12) PDV de Kei

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Cindy eu à peine passer la porte que Kana posa l'ordi par terre et remonta sa couette sur sa tête. Elle fait toujours ça quand elle est contrarié, le jour de notre rencontre elle l'avait aussi fait.
Ce qu'elle n'avait jamais fait jusqu'ici s'était pleurer.
Mais les petits sanglots qui lui échappé m'indiquèrent que le barrage avait céder.
Je descendis de mon lit à pas de loup et m'approcha d'elle sans bruit. Arriver devant son lit je tira sur la couverture pour la voir. Elle ne s'y attendais pas. De grosses larmes ruisselaient sur ses joues rougies et de faibles tremblement posséder son être.
La voir ainsi me procura un pincement au cœur, je la pris dans mes bras, elle essaya d'abord de me repousser mais voyant que je ne céderai pas elle se résigna et les larmes reprirent leur chute. Elle finit par s'accrocher désespérément à moi, ses mains rentraient avec force dans mon dos et sa tête vint se nicher dans mon cou. Elle me parut être un petit être fragile que j'avais le devoir de protéger.
Progressivement ses larmes se tarirent et le sommeil l'accueillit dans ses bras.
Toute ces émotions m'ont aussi épuiser, je ne pouvais pas non plus la lâcher. Je me suis donc installé dans son lit tout en la serrant plus fort contre moi.
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Je fus le premier à me réveiller, j'en profiter donc pour la regarder dormir. Même dans son sommeil elle avait toujours cette immense peine encré sur ses traits. Mon regarde sur elle dut la réveiller. Elle émergea lentement du sommeil, se tortilla pour s'étirer et finit par prendre conscience du lieu où elle se trouver. Au lieu de bondir sur ses pieds et de m'engueuler comme ce à quoi je m'attendais, elle me sourie timidement sans pour autant me lâcher.
Elle avait l'air sereine , les larmes avaient emporté avec elles le sur plein de tristesse qui l'habitait.
- Désolée...
- Ce devrait être à moi de m'excuser dis- je.
- Pour m'avoir réconforté? Tu plaisante.
Son jolie rire emplit la pièce et je ne me pus m'empêcher de rire à mon tour. Depuis que je suis ici c'est la première fois que nous nous parlons ainsi, naturellement, sans la moindre once de colère.
- Ami?
Cette sensation de bonheur qui m'occupait vient de s'envoler. " Ami " ce mot que je redoutais tant vient d'être mît sur le tapis. Je devrai accepté pour consolidé notre nouvelle bonne entente mais cette relation ne me suffirait pas , à un moment ou un autre j'en voudrai plus , beaucoup plus. Le fait que j'ai pris le temps d'y penser semble l'avoir vexer.
- Laisse tomber, dit - elle.
Elle se redressa et tenta de s'éloigner de moi. Inconsiament , presque par automatisme mes bras se refermèrent sur elle et l'obligèrent a récupéré la place qu'elle occupé précédemment.
- Lâche moi.
Son ton était froid et ces quelques mots prononcé le plus calmement du monde eurent plus d'effet sur moi qu'elle ne pourrait l'imaginer.
- Oui.
- Oui quoi ? Dit- elle sèchement.
- Oui on est pote alors calme toi.

Never give up ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant