Adnegation et damnation.

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Les corps s'étendaient sur le sol. Les vers et autres cafards dévoraient ce qu'il restait des tissus humains. Ils semblaient avoir été entassés dans cette pièce. Était ce une cuve ou un conteneur ? L'odeur donnait la nausée aux trois amis. La décomposition avait commencé son acte final en s'attaquant au crâne, laissant voir,  a travers un trou béant, les cerveaux rosâtres. Cela ne faisait pas longtemps qu'ils étaient là car leur état de décomposition n'était pas très avancé. Ou alors la cuve avait été fermée hermétiquement pour empêcher les microorganismes de se régaler. Marin se baissa et vomit son petit déjeuner. Il essuya sa bouche avec un mouchoir et se retourna vers les deux autres.

- On peut pas ce casser? Tous ça c'est rebutant.

Les trois sortirent le plus vites possible de cette hécatombe macabre. Plus ils reculaient et s'éloignaient du bâtiment, le soleil revenait de plus en plus en exprimant sa joie. Il brillait comme aucune autres étoiles le ferait.

- C'était quoi tous ça ? Demanda Côme.

- Je sais pas. Un génocide. Dit Marin.

Freya était silencieuse. Elle avait dans ca tête des voix stridentes. Elles résonnaient en tapant de leur hurlement les parois squelettiques de son crâne. Elles essayaient de s'échapper. Se tambourinage permanent lui procurer un puissant maux de tête. Ils arrivaient devant les bâtiments vieillissant du village. Les 3 étaient en désaccord physiquement avec le reste de la population. Ils arrivèrent sur la place du village. Une fontaine mirobolante s'élevait vers les nuages. Une croix en fer forgé laissait pendre Jesus sur ses branches horizontales. L'eau qui s'écoulait de cette fontaine était doux et fluide. Il brillait presque de scintillement. Ils s'avancèrent vers celle-ci. L'eau les reposaient. Ils se détendaient et prenaient un temps pour extérioriser les émotions affligeantes de la matinée. Ils c'était fais tiré dessus, ressuscité et avait fais la rencontre d'une quarantaine de personnes mortes. Le feu s'étendait sur les pensées de Freya. Elle percevait ce qu'imaginaient quelqu'un au moment présent. Un feu insistant et provocateur. Freya respira et essaya tant bien que mal de se faire à l'idée que le tous de ses pensées n'était que subterfuge. Derrière la fontaine, un hôtel était installé en guise de chambre pour une nuit. Freya regarda le haut bâtiment. Son mal de tête était épuisant.

- On devrait peut-être voir si on peut réserver une chambre ? Dit elle.

- Quoi? On ne rentre pas maintenant ? Dit Marin qui voulait quitter cette endroit le plus vite possible.

- Je connais Côme et je sais pertinemment qu'il ne va pas y arriver.

- Eh!

L'ambiance était pesante et effondrante. Freya s'avança alors vers l'hôtel. Elle faisait plusieurs pas en avant. Plus elle avançait et plus c'est hurlement s'intensifiaient. Ils étaient de plus en plus persistants et agressant. Elle se tenait devant la porte d'entrée. Elle était vieille et abîmé.

- Tu veux vraiment qu'ont dorment dans ce trou à rat ? S'étonnât Côme.

- On va pas avoir le choix.

Freya poussa la porte. Un épais nuage de poussière s'évaporait dans l'air. Il les firent tousser. Après cette toux violente, Freya, Côme et Marin pénètrent entre les murs de cette hôtel. De vieilles tables s'alignaient presque parfaitement dans la pièce rectangulaire. Au comptoir du bar, était avachi une femme. Elle était brune et ne ressemblait pas au reste de la pièce. Ses yeux vert essayait de rivaliser avec ceux de Freya. Ils s'avancèrent vers elle.

- Bonjours. Que puis-je pour vous?

- Euh... juste réservé une chambre. Repondit Marin.

- On en a plus qu'une. La numéro 13.

Côme donnait des coups de coudes discrets à Freya en guise de «  c'est pas une bonne idée ! Le 13 sa porte malheur ! ». « Quelle chochotte celui-là ! » pensa Freya. La femme se retourna pour prendre la clé de la chambre dans une petite boîte en fer qui regorgeait d'autres clé. « Je disait quoi?! J'ai vue les films d'Alfred Hitchcock et ça fini jamais bien dans le motel. ». Freya s'agaçait. Se prendre des coup de coudes lui perturbait l'esprit. Elle n'arrivait pas à lire ce que penser la femme. Comme ci elle était vide d'esprit et dénuée de sentiments. Elle se retourna et fit d'une voix faussement joviale, sur les bords du faux cul :

- Je peux vous offrir un petit rafraîchissement ? Le soleil frappe fort dehors aujourd'hui.

- Non merci. Répondît courtoisement Côme.

- J'aurais juste une question, si c'est pas indiscret. C'est quoi le bâtiment en bas de la colline ?

- Vous parlez du laboratoire ? Demanda la barmaid.

Ils firent « oui » de la tête. La réponse semblait coulé de source mais ils voulaient plus de détails. Chacun d'entre eux étaient extrêmement curieux.

- Ok ce n'est rien. Juste un laboratoire où s'effectuait des recherches médicales.

- Du genre ? Demanda Freya.

Elle n'avait pas eu ce qu'elle voulait avec ça réponse. Elle allait peut-être passer pour quelqu'un d'insistant mais elle s'en moquait. « Répond ! » S'impatientât elle. La femme était longue pour sortir sa réponse. Comme ci elle cherchait à la détourner.

- Je suis désolé mais je ne suis pas renseigné sur le sujet. Je vous emmène à votre chambre.

La femme les guida vers un escalier délabrée et dangereusement bancale. Ils montèrent jusqu'à l'étage. Arrivé sur le pallier, ils tournèrent sur la gauche. Un long couloir s'étendait sur la longueur de l'hôtel. Là, les portes en bois s'alignaient et devenait de plus en plus louches. Quelques-unes d'entre elle avait été barricadée d'un ruban de la police municipale et un pictogramme de toxicité y était collé. « Finalement il avait peut-être raison Côme. C'est des psychopathes. »

- Je suis désolé madame. J'ai reçu un message de mon père et il vient nous chercher. On... on va y'allez.

La femme se retourna vers eux. Elle semblait mécontente. A en voir par les traits tirés et froid de son visage quelques choses l'avait piqué. « J'ai dit un truc de mal? ». Songea Freya. « Et voilà ! Pourquoi on ne m'écoute jamais ?! On va finir comme la blonde : au fond d'un lac dans une voiture. » Pensa Côme en stress.

- Je suis désolé moi aussi mais... quand une chambre est réservée elle ne peux être échangée. Alors dormez et votre père viendra demain.

- Non. On y va maintenant. Rétorqua Marin. Lui aussi était sur le stress. Il faisait craqué ses doigts nerveusement.

« Quelle bande de mauviette ses mecs. »

- Je suis sincèrement navré mais vous n'irez nul part.

Les trois se retournèrent pour rejoindre l'escalier. Deux hommes étaient là et bloqué de leur ossature le passage.

- Je crois que c'est l'heure de dormir ? Bonne nuitée.

Une épaisse brume s'éleva dans les airs. Elle avait une douce odeur de camomille. Freya sentait ses paupières s'alourdir. Elle regarda les hommes qui avaient enfilé un masque anti poison. Ils s'effondrèrent sur le sol dans un rêve paranormal...

Ultimate agnosticism. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant