Novembre 1990

Et il ne suffisait que cela pour sortir la tête de l'eau !

Vraiment j'ai perdu, mais j'ai l'impression d'avoir tout gagné. J'ai l'impression qu'après ses semaines de noir et de blanc, mon monde est de nouveau en couleur. C'est prégnant, de là où je suis. J'ai décidé d'aller voler, pas forcément pour m'entrainer, mais que pour la première fois depuis longtemps, j'en avais vraiment envie. De Charlie ? Aucune trace. J'ai raison, il a tort : il est effacé de mon système. C'est peut-être pour ça que j'ai tellement envie de voler en ce moment : je me sens enfin libre. Et c'est di-vin.

Et en plus, l'hiver arrive. Je le vois, je le sens. Il y a des nuages au loin et je suis sûre qu'ils apportent avec eux la première neige. C'est peut-être pour ça que je reste plantée là, j'espère goûter les premiers flocons. Le vent est glacial sur ma peau, et me gèle les os. Ma main est crispée sur ma plume, je ne sais pas si j'arriverais à la desserrer. Alors autant écrire, non ? Ecrire en attendant que l'hiver se déverse enfin sur moi et que je puisse danser sous ses larmes en riant.

***

Maya Tabet ragea quand Bastet, sa chatte « noire de malheur » comme le dirait Bérénice, sauta sur son bureau et renversa l'encre sur la carte du ciel qu'elle était en train de réaliser. En plus de cela, elle s'empressa de marcher dedans avant de sauter souplement sur le sol et de couvrir la moquette de trace de patte noires et luisante.

-Bastet ! râla-t-elle.

-Je t'avais dit d'acheter un hibou, chantonna tranquillement Bérénice.

Elle était lancée à même le sol sur une partie d'échec contre elle-même, ses longs cheveux châtains épars dans son dos. Maya avait l'impression que c'était une compétition chez les Abbot : à celle qui aborderait la plus belle longueur. Pour l'instant, Joséphine supplantait de loin les trois sœurs : Bérénice avait longtemps eu les cheveux courts en carré à l'épaule et leur grande sœur Ophélia en prenait tellement soin qu'elle les coupait tous les mois. D'habitude, Bérénice tressait ses longues mèches mais cette fois elles étaient lâchés et laissaient le soleil révélé la couleur cuivrée cachée dans les pigments.

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