JUNGKOOK...

Chapitre 32

yoyo ! désolé pour la longue absence ! je vous fais un petit rappel : le dernier chapitre portait sur la première fois où Jungkook et Loïs couchaient ensemble héhé ! bonne lecture !

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PDV JUNGKOOK :

Je n'ai pas fermé les yeux. Je suis resté là, à la regarder dormir en sachant à quel point j'avais merdé. J'ai foutu en l'air leur famille. Je sais que sa mère la renié après avoir compris pour nous. C'est la boule au ventre que je me redresse, redoutant la semaine qui se prépare devant moi. Voir Margaux devient insupportable. Je n'arrive plus à me regarder dans un miroir sans me traiter de con. Je passe d'ailleurs tout mon temps à m'insulter, alors je me plonge dans le travail essayant en vain de ne pas penser à Loïs. Elle m'obsède. Le premier jour. Sur la terrasse. Elle m'avait intimidé. Je l'avais remarqué bien avant qu'elle ne me voit. J'ai du continuer cette conversation polie avec Éléonore en sachant qu'elle allait m'approcher. Rapidement elle est devenu un fantasme et les regards qu'on échangeait, avant même que tout ça dérape, me laissait croire que c'était réciproque. Le corps de Loïs s'exprime librement sans le consentement de son hôte. Rapprocher nos genoux était juste une confirmation. Une confirmation que je n'aurai jamais du avoir. Elle m'a rendu fou. Mais il est 7h30 et je ne peux pas m'éterniser ici. Je dois partir travailler et la quitter. Encore. Je la regarde une dernière fois, embrasse sa main et me lève. Après mettre rhabiller, j'évite de lui laisser un mot. Je ne veux pas lui laisser de l'espoir. Je pars.

Dans les bouchons j'ai tout le temps de repasser en boucle ces murmures au creux de mon cou quand on faisait l'amour. Je n'avais jamais fait l'amour avec autant de connexion. C'était presque de l'ordre du miracle. Je dois être devenu fou, surtout lorsqu'elle me regardait quand elle me donnait du plaisir. Il lui faut encore un peu d'expérience, elle n'est pas encore assez à l'aise et j'espère que ça viendra avec le temps...merde je ne devrais pas penser à réitérer l'expérience. Pas maintenant. Mais elle a la faculté de me pousser vers le pécher. C'est déroutant. La fidélité est ma première valeur. L'honnêteté la seconde et la communication dans le calme la troisième. Avec elle tout a foutu le camp.

Je suis ensevelis sous les dossiers plus grotesque les uns que les autres. Des querelles entre voisins, des accidents de voitures, des bastons dans des bars. Rien de tout ceci mérite mon attention. A mon bureau avec mon secrétaire je reçois un appel. C'est le commissariat.

-Procureur Jeon, j'écoute.

-Monsieur Jeon, nous avons arrêté un suspect de meurtre hier soir, vous devriez venir voir.

-Je serais là dans 20 minutes.

Je raccroche enfile ma veste de costard qui est encore imprégnée de son odeur et dis à Julian :

-Appels tout les accusés pour leur demander s'il ne peuvent pas régler ça à l'amiable et si non, tu leur fixe un rendez vous.

-Bien monsieur.

Je quitte le bureau et me dirige vers le commissariat. Son odeur me suit partout, je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose. Je suis obligé de retirer ma veste quand j'entre dans le commissariat. Le commissaire m'accueille dans son bureau et me tend un dossier pas encore plein. Je le feuillette.

-Deux armes de crimes retrouvées aux alentours ?

-Oui, les deux on l'ADN du suspect mais la victime s'est fait...

-Égorgée. Je vois. Quelqu'un veut sans doute brouiller les pistes. Est – il stipulé si la victime connaissait le suspect ?

-Oui, c'était en effet sa petite amie.