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L'obscurité était absolument complète. Le silence totale, une ambiance glaciale. L'air ambiant avait si soudainement changé que ça en devenait presque étroit. Aleksander dégaina un revolver et le tendit droit devant lui en direction de la porte.

- Tu peux faire de la lumière ? Demanda Freya à l'égard de Côme.

- Je pense que c'est faisable.

Côme tendit les mains devant lui. Une fine boule de lumière apparue en réchauffant de son intensité la pièce. Ils entreprirent alors leurs escapades hors de la chambre. Sur le palier du premier il n'y avait aucun bruit. La soirée semblait s'être arrêtée. Plus une voix ni de murmures. Plus de verres qui s'entrechoquent ou de bouteilles qui s'ouvre. Même les oiseaux de la mère à Aleksander, qui était habituellement un véritablement vacarme à eux seuls, s'étaient arrêtés d'utiliser leur corde vocal. Lentement, ils descendirent les escaliers un a un. Dans la discrétion la plus totale, ils arrivèrent au rez-de-chaussée. Rien. Rien mise à part une forte odeur dont l'origine était inconnue. Côme amplifia légèrement sa lumière dévoilant une marre rouge sur le carrelage. Côme s'avança d'un pas. Il marcha sur quelque chose, ce qui eu l'effet de le surprendre. Il mit de la lumière vers cette chose et poussa un cri, apeuré.

- Ok putain ! Merde !

- Quoi ? dit Marin.

- Ils... ils sont se fais tous buté !

Il mit sa lumière au maximum. Sur le sol, gisaient le corps de chaque personne présente à la soirée. C'était un bain de sang, une orgie cynique. Le temps d'un court instant, Alecksander cru voire quelqu'un encore en vie. Il s'approcha de lui et découvrit, avec un arrière goût amer, que c'était finalement qu'un rat qui commençait à grignoter l'oreille d'une fille.

- Tiens, tiens, tiens. L'esprit, le temps et la matière, réuni devant moi.

Un homme apparut doucement dans la pénombre. Assis sur une chaise en bois, il s'amusait avec la lame sali d'un poignard. Il portait une parkas en cuir noir ainsi qu'un masque qui lui camouflait le visage. Sur ce masque, des cornes ressortaient de toute part.

- C'est vous qui avez tuer tous ce monde ? Lui demanda Freya.

- Oui. Et je dois dire que je suis assez déçu vue la facilité que ça a été.

L'homme ricana sournoisement. Sa main était taché du sang de ses nombreuses victimes.

- Qui est tu ? Lâcha rapidement Côme, remplit de curiosité.

Cette homme avait abattu une bonne vingtaine d'adultes en un rien de temps alors mieux valait pour eux d'être à l'écart le plus possible.

- Qui suis je ? Il rigola. Difficile à cerner. Depuis que je suis né l'on m'a donné bon nombre d'appellations. Belzebuth, Méphistophélès ou encore Lucifer. Aucun n'est vrai, aucun n'est totalement erroné. Mais celui que je préfère m'accorder aujourd'hui est : Armageddon. Puis de toute façon cela a été d'autant plus difficile puisque je suis un tous et un rien. Aujourd'hui je suis Armageddon, demain je pourrais être quelqu'un d'autre. Ta mère ou bien ton pire ennemi.

- Tu te prend pour quoi au juste ? Le diable ? Rajouta Marin, perplexe.

- Je ne « me prend pour », je suis le Diable. Et il se trouve que vous avez quelque chose en votre possession qui m'appartient.

- On à rien qui est à toi. On ne te connais pas. Coupa Freya d'une voix tranchante.

- Si. Voyez vous, cette entité qui est en vous, si vous pensiez que c'était un cadeau de Dieu, détrompez vous. Ce n'est que le fruit du Diable. Mon père a juger bon, quand il a vue de quoi j'étais capable, de me séparer de c'est 3 parti. Mais voyez vous, comme dis le dicton, il faut rendre à César ce qui appartient à César. Et disons qu'en la matière, il plutôt bien aimé le coup de couteau que je lui mis dans le dos, au sens propre comme au figuré.

Ultimate agnosticism. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant