Chapitre 63 : La dernière page

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PERRI A LES CLEFS DE MA NOUVELLE MAISON 

Je vous jure j'y suis restée une heure à tourner en rond, alors qu'elle était vide et sans électricité, avec un grand sourire en essayant de trouver l'endroit où mes livres auraient une place digne de ce nom (et non juste un coin de ma chambre où je les empiles depuis deux ans). 

Bref ... ça valait bien que je poste le dernier chapitre, n'est-ce pas? 

Eh oui l'instant fatidique de les laisser s'envoler est enfin arrivé ... 63 chapitres auront été nécessaire pour cela, 63 longs chapitres de drames, de douleurs, de larmes et, parfois quand j'étais d'humeur généreuse, un peu de joie et d'amour. 

Oui, je ne les ai pas ménagé, vous avez le droit de le dire ! 

Mais enfin tout s'apaise. Enfin, il est temps pour Farhan, Charlie et Joséphine de quitter les rivages de Poudlard que leur vraie vie commence ... 

Certes, il reste un épilogue, je vous l'accorde. Et le "Et après?". Mais comme pour O&P, j'ai eu la sensation de finir avec ce chapitre. C'est une fin moins émotionnelle qu'O&P, mais je reste immensément fière de cette histoire et d'être allée jusqu'au bout de mes idées ! 

D'AILLEURS. J'aurais dû poser cette question bien avant mais mieux vaut tard que jamais? Qui ici lit La dernière page sans avoir lu mes autres écrits (Ombres et poussières ou Les fantômes des oubliés) ? 

Sur ce ... je vous laisse profiter de ces derniers chapitres. Ces derniers mots. La dernière page? 

Presque une dernière fois ... bonne lecture à tous.tes <3 

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La vie est comme un livre. Ne saute aucun chapitre et continue de tourner les pages. Tôt ou tard, tu comprendras pourquoi chaque chapitre était nécessaire.

- Bernard Weber 

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Chapitre 63 : La dernière page.

Qu'est-ce qui crissait ainsi de ce son strident et suraigu qui perçait les tympans ? Etait-ce les freins sur les roues du Poudlard Express lancé à peine vitesse ou le cœur de Charlie qui freinait lui-même des quatre fers à l'idée de descendre sur le quai des adultes ?

Un peu nerveux, il inspira profondément, comme il avait vu faire Farhan des milliers de fois – dont des centaines rien que cette année. Son meilleur ami était assis face à lui, les lunettes plantées sur son nez car il avait passé son trajet à lire pour ignorer une Joséphine qui babillait joyeusement avec Lauren et Tonks. Le paysage urbain de Londres se reflétaient spectralement dans ses verres et masquait totalement l'expression de son regard. Charlie ne savait dire s'il était blasé, pressé de rentrer ou simplement frustré par la jeune fille de l'autre côté du compartiment. Parfois, il percevait le regard coquin de Joséphine sur lui, puis dès qu'il tournait les yeux elle était en grande conversation avec les filles. Quelle fine saloperie. Heureusement que l'un de ses derniers actes à Poudlard avait été de l'envoyer valser dans le lac.

Interrompues dans leurs conversations, elles levèrent les yeux au ciel lorsque le train commença à décélérer avec ses grands cris d'agonie qui provoquait grimace. Mais ce n'était pas de la crispation qui tendirent les traits de Lauren et Tonks : elles échangèrent un regard, le visage marqué par la peine. Leur ultime trajet était passé aussi vite qu'un battement de cœur.

-Déjà, souffla Tonks, hébétée.

-La dame aux bonbons est passée ? s'enquit Lauren, tout aussi perturbée. J'aurais voulu la croiser une dernière fois ...

La dernière pageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant