Photo fatale

Chapitre 22

Coucou j'espère que vous allez? Je suis sincèrement désolée pour le retard. Merci pour la compréhension et Bonne lecture surtout

Conscience extérieure

Abdellah réussi tant bien que mal à faire sortir Samira de la maison, il l'amène dans un endroit isolé et très loin de la ville ou tout était si calme. La seule chose qui se fait entendre est le soufflement du vent et le bruit des oiseaux sur les arbres.

—voilà je te présente mon havre de paix. Dit il ne sachant pas par où commencer.

— c'est très calme Masha Allah. Murmure Samira timidement.

— c'est dans cet endroit que je me réfugie quand ça ne va pas dans ma vie. J'ai passé tellement de temps ici disons la moitié de ma vie durant ces 7 dernières années. Je me confiais à la nature avant de repartir.

—en guise de réponse Samira lui offre tout simplement un sourire aussi sincère que radieux

—tu veux que je te laisse seule un instant pour respirer cet air pur?

— vous en faites pas vous pouvez rester.

— tu es sûre?

—oui répondit elle. Abdel vient du coup s'asseoir juste à côté d'elle. Et c'était parti pour quelques minutes de silence radio. Samira aura beau essayer mais elle n'arrivait pas à se contrôler. Au début elle pleurait en silence mais elle a finit par éclater en sanglots. Son mari n'était pas surpris du tout car il sait exactement ce qu'elle est entrain de traverser là maintenant. Il se contente tout simplement de lui donner du temps afin qu'elle puisse ressortir tout ce qu'elle a au fond du cœur. Il hésite entre la prendre dans ses bras ou la laisser dans son coin finalement il opte pour le premier  cas. Samira qui était épuisée aussi physiquement que psychologiquement se laissait faire car a cet instant précis tout ce dont elle a besoin était d'être rassurée, consolée et réconfortée par quelqu'un. Elle passe des minutes à pleurer comme un bébé sur la poitrine de son pire ennemi qui lui sert de mari( l'ironie du siècle non?) et finit par se calmer petit à petit.

—je suis désolée murmure t elle.

— non t'en fais pas. Ça va aller?

—en guise de réponse elle hoche tout simplement la tête.

— tu sais tu peux sortir tout ce que tu as au fond du cœur là maintenant mais une fois qu'on aura quitté cet endroit, tu n'auras plus le droit de couler ne serait-ce qu'une goûte de larme.

—..........

— y'a de l'eau dans la voiture, tu veux que j'aille t'en chercher un peu?

— non ça ira merci.

Après plusieurs minute, Abdel décide de briser le silence.

— Ismael me l'a dit depuis la semaine passée mais j'ai pas eu le courage de t'informer parce que je craignais ta réaction et j'ai eu raison de ne pas le faire. Perdre une personne de sa famille est tout sauf facile à supporter.

—pourquoi lui? A chaque fois qu'il parlait de son avenir, il le faisait avec tellement de passion et de détermination. Il voulait coût que coût réussir sa vie. C'était la seule personne qui me soutenait quand tout le monde m'a tourné le dos. Je n'étais même pas là pour le voir la toute dernière fois. Je donnerai tout pour prendre sa place. Je n'ai rien à faire sur ce monde alors que lui, il a toute la vie devant lui. Quelle injustice! Dit elle en recommençant à snifer.

— chuuute! Ne dis pas ça Samira. Tu es une croyante, tu ne devrais pas dire ça. Dieu seul sait pourquoi il vous l'a prit. La seule chose que tu puisse lui faire est de prier pour lui afin qu'il repose en paix. Si réellement tu l'aimes tu devrais essuyer tes larmes et l'aider à travers tes doua'a et tes prières car pleurer ne le ramènera pas. Pris pris et pris pour lui a chaque fois que tu le peux, n'hésite pas.