BOOMERANG - Eren x Reader x Levi

Haunting thoughts

- Oh ! Je suis sûr que tu es Ackerman, hein ? S'exclama Sieg en se levant.

Levi s'avança et utilisa son corps pour faire barrière entre le barbu et moi alors que mes deux amis vinrent jusqu'à nous.

- Tu ne t'approches pas d'elle, compris ? Cracha le noiraud.

- Quel chevalier servant, bon princesse, on se reverra une autre fois. Répliqua le blond en me faisant un geste de la main ignorant les trois autres.

Levi se retourna vers nous, je sentais les doigts de Sasha s'enfoncer dans mon bras doigt alors qu'il nous fixait :

- Bon les apprentis détectives, il va falloir que vous arrêtiez vos conneries, ne faites pas confiance à ce type !

- Mais pourquoi ? C'est le frère d'Eren, non ?

- C'est bien ça le problème.

- Comment tu as su qu'on était ici ? Tu nous suis ou quoi ?

Il tourna la tête et en suivant son regard, nous vîmes Nanaba et Mike assit à une table nous faire de grands signes de la main.

Ah. Tout simplement.

Quelques jours plus tard, nous nous rendions dans l'un des sanctuaires d'Eldia pour faire nos adieux à Marco et surtout soutenir Jean.

Toute la bande se rendit à ses funérailles et ceux qui étaient trop loin avaient envoyé des fleurs et des offrandes.

Son inhumation se fit dans le cimetière ouest d'Eldia, alors que ses cendres furent déposées dans le caveau familial des Bott pour qu'il puisse reposer avec ses ancêtres pour l'éternité.

J'étais assise seule sur un banc en train de regarder ses parents dirent adieu à leur enfant. Entre eux et moi, Sasha et Connie tentaient de réconforter un Jean encore sous le choc de la perte de son ami.

Cet événement ne nous ramenait pas seulement à notre condition d'humain, mais également de prisonniers au sein de Paradis. Les promesses, les plans nous rendaient fragiles, encore plus que nous étions destiné à l'être.

Nous savions depuis le début que les plans utopiques d'Erwin nous emmèneraient sur des chemins obscurs, mais nous devions le suivre, car c'était le seul moyen de nous épargner, de courir droit en enfer sur des fronts dédier à purger la population.

Comme s'il lisait dans mes pensées mon oncle vint s'asseoir à côté de moi. Son parfum, qui me rappelait une nuit d'été, envahissait un instant mes narines.

Je me décalais pour me rapprocher de lui, il posa comme à son habitude, son énorme main sur ma tête pour me réconforter. Je regardais mes genoux, troublée par de nombreuses émotions : la colère, la tristesse, la peur et par-dessus tout : le vide. Je ne savais pas quoi penser à part à la prochaine victime de ses plans.

- Ça n'arrivera pas.

Je tournais la tête vers lui, de quoi parlait-il ?

Il s'abaissa vers moi sans lâcher l'arrière de ma tête :

- Je préfère voir le monde s'effondrer que de te sacrifier.

Son ton était sec, mais ses yeux si doux, il me suffisait de l'écouter pour redevenir cette enfant qui courait vers lui lorsqu'il arrivait dans notre manoir.