Hello everybody ! Vous êtes remis de la méchante surprise d'il y a deux semaines ?
Et comment ça va sous cette chaleur écrasante? Personnellement je me prépare à faire un trajet de 2H avec ma voiture sans clim je meurs d'avance - et mon copain encore plus.
Et pour celle.eux qui ont passé le bac, j'espère que ça a été ! Bonne chance pour les oraux qui se profilent <3
Etrangement pas grand-chose à raconter. Je commence à avoir une avance qui fond ici mais je ne panique pas ça va aller, mon plan est fait comme du papier à musique (comme celui de la P4 de O&P).
Ah justement j'ai oublié de le dire sur O&P, mais celle.eux qui ne l'ont pas fait : allez lire LHDIIII ça devient vital et en plus c'est si bien ! Go go go !
Et bonne lecture pour celui-là !
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Le sport consiste à déléguer au corps quelques unes des vertus les plus fortes de l'âme.
- Jean Giraudoux
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Chapitre 28 : Un cri rageur.
Mercredi 7 février 1991
JE VAIS DEVENIR FOLLE.
Je te jure cher journal, ci-tôt le concours de Potion passé, moi et mes affaires on déménage à l'autre bout de la salle de Potion, loin de Farhan O'Neil, son regard, son sourire et ses amandes diaboliques.
Deux semaines, deux semaines que j'essaie d'oublier le rêve, ce que ça a planté dans ma tête, que j'essaie de relativiser ce que je ressens de me dire que c'est rien ... mais rien que la façon dont j'ai du mal à me détacher me fait dire que c'est tout sauf rien. Ce n'est pas qu'une réaction épidermique : ça se répercute partout. Hier après la Botanique ... Charlie est vite parti pour son entrainement, il a mis des heures à ranger ses affaires et ... je ne sais pas, il avait l'air ... mélancolique. Affligé. En fait, Maya venait de recevoir la lettre de St-Eustache qui disait évidemment qu'il ne se souvenait plus de l'employé qui avait signé son dossier – OH MAIS QUELLE SURPRISE – et qu'ils ne retrouvaient sa trace nulle part. Honnêtement pour moi ça signifie forcément intervention magique et ça réépaissit le mystère, mais j'ai bien senti que ça l'angoissait. Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre, à part fumer une cigarette avec lui derrière les serres de Botanique et tenter de lui arracher un sourire ? C'est moi qui aie provoqué cela, je n'ai pas le droit de l'abandonner maintenant ...
Et je n'en ai pas la moindre envie. Parce ne crois pas que je ne l'ai pas remarqué, Farhan O'Neil : chaque fois, c'est vers moi que tu te tournes. Pas Charlie. Pas Maya. Mais moi. Alors je ne sais pas ce que ça veut dire, mais ne viens pas me faire croire que ça se passe que dans ma tête. Que je suis seule face à ça. On est tous les deux dans ce bateau et c'est peut-être qui me rassure, ce qui m'empêche de complètement perdre pied.
Mais où on va comme ça ... ? Il n'y a pas que le mystère qui s'épaissit, je la sens presque physiquement à chaque fois, la tension dès qu'on est à deux. Les regards qui se croisent, puis se détournent. Le calcul de chaque geste. On est bloqué dans l'indécis, dans cet entre-deux désagréable, mais incapable d'en sortir. Je suis incapable de reculer, je n'en ai pas envie, je dois être là pour lui. Mais avancer ? Est-ce que je suis prête à prendre ce risque, à me laisser le fantasme devenir réel ? Oh parfois c'est tentant ... juste pour goûter, juste pour voir. Si justement ça peut être solide, avoir une consistance, ne pas rester simplement à flotter entre nous comme un spectre informe. Peut-être que ça m'aiderait à lui donner une forme justement, à mettre des mots ... Mais lui, dans tout ça, qu'est-ce qu'il veut ? Qu'est-ce qu'il ressent ? Quelque chose, forcément. Mais quoi ?
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La dernière page
FanficFarhan O'Neil a toujours été à l'ombre de tout. A l'ombre de la boutique d'apothicaire de son père adoptif, dans l'ombre du populaire Charlie Weasley, dans la masse d'anonyme qui constitue Poudlard. Même son passé est constitué d'ombres : tout a som...