Epilogue : Au nom de l'amitié

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Ladies, gentleman et no-binary people, 

Le moment fatidique est arrivé. 

Je lui livre l'épilogue de La dernière page. 

Honnêtement, je ne suis pas sûre de réaliser la portée de ce que je poste. Que après ce sera fini des fanfictions de Perripuce. Pardon, la phrase doit vous déprimer, mais je la goûte pour voir si je l'aime ou pas. 

Allons, cessons d'être dans le mélodramatique ! Vous êtes là pour lire? Alors je vais pour laisser lire ! Comme la dernière image de cette histoire, il m'est venu ... très facilement. A partir d'un simple événement inscrit noir sur blanc dans Harry Potter à l'école des sorciers ... 

Mais je ne vous en dit pas plus : je vous laisse profiter ! Bonne lecture les enfants et on se retrouve après pour ... LE BILAAAAAAN. 

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Parmi les choses dont la sagesse se munit en vue de la félicité de la vie tout entière, de beaucoup la plus importante est la possession de l'amitié.

- Epicure 

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Epilogue : Au nom de l'amitié 

            Dix mois plus tard ...

Enveloppée par la nuit, Nymphadora Tonks frissonnait sur son balai.

Pourtant, l'air était doux en cette fin avril, mais le ciel déjà noir lorsqu'ils s'étaient envolés de Londres était à présent tapissé d'une couche non-négligeable de nuage, rendant l'atmosphère encore plus sombres, plus inquiétante, plus étouffante. Ou alors était-ce l'émanation de son propre stress qui lui comprimait la poitrine ? Le souffle bloqué au cœur de ses poumons, elle contempla la pénombre béante face à elle, uniquement éclairé de taches orangées qui se reflétait dans un miroir étendu à leur pied. Il lui fallut encore quelques minutes à fixer le paysage à s'en dessécher les yeux pour que se découpe dans l'obscurité les contours flous d'un château dont les pointes des tours perçaient les nuages.

Poudlard.

Loin de l'emplir de nostalgie, la vision du vieux château l'écrasait presque.

Je n'en reviens pas d'être apprentie-Auror depuis six mois et de déjà mettre en péril mon rêve.

La colère bouillonnait presque dans ses veines et elle sentit un drôle de picotement lui parcourir la peau, signe que la magie ancrée dans sa chair se réveillait, prête à modifier ses traits. Elle ferma les yeux, coupant le contact avec son angoisse et inspira profondément. Elle avait détesté son reflet dans la fenêtre de la boutique de Farhan lorsque ses cheveux s'étaient teintés de noir, mais il y avait une raison très prosaïque. Elle voulait se fondre dans la nuit, mais pour autant la couleur la révulsait. Le noir, c'était la couleur du rien. Noirs. Black. Un frisson de dégoût lui parcourut l'échine.

-Hé, souffla une voix non loin.

Les doigts de Tonks se crispèrent sur son manche lorsqu'elle baissa les yeux sur Lauren, en vol stationnaire un peu plus bas. Encore plus bas, au niveau du sol, Farhan et Joséphine étaient carrément descendus de son balai pour attendre devant les grilles ancestrales du château. Enveloppés dans leurs capes, ils étaient des ombres dans la pelouse, au contraire de l'immense silhouette qui cheminait jusqu'eux à l'intérieur de l'enceinte. Tonks poussa un grognement sourd dans son col remonté sur son nez qu'elle avait rendu pointu pour l'occasion – et sûre de ne pas être reconnue.

La dernière pageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant