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Quel petit chenapan ce Jeon Jungkook. Je savais très bien qu'il avait retiré sa serviette exprès pour me perturber et le pire c'est que ce petit con avait réussi. D'abord Taehyung, maintenant lui. Est-ce que j'étais partie pour voir tous les appareils reproducteurs de cette putain de prison ? Je fermais les yeux un moment pour reprendre mes esprits.

Respire Mi.

Après tout, ce n'était pas comme s'il s'agissait de la première fois que je faisais face à une verge pareil. Quoi que celle-ci était vraiment énorme. Digne des plus grands fantasmes sexuels.

J'y pense.

Se pourrait-il que notre superbe ange déchu ait du sang noir dans les veines. Pour posséder un sexe pareil, c'était fort probable. Aish. Je passais mes mains rapidement sur mon visage rougit par l'excitation. J'allais avoir du mal à me débarrasser de ces images traumatisantes, que dis-je, appétissantes de mon esprit. Il n'avait rien à envier à quelconque divinité Grec. Il était parfait.

La porte des douches s'ouvrit enfin et je le vis sortir comme si de rien n'était, ma matraque dans les mains. L'eau dégoulinait de ses magnifiques cheveux couleur corbeau et cette manière qu'il avait de les replacer en arrière me rendait complètement dingue. Pourquoi tous ces faits et gestes étaient si sexy sur lui. Cet homme n'était pas fait pour être derrière des barreaux de prison mais pour être mannequin bordel de shit. Il avança sa main vers moi pour me rendre ma matraque et je le regardais surprise.

Il avait tout de même eu la délicatesse de me la rendre. J'espérais juste qu'il n'avait rien fait d'étrange avant d'y toucher.

« Oh. Merci... »

Il ne me répondit pas et s'éloigna de moi afin de retourner dans sa cellule avant le déjeuner. Tiens. Je venais de le constater mais il ne boitait quasiment plus. Quel garçon étrange me répétais-je intérieurement. Je regardais ma matraque confuse. C'est vrai après tout. S'il l'avait voulu il aurait très bien pu me fendre le crâne avec, me voler mes clés et se cacher quelque part dans ce labyrinthe jusqu'à ce qu'il puisse s'y évader mais non. Il me l'avait juste ramassé sans faire de scandale.

« Jeon Jungkook... qui es-tu vraiment ? »

L'heure de la promenade avait sonné pour les détenus. Certains pouvaient sortir prendre l'air dans la cours ou y faire du sport. La prison comportait quelques équipements sportifs comme des haltères, des poids, des tapis de yoga etc... pour permettre aux détenus de se défouler un peu. C'était d'ailleurs les haltères qu'avait choisi notre beau tatoué. Il était en train de soulever une cinquantaine de kilos sans se forcer. Vu la facilité avec laquelle il soulevait ces poids, imaginez de quoi il était capable avec un corps humain ? J'eus soudainement des bouffées de chaleur. M'imaginant à la place de ces fameuses haltères.

Avec lui me plaquant contre un mur.

Hum.

Pardon.

Où en étais-je.

Ah oui. 

Je ne pouvais pas m'empêcher de l'observer. Il était magnifique. Une véritable œuvre d'art et avec tous les tatouages que son corps arborait, l'effet était là. Je voyais certains détenus le dévisager en parlant entre eux mais il s'en fichait royalement. Il avait raison de ne pas se laisser déconcentrer. Il redéposa ses haltères pour s'abreuver un peu et pour reprendre un peu son souffle. Son corps couvert de transpiration appelait à la tentation et m'appelait MOI surtout. Il fallait sérieusement que je pense à demander à ma mère de me ramener une bouteille d'eau bénite. Cela devenait nécessaire.

Une dispute entre 2 détenus attira mon attention et m'interrompit dans mon moment de contemplation. Encore. Étant donné que Jimin était occupé ailleurs, j'allais devoir m'en charger. Je pris mon courage à deux mains et m'approchais de ces 2 brutes. La plupart des détenus se mirent à rire comme des porcs en me voyant essayer de faire régner l'ordre. A leur place, j'aurais probablement eu la même réaction. Imaginez un petit bout de femme d'1m65 essayant de calmer 2 gros gabarits de plus d'1m80 chacun. Même mes coups de sifflets ne servaient à rien. Le tatoué m'observait, un petit sourire aux lèvres.

DÉTENU Nº010997Où les histoires vivent. Découvrez maintenant