Ressurection.

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2 mars 2021.
Hôpital saint André.

Côme s'était avancé vers l'escalier. Il avait cette énergie si noire en lui. Il s'avança en déposant ses pieds sur les marches de l'escalier, en s'enfonçant un peu plus dans les fissures qu'il crée sous ses chaussures. Après deux, trois minutes il arriva au troisième étage. Il tourna la tête vers la gauche et remonta de son regard fluorescent le chambre de l'allée « 300 ». Puis il arriva devant le numéro 304. C'était une grande porte blanche avec une vitre en cercle sur le haut de celle-ci. Côme regarda à travers la vitre et vis au loin son amie qui était en assistance respiratoire. Il déposa sa main gauche sur le poignet en l'abaissant. La porte était verrouillée. Côme savait inconsciemment ce qu'il devait faire. Il avança sa main droite sur le bois de la porte. La partie éveillée de lui-même comprit que ce qu'il faisait était parfaitement impossible. Sous le contact de sa peau, le bois semblait se dématérialisée en s'écartant. Les copeaux de bois agissaient comme une surface hydrophobe et Côme, comme l'eau qui ne mouillait pas cette dernière. Aussitôt il traversa, contre les lois de la physique, la porte. Il redevint à là normal comme s'il avait laissé derrière lui cette entité. Ses yeux de nouveau bleu regardèrent ses mains. Des questions lui trottaient dans la tête. Mais il se souvint soudainement le pourquoi il avait tous ça.

Il s'avança vers Freya. Elle avait teint pâle. Ses cheveux paraissaient être vidés de vie. Côme regarda sa ligne de vie sur l'écran de surveillance médicale. Les pics de son cœur étaient trop faibles. Côme attrapa sa main et la serra de toutes ses forces. Son esprit se confondait de vœux pour l'avenir et de flash Back. Puis si vite un bip strident se fit entendre dans la résonance de la chambre. Côme fixa les cardiographes. La ligne était plate, allongée dans l'horizon. Ce même horizon qui avait disparu pour Freya. Elle était morte. Côme fondit en larmes. Ces larmes s'écoulaient sur ses joues comme des lames de rasoirs. Inondant la main de son amie de larmes gelé, il pleurait. Pleurait comme jamais. Tous ces flashbacks étaient là et le regardaient fixement dans l'hypo-campe.

Il revit une balançoire où ils c'était rencontrer, leur toute première prise de tête qui avait pour conséquences une part inégal de bonbons. Il revit l'air sorti en ville, leur shoppings interminables au centre commercial. Le bip crispait l'estomac de Côme. Puis comme fut remplacé lentement par un Tic irrégulier. Côme se concentra sur celui-ci, essayant de façon maniaque de régulariser. Puis il fut régulier et reposant. Il se concentra de toutes ses forces pour une chose qui n'avait pas vraiment d'importance. Puis, comme un miracle, Freya poussa une respiration profonde. Elle était en vie. Côme détacha le Tic de son esprit en débranchant le tube respiratoire de la bouche de son amie. Ses yeux bleus étaient beaucoup plus rouges à présent. Côme la serra dans ses bras, soulagés.

- Je suis la maintenant. Dit Freya.

Sa voix était calme et reposée.

- Ok. Comment te sens tu ?

- Étrangement bien. Je n'ai pas l'impression de mettre fait tirer dessus. Je me sens très bien, trop bien.

- Je suis super content que tu sois en vie. J'ai cru te perdre à jamais... quand... la ligne c'est figée.

- C'est bizarre. J'ai le souvenir de te voir là-bas.

- Ou ça ?

- Au bout du tunnel.

- Mais de quoi tu parles?

- Quand je suis morte... je me suis avancé dans ce tunnel. Il y avait cette intense lumière blanche. J'avançai vers celle-ci puis je t'ai vue. Tu te tiens devant moi. Tu m'as tendu la main et... je l'ai saisi puis... je suis revenu.

Côme fixa ses mains avec un questionnement incertain mais une réponse absolue. Il releva ses yeux vers le vert de ceux de Freya.

- Je... je crois que je t'ai ramené à la vie....

Ultimate agnosticism. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant