JUNGKOOK...

Chapitre 35

oups oups ! Je n'ai pas posté depuis siiiii longtemps ! La honte haha ! Encore désolée mais bonne lecture. 

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Nous avons fait la fête pendant trois jours. Trois longs jours après avoir reçu notre licence. J'ai bu pour oublier ou dédramatiser...je ne sais pas encore. La venu de Jungkook m'a chamboulé et j'ai refusé de chercher ces clefs depuis deux semaines. J'ai juste pris ma moto d'appartements en appartements, me faire servir des verres aux degrés de plus en plus forts. Depuis qu'il m'est réapparue, je ne pense qu'à lui, le besoin de m'expliquer et d'apaiser les tensions passées est devenu presque une priorité. Je n'ai pas su reprendre contact avec Margaux, ni même ma mère. Je crois qu'elle est malgré tout revenu dans le sud. Vers Marseille pour le boulot. Je ne sais pas si elle est heureuse. Est ce qu'elle s'en est remise ? Je la revoie sur le seuil de ma porte, au bord de l'implosion, me giflant encore et encore. Elle m'avait poussé jusqu'à ce que je tombe sur mon lit et avait saccagé tout mon appartement, arrachant mes rideaux et déchirant mon paravent. En partant elle n'avait pas dit un mot, j'étais restée à genoux, priant pour qu'elle me pardonne mais ça n'a pas marché. Elle est partie et je n'ai plus aucun moyen de la joindre pour ses anniversaires ou pour Noël. Elle m'a rayé de sa vie et je ne peux pas lui en vouloir. Elle devrait me haïr jusqu'à la fin de sa vie et même cela ne serait pas une punition à la hauteur du mal que je lui ai fait. Mais malgré tout ça, tout ce que j'entends ce son les coups frénétiques de cet homme sur ma porte. Ses hurlements, sa tristesse. Je ne l'avais même pas laissé m'apercevoir. Je lui avais interdit. Il a finit par se retrouver tout seul. Comme moi.

Malgré tout je suis là, devant le palais de justice. Son toit blanc soutenu par ses lourds piliers grecs. Ses deux ailes claire de chaque côté. En bas des marches je me demande ce que je fais là. J'ai encore la gueule de bois. Tout les membre du barreaux montent et descendent les marches dans un flots de robes noires impressionnant. Il fait si beau aujourd'hui. J'aurai du rejoindre Emma a la plage, au lieu de ça, je suis devant ce foutu tribunal, ne sachant même pas ce que je pourrait bien dire à Jungkook si jamais il se pointe. Il n'est peut – être même pas ici. Je monte jusqu'à l'entrée, on me regarde, m'oubliant aussitôt. Posant un pied dans le hall je vois la salle d'audience qui affiche qu'un procès est en cours. Je m'avance doucement, les mains moites. L'architecture est toujours aussi grandiose. Le plafond, voûté, avec ses verrières au métal noir donne cette impression d'être plongé dans une autre époque, hommes et femmes vêtu de longues robes noirs, traversant les longs couloirs décorés des fresques d'origines. Dommage que je n'est pas pu prendre ma caméra. Je m'avance encore jusqu'à ce qu'il n'y ai plus personne dans les corridors. Je suis seule. L'atmosphère change un peu comme ce dessin animé..Anastasia je crois. Quand elle retourne dans son palais, seule, imaginant toute la royauté danser dans cette salle sublime.

Devant la salle d'audience, je ne me risque pas à entrer regardant simplement le papier où est inscrit le noms des avocats et procureurs dans l'ordre de passage. Soudain, avant même que mes yeux ne déchiffre une lettre la porte s'ouvre dans un fracas et toute la foule sort de la salle. Prise de panique je me laisse entraîner par le public jusqu'à l'extérieure. Dehors, je m'éclipse du groupe et vais m'asseoir sur les marches encore aux soleil. J'allume une cigarette. Je partirai dans 5 minutes, pas plus.

Cela fait bientôt 30 minutes que j'aurai du partir mais je suis toujours là. Mon corps refuse de se lever. J'attends encore et encore, allumant une nouvelle cigarette, je sirote un café glacé. Je partirai à la fin de ma boisson. Cette fois c'est un ordre. Le soleil est encore haut dans le ciel, je crois que mes bras ont déjà prit de la couleur. J'inspecte mes gains de beautés, ceux que j'ai sur la main et les avant – bras, les comptant par ennuie mais mes yeux sont immédiatement attirés par un mouvement en bas des marches. J'étais sûre que c'était lui. Il ne m'a pas encore vu et j'espère que ça continuera jusqu'à ce que je puisse m'éclipser. Malheureusement je n'arrive pas à partir, l'admirant, une cigarette coincé entre ses dents, et le téléphone à l'oreille. Il monte doucement les marches, essaye d'allumer sa clope, parant le vent avec sa main. Je ne réponds plus de rien sauf de lui. Les sensations d'autrefois font vibrer mon corps. C'est comme si on ne c'était jamais quitté. Les même palpitations, les même émotions ineffable. Je n'ai jamais compris ce que je ressentais pour lui et maintenant que je le revois, après 3 ans, je comprends encore moins. Il doit avoir un super pouvoir. Perdue dans mes pensées je reviens rapidement à la réalité quand ses yeux rencontrent les miens. Brusquement, je tourne la tête, la main devant mon visage. C'est bon, c'est fichu, il m'a vu. Mais au fond...c'est ce que je voulais non ? Soudain une ombre me cache du soleil. Un frisson me traverse.

-Qu'est ce que tu fais ici ?

Sa voix me pénètre allant se nicher aux creux de mes reins. C'est surréaliste.

-Loïs.

Prenant une grande inspiration je me retourne, levant le regard vers sa gracieuse carrure. Il hausse les sourcils.

-Alors ? Que fais tu ici ? Tu me cherchais ?

J'ouvre la bouche mais rien n'en sort. Il sourit, regarde le bâtiment et reporte son attention sur moi.

-J'ai juste un dossier à donner, tu veux bien attendre ?

Je hoche la tête doucement.

-J'en ai pas pour longtemps.

Il fait volte face et s'éclipse à l'intérieure. Enfin je reprends contenance. Je ne vais certainement pas rester ici à l'attendre. C'était une terrible idée. Je fourre mes affaires dans mon sac à dos et dévale les marches le plus vite possible.

-Loïs !

Je jette un coup d'oeil derrière moi : Jungkook descendant les marches rapidement jusqu'à moi. J'attrape mon casque.

-C'était une mauvaise idée, dis – je.

-Attends.

Je monte sur ma moto mais jungkook attrape le guidons.

-Je dois partir.

-Samedi. Au sullivan's pub, à 19h. J'y serais. Viens.

Je démarre brusquement, lui lance un regard et actionne la première. Il lâche le guidons et je m'envole loin de lui. C'était stupide. Vraiment stupide.