Exhibition du dammier.

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C'était une matinée ensoleillée. Freya était encore dans ses draps. Plus elle restait allongée et plus la lumière du soleil transpercée la toile noir de son volet. Freya ouvrit les yeux regarda l'heure sur son cellulaire : 10 heure 04. Elle descendit de son lit, s'habillât, et comme chaque matin depuis 4 jours elle regardait par la fenêtre. La barrière qui séparait son jardin de la rue était vide. Il n'y avait pas la moindre trace de journalistes. Aucune caméra ni micro. Freya descendit voir son père. Ce matin il avait rangé son attirail électronique et buvait son café pour la première fois depuis un petit moment.

- Je vois que tu as décidé d'arrêter de les rechercher. Dit Freya en arrivant sur la dernière marche.

- Non. Je fais juste une petite pause.

Freya se fit couler un chocolat chaud et s'assit en face de son père. Elle entama son petit déjeuner. Son père faisait une pause mais avait quand même le regard river sur les informations.

- Qui est le con qui a eu l'idée de créer une chaîne de télé qui diffuse les infos H24? Dit Freya.

Son père ne répondit pas. Elle pris un cookie et entreprit de le manger. Elle avait peur pour son père. Il commençait à se rendre malade pour elle comme il l'avait déjà fais pour ça mère. Il avait le teint pâle et fatigué, des yeux tirer en des cernes noirs. Puis quelqu'un toqua à la porte. Le père de Freya la regarda, surpris. Qui pouvait toquer à cette heure là ? Freya attrapa un couteau sur le plan de travail et s'avança vers la porte. Son père sorti son arme à feu et se cacha dans la cages d'escalier. Freya tourna la clé dans la serrure et l'ouvrît. Pour assurer ces arrières elle ouvrit la porte de l'autre côté. Freya était face au bois et ne voyais que la rue par l'interstice. Son père sorti.

- Tu peux arrêter de ta cacher. Y'a personne. L'informa Greg.

Freya regarda alors dehors. Pas un chat. Les rues paraissaient désertes. Juste une lettre était posé sur le tapis d'entrée. L'enveloppe était en damier noir et blanc. Il n'y avait pas de timbre ni d'adresse. La lettre avait été scellé d'un A majuscule entouré d'un cercle rouge. Elle referma la porte. Son père pris la lettre et regarda le moindre recoin de celle-ci à la recherche de micro. Rien. Freya la repris et l'ouvrît. C'était une invitation. Mais pas le genre d'invitation qui rend heureux. Non. C'était du genre piégé.

Cher habitant,
Moi, Le Diable,

Vous invite à un dîner champêtre avec l'élite. Vous êtes convié pour parler et exposer un peu plus la théorie du futur. Comme dirait Ronald, venez comme vous êtes.

PS: rejoignez moi ce soir place du Louvre vers 20 heure.

Cordialement, un hôte qui vous veut du bien.

La lettre était étrange. Freya déposa la lettre sur la table. Aussitôt elle reçu un message de Côme.

*tu l'a eu ?

Freya répondit que oui. Sans trop savoir de quoi Côme laissait paraître elle lui demanda de venir chez elle. Freya envoya ensuite un message à Marin. Celui-ci répondit presque immédiatement et lui dis oui également.

*tu viens de la façon la plus discrète possible.

*rassure toi je vais pas venir en Ferrari. A toute.

Le père de Freya était inquiet. Il tournait en rond dans la pièce. Elle songea à quelques chose.

- Papa? Tu peux faire un truc pour moi?

- Oui.

- Surveillance. Tu peux pirater les caméras pour enregistrer que quand c'est primordial ?

- Oui. C'est dans mes cordes. Je te l'ai jamais réellement montré mais,..., tu est grande maintenant.

Son père s'avança vers l'ampoule sur le plafond. Il l'a visa un peu plus. Un cliquetis s'enclencha et un cylindre poussiéreux tomba du plafond. Son père essuya la poussière. Le tube était rempli d'arme à feu 2.0, d'explosifs et de lame contondante.

- Quand ta mère est morte je me suis paré à tuer qui s'en prendrait à toi. C'est à toi maintenant tu en auras plus besoin que moi.

Freya regarda son père. Elle voyait dans son esprit une confiance à sa fille. Elle s'avança vers le tube. Les fusil étaient poussiéreux. Elle en pris un et regarda la gâchette. Elle le tendit vers la vitre.

- Il est silencieux. Tiré pas sur la fenêtre je veux pas encore la changer, merci.

Aussitôt, l'espace se fendit puis Côme et Marin s'écroulèrent sur le sol. Marin fit le premier debout et il aida Côme à se relever. Côme regarda son amie avec le fusil dans ses mains.

- Ok. Dit il.

- Je suis prêt à les éclater si jamais ça dérange.

Ultimate agnosticism. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant