Quand l'acétylcholine rencontre Méphistophélès.

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Freya et Côme avait continué la matinée avec une heure de français et deux heures de philosophie. Côme et Freya adorait la philosophie pas parce que ils aimaient ça où ils excellaient dans cette matière mais parce que le professeur était tellement dans la lune que son cours ressemblait plus à une cours de récréation. Chacun était sur leur portable en commentant vidéo et photo. D'autre discutait et rigolait sans se soucier du prof. Il continuait son cours sans y prêter attention. Freya était en train de scroller sur Instagram. C'était son réseau social préféré. On y voyait un peu de tous, de la nudité suggérée à des vidéo qui se disent drôle mais font l'apologie du mensonge. Côme lui dessinait sur une feuille blanche des silhouettes horribles au stylo bic noir. Freya tourna la tête vers la gauche. Il y'avait un chahut insupportable sur la table du fond. Les super nanas, trop bruillantes pour des « filles modèles », se refaisaient la façade à coup de pinceau. Meg-Anne était détestable. Elles étaient là à parler de mec, de shopping. Elles étaient les clichés parfaits d'un groupe de pétasse sans cœur qui se sert des gens par intérêt. Sa voix hérissée les poils de colère sur le bras de Freya. Elle perdit patience.

- On te dérange pas la mijaurée !? S'énerva Freya.

Le silence fut total. Tous le mondes la regardait, elle est Meg-Anne.

- Pourquoi ? Tu veux un ravalement de façade.

- C'est plutôt la semence de tes putes que tu devrais ravaler. Répondit sèchement Freya sur un ton implacable.

Meg-Anne se leva et s'avança vers Freya qui ne recula pas d'un pouce. Elle pointait sur elle un pinceau de maquillage comme une mère le ferai. Freya bouillonnait. Elle avait la haine et une colère intense. Son cœur s'accélérait de battement tandis que le temps semblait ralentir. Ce n'était qu'une impression mais elle ne percevait plus les pensées ou les regards des autres. Elles avaient les yeux rivées l'une sur l'autre. Freya ralenti son souffle inconsciemment et plongea dans les souvenirs profonds de Meg-Anne. Elle voyait et ressentait comme ci elle le vivait chacune de chaque seconde de sa vie depuis sa naissance. Freya contemplait comme dans un livre ouvert les plus noirs secrets de Meg-Anne. Freya revint à la réalité sous les yeux imbibés de larmes de Meg-Anne. Elle abaissa son pinceau de maquillage, le laissa tomber et parti en pleurant dans les couloirs. Les camarades de classes se mirent à rire sur Meg-Anne. Freya était satisfaite, inquiète sur ce don qui devenait plus persistant et puissant. Elle hésitait à en parler à Côme. Pas par peur mais parce quelle voulais le lui dire après le résultat du contrôle. Côme éclata de rire en regardant Freya. Il avait l'air apaisé et serein. Le prof s'approcha de Freya et lui dit :

- Madame ADAMS, je vous donne une heure de retenue pour ce qu'il vient de se passer et je vais faire en sorte d'appeler le proviseur pour voir où on en ai avec vous.

- Mais...

Freya n'insista pas plus. Elle savait que le fait de rétorquer n'arrangerait pas la situation. Alors elle se tue. Le prof sorti dans le couloir et alla consoler Meg-Anne. Freya était encore plus en colère. Elle avait l'impression que ses émotions venaient de faire les montagnes russes. De plus le fou rire de Côme n'arrangeait pas la chose. Freya en eu marre alors elle lui pinça la cuisse, là où il a le plus mal car il est craintif. Il se détendis doucement.

- Ta fais comment pour la faire chialer, la gardienne de prison. Demanda t'il les larmes au yeux.

- Je sais pas. Elle a du jouer la comédie pour s'attirer la gentillesse du public. Avait menti Freya.

Elle tourna vers l'angle gauche de la pièce et vit Aleksander qui l'a regardé. Aussitôt que leurs yeux se croisa il détourna le regard vers sa feuille. Freya regarda sa main, elle était tremblante. Le reste du cours se fut dans la plus grande cacophonie. Puis la sonnerie retentit et Freya et Côme se dépêchèrent de ranger leur affaire et de partir au self. Là-bas tous les élève du bahut faisaient là queue. Freya et Côme avait une botte secrète pour doubler. Côme regarda Freya et ils se comprirent instantanément. Alors Côme s'avança vers le surveillant et commença à lui parler.

- J'aurais voulu savoir le menu de ce midi.

Le surveillant se retourna et regarda la liste. Côme fit un geste rond de sa main dans son dos pour indiquer à Freya que la voix était libre. Alors, elle passe derrière Côme et le surveillant et pénétra dans le bureau de la surveillance. Elle n'avait que dix minutes avant que Claire ne revienne du courrier. Le passage au self était basé sur le système du hasard. Chaque jour un algorithme décidai de l'ordre des passages des différentes classes. Mais Freya était doué en informatique et savait concircuiter celui-ci. Elle secoua la souris de l'ordinateur pour le rallumer. Le fond d'écran de plaine de Windows XP s'afficha. Le lycée était plutôt aisé financièrement mais Freya trouvait aberrant que leur logiciels soit si vieux et datant. Freya cliqua sur le registre étudiants puis sur « cantine ». Dedans il y avait toutes les classe répertoriées et trié de la meilleure à là moins bonnes. En haut à droite de la page était inscrit dans une barre de recherche « code de régulation ». Freya cliqua dessus et tapa : 2009. Elle avait choisit ce code car c'était l'anniversaire de son petit frère, Manners. Mais il est décédé il y'a deux ans. Enfin « décédé au yeux de la loi ». Son frère est actuellement porté disparu et Freya espère tant bien que mal qu'il est toujours vivant. Une mise à jour s'effectua. Freya s'empressât de sortir. Côme occupais toujours le surveillant qui était si crédule pour croire que Côme ne savait pas ce que c'était que du rutabaga. Freya le pris par le bras et ils se remirent dans la queue. Il n'y avait plus qu'à attendre quelques secondes que l'écran qui indiquait l'ordre de passage s'allume pour voir si cela avait fonctionné. L'écran s'alluma et... bingo! Freya et Côme s'avancèrent dans le self et s'installèrent à une table avec leur plateau.

Au loin, Meg-Anne, était installé. Ses yeux rouges étaient trempés. Freya esquissa un sourire et regarda Côme qui avait déjà commencé à manger. La cantine était vraiment immonde. Ce midi il leur avait servi un plat qui n'avait rien d'humain. Cela ressemblait plus à une bouillie qu'à de la purée. Freya, qui avait faim, s'efforçât à manger. Pas de sel ni de poivre. Un goût fade qui en renderait malade un cadavre. Freya attrape donc le pichet d'eau et se servi de l'eau à elle et à Côme. Le goût était elle que ça lui râpait la gorge. Côme attrapa son verre. L'eau pris lentement une couleur rouge. Le liquide devenait rapidement opaque et plus onctueux. Freya regarda l'eau bouche bée. Elle ne comprenait pas trop ce qu'il se passait en ce moment pour eux. Côme but une gorgée et s'étouffa de surprise.

- C'est du vin! Pourquoi tu m'as servi ça ?

- Je te l'ai pas servi. Tu as changé l'eau en vin. Je sais pas comment tu as fait mais je te jure que c'est vrai.

Le silence s'installa. Ils avaient les yeux dans les yeux sans prononcer un mot. Mais chacun avait compris ce que pensait l'autre. Côme et Freya s'empressèrent de débarrasser leur plateau. Et partir dehors dans la cours.

- Quand j'ai but ce qu'il y avait dans mon verre, je me suis senti apaisé au fond de moi même. Ce que j'ai but était pure et parfaitement composé. Digne des plus grand cépage.

Freya rigola. Puis la situation revient à la normale. Enfin pour quelques minutes. Au loin monsieur LOQUEFFRET, s'avançait vers eux. Le couloir était large mais il semblait vouloir se mettre juste devant eux pour les intercepter. Il s'arrêta devant Freya et dit d'une voix que lui seul trouver viril :

- Je peux vous voir en privé, madame ADAMS?

Ultimate agnosticism. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant