Photo fatale

Chapitre6

                                     Samira
Harouna je pris et je continuerai de prier pendant le restant de mes jours pour que le bon Dieu me fasse justice et qu'il te rende la pareille de la douleur que tu m'as infligé ou pire que ça. A cause de l'amour que j'ai eu à ta personne voilà que je suis entrain de payer cher. Je ne suis rien aux yeux du monde et de ma famille. Je fais objet d'injure, de maltraitante à cause de toi. Harouna Allah ya Issa.
Depuis le jour où mon père a faillit me tuer je ne l'ai plus revue Je ne sors même plus de ma chambre parce qu'il a juré que si un jour il me voit en face de lui Dieu seul sait ce qui pourrait se passer depuis lors je fais l'impossible pour ne pas le croiser car je sais de quoi il est capable il peut me tuer même si c'est pas l'envie de mourir qui me manque. Je me dis que j'ai rien à faire sur ce monde après tout je n'ai personne pour m'écouter. J'ai été bête je l'admets mais serait-ce un péché de m'écouter m'expliquer? depuis que je suis née je n'ai jamais commis une erreur, j'ai jamais posé un acte déplacé envers mes parents j'ai toujours été la fille qu'ils veulent que je sois. Je ne suis jamais allée à l'encontre de leurs décisions même si cela ne me plaît. Mon seul et unique objectif en est qu'ils soient fier de moi. Donc ne peuvent-ils pas au moins me laisser expliquer ce qui s'était réellement passé ? Ils ont voulu croire aux propos de Harouna au détriment des miens. Rien que ça me transperce le cœur mais j'ai pas mon mot à dire parce que j'ai fauté une seule fois et cette erreur m'en est fatale.
Elle ma mère que dire? Des fois j'ai l'impression qu'elle veut me soutenir et m'aider à aller mieux et d'autre fois elle devient complètement différente de celle que j'ai connu on aurait dit qu'elle veut me tuer On aurait lu une haine incommensurable dans ses yeux et c'est ça qui me tué encore plus. Être détesté par sa mère est la chose la plus insupportable qui puisse exister. ma sœur depuis l'incident elle n'était plus revenue à cause de papa qui lui a formellement interdit de mettre les pieds à la maison comme quoi moi la petite sœur je suis un danger pour son foyer.  Ma meilleure amie, sa mère l'avais mis en garde de ne plus me fréquenter  Et j'ai plus de ses nouvelles et je la comprends très bien car tout enfant digne devrait obéir aux ordres de ses parents
Je suis complètement désorientée, je ne sais pas vers qui me retourner pour au moins parler tout ce que je demande c'est de m'écouter, qu'on me laisse sortir ce que j'ai au fond de moi j'en peux plus. Je passe mes journées à pleurer et dormir. Les rares fois où l'on me donne à manger c'est lorsque mon père n'est pas là ou lorsque ma mère est de bonne humeur. Il arrive des moments où je fais une journée entière sans rien a mettre sous les dents. Je pleurs sous mon sors en me demandant comment ma vie pouvait basculer du jour au lendemain.  Ya Allah je te pris de m'apporter de la lumière dans ma vie et si cela n'est pas possible je t'en conjure de me prendre la vie car je n'ai plus rien à faire sur cette terre.

Aujourd'hui je me réveille avec une fièvre pas possible je tremble de partout et c'est comme si j'avais envie de vomir. Je ne sais pas si c'est à cause de la faim ou bien je vais juste tomber malade.
Mon frère est rentré dans ma chambre avec un morceau de pain dans sa main, il vient jusqu'à moi

—tiens Samira me dit il en me tendant le pain

—c'est pour qui? Réussis je a dire en tremblotant de froid

— c'est mon petit déjeuner mais tu peux manger ça avant que papa ne se rende compte. J'ai vu que t'as pas manger depuis hier

—merci beaucoup frère mais j'ai pas très faim répondis je au bord des larmes.  Il est d'ailleurs la seule personne à m'adresser la parole depuis fort longtemps et il le fait uniquement lorsque notre père n'est pas là car s'il le voit avec moi il aura des problèmes c'est sûr.

— tu sais Samira papa et maman ne sont pas méchants ils sont juste en colère contre toi ça va leurs passer insha Allah

—je sais t'en fais pas en plus ils ont raison d'être en colère contre moi parce que j'ai commis un acte ignoble.