« Rebecca, éteins les lumières s'il te plaît... »
Pitié non Rebecca ne fais pas ça. Je rêve. Non mais, même cette Rebecca voulait à tout prix qu'il y ait un rapprochement entre Jin et moi ?! Et la solidarité féminine dans tout ça hein Rebecca ? Ok. Voilà que je me mettais à engueuler une voix robotisée. Quelle vie je vous jure.
« Surtout Mi, je veux que tu saches que quoi qu'il advienne, je serai toujours de ton côté ok ? Je ne compte pas te briser le cœur et encore moins agir comme un connard. Tu me plais réellement et quand je t'ai vu dans ta robe ce soir, j'ai bien cru que je te l'arracherais sur place. J'ai du me mordre les lèvres avec force pour me retenir de ne pas t'entraîner dans une des chambres.» Son visage se rapprocha de ma nuque et je sentis ses lèvres la frôler.
« Jin...s'il te plaît... » Je ne savais plus ce que je faisais. Est-ce que j'étais en train de le supplier d'arrêter ou de continuer ? Je n'en avais pas la moindre idée.
« Tu sens tellement bon et ta peau est si douce. Bordel. Pourquoi est-ce que tu me fais autant d'effets Mi ? Hmmm ? »
Ses lèvres se posèrent délicatement sur ma nuque. Un léger frisson parcourut ma colonne vertébrale. Ce geste de sa part eut pour effet de me faire légèrement gémir. J'étais déjà dans un autre monde. Je ne pouvais pas me mentir à moi-même. J'avais terriblement envie de lui mais je refusais de le lui montrer. Pourtant, suite à ses baisers et ses suçons sur ma nuque, mes jambes s'écartèrent d'elles-mêmes comme si je n'étais plus maître de la situation.
« Jin... » Je ne pus m'empêcher de gémir son nom.
Il me faisait perdre la tête ce soir et il avait réussi à attiser une ambiance propice à ce genre de rapprochement. Il était doux, gentil et sexy à souhait. Je le voulais. Au Diable le tatoué. Il n'était rien pour moi et il ne serait jamais rien de plus qu'un détenu. Alors, pourquoi est-ce que je devais m'empêcher d'être heureuse pour lui ?
Son bassin se frotta contre le mien m'arrachant un petit cri de surprise. Seigneur. Si je m'attendais à ce qu'il bande autant. Ses lèvres remontèrent lentement ma nuque, traçant le contour de ma mâchoire puis nous scellâmes enfin nos lèvres par un baiser langoureux. Un DIEU. Il embrassait divinement bien. Ses baisers étaient doux et charnels. Il décolla ses lèvres des miennes après plusieurs secondes d'un baiser passionné avant de me dire :
« Laisse-moi te faire l'amour... Je veux te faire oublier toutes les peines que tu ressens ce soir. Je veux ne faire qu'un avec toi Mi. C'est tout ce que je veux...»
Comment résister à une telle demande ? Et comment lui résister à LUI surtout. Il attendait une réponse. Positive ou négative peu importe mais il l'attendait alors je ne me fis pas prier. Je retirais lascivement le tee-shirt qu'il m'avait prêté et le balançais à l'autre bout du salon. Ses yeux quittèrent les miens un instant pour venir me détailler entièrement, lentement, sensuellement, comme pour se souvenir de chaque détail de mon anatomie et je vis ses magnifiques lèvres s'élargirent davantage. Il fit glisser un doigt entre ma poitrine puis traça de nombreux dessins invisibles sur mon ventre, s'arrêtant juste avant le dernier bout de tissu que je portais. Il aimait ce qu'il voyait. Il aimait mon corps et prenait un malin plaisir à le caresser. Mon string était le dernier rempart qui nous séparait de cet instant de luxure.
Il se pencha et ses lèvres finirent enfin par mordiller mes tétons qui étaient déjà durcis par l'excitation. Ma respiration était incontrôlable tous comme mes gémissements. Après avoir léché mes seins telle la plus délicieuse des glaces, il s'attaqua à mon sexe. Il retira mon string à l'aide de ses dents et le fit glisser sur mes jambes avant de le laisser tomber sur le sol. J'étais totalement nue devant lui et j'avais toujours la sensation d'être dans un rêve.
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DÉTENU Nº010997
Fanfiction« Lorsqu'une personne, peu importe qui, a choisit d'aimer tout ce que tu es. Tout ce qui est bizarre en toi. Tout ce que tu as de mauvais. Tout ce que tu caches aux autres. Tout d'un coup ça ne compte plus... Tu ne te sens plus aussi étrange qu'avan...