Chapitre 34 : Interrompre la chute

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SURPRISE ! 

Oui c'est clairement un putain de craquage. Mais on fête les 600 pages de LDP et le fait que je viens de finir un chapitre en une journée ! (Et en plus c'était un pdv Charlie ! Généralement je suis moins motivée, mais là il s'est écrits relativement tout seul. Et j'ai une petite motivation pour avancer ahah !) 

(En plus les chap 33 et 34 sont relativement courts ... ça me frustrait pour vous 0:) ) 

En plus ça me tenait à cœur que vous ayez les explications de Joséphine qui suivent la scène que vous venez de lire, ça me paraissait important ! Allez, profitez bien de mon craquage et moi je vais aller poser un peu mon cerveau. 

Bonne lecture ! 

***

Cyrano 

Les feuilles ! 

Roxane, levant la tête et regardant au loin, dans les allées

Elles sont d'un blond vénitien 
Regardez-les tomber. 

Cyrano 

Comme elles tombent bien !
Dans ce trajet si court de la branche à la terre,
Comme elles savent mettre une beauté dernière,
Et malgré leur terreur de pourrir sur le sol,
Veulent que cette chute ait la grâce d'un vol !

- Cyrano de Bargerac
Edmond Rostrand

***

Chapitre 34 : Interrompre la chute.

Mardi 5 mars 1991

Clap, clip, clap, quand le ciel se voile, ton gai refrain met du bleu dans le cœur. Clap, clip, clap, giboulée d'étoiles peint l'arc-en-ciel aux couleurs du bonheur ... 

Clap, clip, clap petite pluie d'avril, larme de joie, symphonie de cristal. Clap, clip, clap petite pluie d'avril dans la forêt tu donnes un récital ... 

Et dans ma tête aussi ... heureusement, d'ailleurs. Sinon je deviendrai folle ... 

***

-Abbot, vous ne pouvez pas rester cachée dans mon infirmerie pour toujours ...

Pour toute réponse, Joséphine ramena ses couvertures à son menton et enfonça résolument sa tête dans son oreiller. Comme depuis le début du week-end, elle était affalée dans son lit d'infirmerie, amorphe, sans la moindre volonté de ne serait-ce que poser un orteil sur le carrelage froid de la pièce. Elle ne savait même plus si c'était un problème d'ordre mental ou si son corps la lâchait réellement. Sans doute un peu des deux. Quand Pomfresh avait proposé ce matin qu'elle tente de retourner en cours, l'idée l'avait tellement angoissé qu'elle s'en était remise à vomir.

Là encore, Joséphine voyait dans les yeux de l'infirmière briller la résolution. Elle s'était plantée devant son lit, un poing sur la hanche. Ses cheveux filasse d'un châtain strié d'argent étaient rangés soigneusement dans une coiffe blanche et son nez aquilin qui rendait son visage sévère se fronça devant l'état de la jeune fille.

-Abbot, j'ai retourné le problème dans tous les sens. Vous n'avez pas de fièvre, vous vomissez par intermittence alors même que vous n'avez plus rien dans l'estomac depuis longtemps ... C'est dans votre tête que ça se passe et ça malheureusement ça mes potions n'y peuvent rien. Allez prendre l'air, ça vous fera du bien. Je ne vous demande même pas d'aller en cours, juste de sortir un petit peu ...

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