Chapitre 56 : Le dernier coup d'éclat

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Hello tout le monde? 

"Encore un jeudi?" me criez-vous, étonnés. Et bien il faut croire que je suis très occupée les vendredi ces derniers temps ! Demain je vais à Paris faire l'expo Ramsès donc je n'aurais pas vraiment le temps de poster ! 

Comment vous allez? Pas trop stressé par la rentrée? Ou on en parle pas? On en parle pas, restons dans le déni c'est encore les vacances ! 

MOI SI, parce que non seulement j'ai toujours pas de poste mais en plus j'ai un déménagement qui se profile ! Mais si vous savez j'ai trop hâte d'être dans ma maison avec mon jardiiiiin vivement octobre que je sois installée ! 

Juste une interrogation : y'a-t-il quelque chose qui vous a dérangé dans le chapitre précédant? Je sais que généralement les scènes lemon appellent, pour des raisons évidentes, peu de commentaires, mais là je n'ai littéralement eu aucun retour et je me demandais si ça sous-entendait une sorte de malaise ... N'hésitez pas à me le dire ! 

Bon, chapitre ! Chapitre un peu bascule et un peu particulier ... j'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture ! 

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Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu'écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit.

- André Gide

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Chapitre 56 : Le dernier coup d'éclat.

Mercredi 4 juin 1991

Heureusement que ce sont les derniers examens de ma vie.

J'ai l'impression que le monde est sur les rotules. Déjà que ça m'a gâché mon anniversaire dimanche – évidemment il fallait que ça tombe PILE LA VEILLE de la première épreuve – mais là ça nous gâche une magnifique semaine. J'étais presque heureuse de voir le ciel voilé ce matin, même si l'épreuve de Soin aux Créatures Magiques est à l'extérieur. Mais au moins cet après-midi je ne regretterais pas de passer ma journée penchée sur un parchemin à potasser une traduction de runes.

Désolée, cher journal, je pense que je vais arrêter d'écrire. J'ai trop gratté ces trois derniers jours. Et un lutin de Cornouaille m'a mordu. Ma main me dit stop. Ma main lâche. Oui, mon corps m'abandonne. Saletés d'examens.

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La plume lâche au bord des doigts, Joséphine repoussa son journal avant de s'écrouler dans son lit, le visage enfoui dans ses couettes. Après trois jours à être ballotée entre les épreuves écrites des ASPIC et séances pratiques dans lesquelles elle s'en était toujours beaucoup mieux sorties, Joséphine avait l'impression qu'on l'avait vidé de la moindre goutte d'énergie. Pas qu'elle se soit jetée corps et âmes dans les ASPIC, mais elle s'était tout de même évertuée à s'appliquer. Elle avait totalement achevé les sujets de Sortilèges et Métamorphoses – même si chaque fois elle était sortie la première de la Grande Salle – s'était donnée sur chacun des sorts et enchantements que les examinateurs lui avaient demandé d'exécuter, et avait même daigné supporter le stress presque maladif de Lauren qui l'avait presque fait vomir avant leur épreuve de Soins aux Créatures Magique matinale. Même sous la pluie, Charlie avait excellé à s'occuper de son crabe de feu et même Farhan avait semblé donner satisfaction à l'examinateur avec sa gestion des Botrucs. Tonks, comme toujours, était ressortie de là avec un épuisement physique et mental évident, et tenait à peine sur ses jambes. Vivement que la semaine s'achève. Nymphadora Tonks était en train de s'écrouler, et finalement, Joséphine n'appréciait pas tant que cela le spectacle.

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