Je venais probablement de passer l'une de mes meilleures nuits depuis longtemps. J'avais oublié la sensation que l'on pouvait ressentir en se réveillant dans les bras d'un homme, sexy qui plus est. Accompagné de cette douce chaleur corporelle qui nous enveloppe tel un drap en soie. J'étais toujours en train de rêvasser lorsque les quelques rayons du soleil vinrent délicieusement effleurer ma peau. Je poussais un léger soupir du à la fatigue avant d'ouvrir les yeux pour faire face à la vision magnifique d'un Kim Seokjin endormi, complètement nu à mes côtés. Jamais de ma vie je n'avais vu un homme être aussi beau juste en dormant. Certains étaient nés chanceux et Jin faisait partie de ces chanceux du quotidien au physique impeccable et à la vie professionnelle bien rangée. Je l'enviais... Beaucoup.
Je passais doucement une main sur son visage afin d'éloigner quelques mèches de cheveux tout en continuant de l'observer. Tous les évènements que j'avais vécu la veille me revinrent en tête petit à petit. La fête ratée chez Hoseok, les insultes de Taehyung, les paroles rabaissantes de Jimin et puis cette fin de soirée chez Jin. Ces moments intimes que nous avions partagé lui et moi, chez lui. Cette façon qu'il avait eu de me... je n'utiliserais pas le verbe « baiser », parce que pour moi ce n'était pas le cas. Jin m'avait fait l'amour avec passion comme si nous consommions notre nuit de noces. C'était incroyable. J'en avais des frissons rien qu'en y repensant. Ses mains viriles s'accrochant à ma taille et parcourant mon corps brulant de désir, ses lèvres dévorant ma nuque et ma poitrine de baisers langoureux et puis son sexe me pénétrant encore et encore avec ivresse. Oui. Jin m'avait fait l'amour comme un parfait gentleman et une putain de divinité.
Mais alors pourquoi est-ce que malgré tout, je n'arrivais pas à être totalement épanouie ? Pourquoi est-ce que mon esprit divaguait entre lui et... le tatoué. Le tatoué avait beau m'avoir insulté et manqué de respect, il avait réussi à laisser une marque indélébile sur mon cœur. Il était un connard de la pire espèce, un voyou, un moins que rien et pourtant je pensais tout le temps à lui. Quelle conne j'étais. Un soupir las s'échappa de mes lèvres et je m'allongeais sur le dos pour observer le plafond. Je ne l'avais pas remarqué hier soir mais un immense miroir y était accroché. Nom de Dieu. Allez savoir ce que ce miroir avait pu voir depuis qu'il était accroché là-haut.
Le corps de Jin bougea sous les draps pour les froisser davantage et je le sentis se rapprocher de moi. Son corps se colla au mien et il encercla ma taille d'un bras. Sa respiration légère et chaude caressait ma nuque et la chatouillait légèrement.
« Bonjour, bel endormi. »
Ses lèvres s'étirèrent et je le vis sourire, ses yeux toujours clos. « Bonjour princesse. Bien dormi ? »
Sa voix rocailleuse du matin me faisait fondre. « A merveille et toi ? »
Il consentit enfin à ouvrir les yeux et son regard se posa sur le mien. Il me scruta quelques secondes avant de dire :
« Même au réveil, tu es magnifique Mi. Je suis un sacré veinard. »
« Hahaha arrête espèce de flatteur. C'est toi qui dis ça alors que tu as autant de charme qu'un prince de conte de fées. Comment tu fais pour être aussi parfait ? »
Il passa une main dans ses cheveux décoiffés avant de se redresser sur ses coudes. « Je ne suis pas parfait Mi. »
« Physiquement, tu l'es. »
Il pouffa avant de soupirer. « Alors, il n'y a que mon physique qui te plait chez moi ? C'est ça que tu es en train d'insinuer ? Ma personnalité est toute aussi parfaite tu sais ? »
« Qu – quoi ? Non, je – »
Il se mit à rire. « Je t'embête Mi. En fait, je trouve ça adorable la façon que tu as de me complimenter ce matin. Ce n'était pas le cas hier soir mais j'imagine que tu devais être bien trop préoccupée à cause de tout ce qui s'est déroulé chez Hoseok. »
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DÉTENU Nº010997
Hayran Kurgu« Lorsqu'une personne, peu importe qui, a choisit d'aimer tout ce que tu es. Tout ce qui est bizarre en toi. Tout ce que tu as de mauvais. Tout ce que tu caches aux autres. Tout d'un coup ça ne compte plus... Tu ne te sens plus aussi étrange qu'avan...