L'entité déshumanisée (parti-2)

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« A la fin le renard sera moine »

Freya tenait d'une main de fer les chaînes. Du sang s'écoulait le long de ses poignets car les  maillon lui coupait légèrement la peau. Côme tira de toutes ses forces pour que Freya perde l'équilibre, seulement elle l'avait perçu. Freya décupla son corps, comme une photocopie d'elle même une deuxième Freya s'avançait en arc de cercle de l'autre côté. Puis, après s'être retrouvé face à face, la copie oui Freya, tirèrent plus que lui. Leur but était d'écartelée Côme, de lui arracher les bras. Côme était un combat avec deux démons, deux monstres qui n'était pas son amie. Il eut alors une idée, Côme se releva et tourna brusquement sur lui même. Les deux perdirent pieds sur le sol et tombèrent sous le choc. Il en profita alors pour courir vers la copie, sentant les chaînes se lâcher. Puis, quand elle fut à peine relevé il lui planta la lame de son épée dans le ventre. Elle disparue alors dans cette fumée noir. Mais Freya, l'original, accourue vers lui et le combat repris de plus belle. Durant 20 minutes, flamme, eau et foudre était de la partie.

- Pourquoi te battre ? Tu sais que c'est voué à l'échec.

- Je le bat parce que Freya aurait fait pareil pour moi ! Pour nous tous ! Si tu sais tous d'elle tu devrais le savoir ?

L'entité frappa Côme qui profita de l'impact sur sa joue pour lui attraper le bras et lui faire une clé de bras.

- Acte prévisible, Freya.

  - Lâche moi salopard !

- Tu n'es pas elle. Je sais que tu es là Freya. Au plus profond de toi même, remonte les ténèbres avant de compléter t'y noyer.

- Freya est morte ! Je l'ai tué ! Moi !

- Freya rappel toi notre pacte de sang. Rappel toi la poupée vaudou qu'on avait fait pour pas avoir cours. Rappel toi mon visage, mes yeux dont tu envier la couleur. Rappel toi Meg-Anne, cette garce sans cœur. Tu n'es pas comme elle !

- Tais toi !

  - Freya si tu m'entends, agis !

Se fut long mais les yeux de Freya prirent une couleur bleu intense. Côme compris qu'elle se battait contre le démon. Mais malgré ses efforts elle ne le pourrait pas toutes seule. Côme ouvrit sa bouche et l'obligea à avaler la sphère. La sentant glisser de force dans sa nuque elle déglutit et toussa. Seulement elle l'avala, contre le gré de l'entité.

- Côme ! Aide moi je peux pas y'a arrivé !!

Freya était revenu, en larmes. Côme ne lâcha pas sa clé de bras, il savait que l'entité allait revenir. Elle pleurait de toutes ses forces, d'une émotion sombre et intense, glaciale.

- Je veux... je... je veux mourir...

- Freya ne dis pas ça ! Je suis là pour toi t'en fais pas. Ce n'est qu'une mauvaise passe. Tous ça va passer je te le promets.

- Côme tu es tous pour moi... seulement elle va te faire du mal... je peux plus la ralentir... je... je t'aime...

- Moi aussi je t'aime, je t'aime plus que ma propre vie. Chaque fois que je te vois je me sens vivant, tu fais battre mon cœur, tu es mon oxygène, tu es ma vie.

- Je peux plus... gémit elle. Je veux en finir. Repartir de zéro. Je vais essayer de la ralentir un peu plus et ce moment de faiblesse il faut que tu le fasse...

- Que je fasse quoi ?!

- Que tu me tue.

- Je vais pas pouvoir faire ça ! Comment je pourrais vivre si toi tu ne vis plus ?! M'oblige pas !

- Il le faut. Pour l'arrêter il faut que tu me tue, je veux que se soit toi qu'il le fasse.

- M'obliges pas...

- Fais le pour moi...

Côme déglutit ses émotions. Avachi dans sa tête, ses pensées s'entassaient. Il avala sa salive et dit :

- Je... je te le promets...

- A la vie...

Freya partit enfoui en elle. L'entité repris sa puissance pleinement et se tourna vers Côme. Se libérant de son emprise. Elle lui inséra violemment la lame de son épée dans le ventre de Côme. Que ses lèvres s'écoula se doux vin carmin. Freya venait de tuer Côme des mains de l'entité. La lame sortie de sa chair dans une mare de sang. Côme s'effondra à genou sur le sol en regardant Freya. Ses yeux bleu contemplant ceux vert de Freya.

- ...a la morgue.

Il prononça ses mots faiblement, mourant. Puis il tomba, mort, sur le sol. C'est à cet vison d'horreur, de son amie inerte sur le goudron baigner de coup, de sang, de larmes, que Freya repris pleinement sa confiance et extirpa l'entité d'elle même. Puis, à nouveau elle même, elle tomba en larmes sur le corps de son ami. Côme venait de se sacrifier. Elle hurla son prénom de tristesse. A ce moment, malgré le fait d'être en vie, Freya eu l'impression d'être morte. Un goût après et amère asséchée son goût de vivre. Alors elle se leva brusquement et décida d'en finir une bonne fois pour toute. Elle se concentra sur l'entité et voile s'en exorciser. Alors elle repensa à toutes leurs soirées oubliées, leur soirée arrosée, leur conneries faites ensembles, leur lien. Elle repensa à tous ses prof qui ne voyait pas l'un sans l'autre, à ce prof qui les invita en voyage à Berlin. Elle repensa à leur initiale qui avait été grave partout. C'est une épaisse fumé noir qui s'échappa d'elle, puis Freya hurla, hurla plus fort. Le sol explosa sou son cri, les bâtiments s'effondrèrent. Freya hurla, expulsa sa tristesse, sa colère. Une bombe nucléaire qui était prêt à exploser. Puis elle hurla encore, la lune dresser dans le ciel explosa en débris. Freya venait de faire sauter ce qui restait de la planète....

Du commencement on peut augurer la fin,
Quintilien,

Ultimate agnosticism. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant